| Sujet: Divagations d'une plume Sam 26 Avr - 3:50 | Maze | | Depuis quelques années j'écris de petits poèmes et je voulais les partager avec vous : La lune illumine la nuit Telle une bougie Afin que mes pensées Soient libérées
Telle une histoire Que l'on écrit A la lueur d'une bougie Ma vie est illusoire
Telle une symphonie Dont la musique est pure Ma vie n'est qu'harmonie Entre solitude et écriture
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Pendant longtemps je l'ai cherché Jamais je ne l'avait trouvé Une nuit alors que je pensais Je l'ai vue, comment, je ne le sais
Cette être si frêle Ce sentiment si fort J'ai compris que c'était elle Le cœur ne peut avoir tort
Mais pourtant, sans un mot Je l'ai regardé Et je l'ai laissé filer Car ce moment était trop beau
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Neige, souvenir d'un autre temps Souvenir de l'enfance Temps de l'innocence Nous n'étions que des enfants
De ton blanc immaculé Tu nous fais nous souvenir Ce que nous avons oublié Puisses tu toujours revenir
Souvenir d'un temps lointain Dont personne ne se souvient Toujours tu nous reviens
Saison des amours naissants Hiver aux nuits sans fins Nous n'étions que des enfants
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La vie est telle une prison La mort une libération Ainsi les lumières s'éteignent Afin que la nuit règne
Les ténèbres de la nuit Nous révèlent leurs mystères Les mieux gardés de notre ère Tels les trésors du roi Louis
Écoutez leurs paroles Elles viennent de temps anciens Entendez leurs paroles
Voyagez dans le lointain Enfin le temps vous ronge Il faut retourner aux songes
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Solitude et Liberté Deux entités fort liées Vie menée dans la solitude Totale béatitude
Tel un loup solitaire L’ermite vit sans restrictions Survivant grâce à la terre La société est donc prison
Solitude est Liberté Finalement, de simples idées Pourtant toujours controversées
Pourrons nous un jour vivre vraiment Dans la plus pure liberté Tels des enfants jouant gaiement
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Émissaire de la terreur Annonciateur du malheur De ton plumage si noir Tu viens hanter nos soirs
Oiseau de mauvais augures Ta réputation n'a d'égal Que ton regard fatal Tu attires les pires injures
Pourtant tu est si beau Rien que le nom de corbeau Résonne en de nombreux échos
Ta vue fait penser à la mort Ton regard est tel un étau Tu seras encore là à l'aurore
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Je me perds dans tes cheveux flamboyants Veux-tu de moi pour amant Fais de-moi ton obligé Pourrai-je un jour te mériter
Tout le temps je penses à toi Je rêve que tu sois ma reine Sur mes songes et mes rêves tu règnes Je rêve que je suis ton roi
Tu es l'objet de mes rêves De ma vie tu es la fève Pourrais-tu être mon Ève
Ma vie est un combat Pour toi je ferai la trêve Car c'est pour toi que mon cœur bat
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Les roses, belles et piquantes Telles des amours changeantes Illuminent par leur pureté Éblouissent par leur beauté
Du blanc des neiges éternelles Elles nous rappellent notre innocence Du rouge du sang des mortels Elles nous rappellent notre impatience
Par leurs milliers de couleurs Elles sèment le bonheur Il ne faut pas en avoir peur
Car leur caractère piquant N'est nullement signe de malheur Mais rappelle les risques d'être amants
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Je regarde ce blanc rêveur Inspiré par cette blancheur Je m'abandonne aux songes Quittant ce monde qui me ronge
Ô grandes neiges éternelles Ô grande saison des rêves De mon inspiration mortelle Tu seras à jamais la sève
Beaucoup d'entre nous se sont perdus Pour t'avoir trop attendu Car souvent tu n'es pas venue
Recouvres nous de ton blanc linceul Car de notre amour rompu Tu es à jamais le cercueil
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Nuit, heure de la liberté La plus pure de toutes les déités De ton étreinte glaciale Tu accompagne notre ballade
De ton manteau de ténèbres Tu caches toutes les différences De noir est blanc tel le zèbre Dissimulant toute méfiance
Mère de tous les mystères Grande peur de tous nos pères Aussi profonde que les mers
Tu offres les plus beaux paysages Nous invitant à nous taire Pour contempler ton visage
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Venant de temps anciens De ton souffle divin Tu assèches les contrées Ou endors de ton haleine glacée
Tu révèles les anciens symboles Ou recouvres d'anciens témoignages Tu accompagnes les oiseaux en vol Te rebellant lors des orages
Les hommes te nomme, le vent Te ressentant tout le temps Se rappelant tes colères d'antan
Grand destructeur silencieux Vagabond allant et venant Tu es l'envoyé des cieux
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Il semblerait que je sois là Alors que tous le monde est las Je suis anormalement heureux N'en déplaise aux peureux
Jouer à faire semblant Faire semblant de jouer Nous pouvons trouver ça charmant Mais ne vous laissez pas charmer
Une parfaite illusion Une drôle de machination Il n'existe aucune émotion
La vie peut parfois être bizarre Nous le savons par nos pérégrinations Ne laissez jamais rien au hasard
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Avec ton allure destructrice Tu caches ta nature protectrice Par simple peur et sans raison L'homme a signé ton extinction
Tu es le symbole de la famille Mais aussi celui du solitaire Au sein des tiens tu trouves ta mie Mais pourtant toujours tu erres
Quand vient l'heure des hiboux Se montrent aussi les loups Rendant les hommes fous
Pourquoi donc tant de clichés ? Qu'a t'il donc de plus beau qu'un loup ? Par vos pensées vous m'attristez
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La colère de la mer se fait entendre Sur la baie les vagues viennent s'étendre Femme aussi vieille que le monde Qui tout le temps gronde
Ta douceur est mortelle Ton étreinte est dangereuse Ton âme est immortelle Pourtant ta vue rend nos âmes heureuses
Entendez le son de sa rage Tel le tonnerre lors de l'orage Venant des profondeurs des âges
Hypnotisés par son bleu saphir Veillons à rester sages Afin de ne pas partir
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Il nous faudra un jour Quitter le monde des songes pour toujours Mais rêvons le plus longtemps possible Car ainsi rien ne nous semblera impossible
Laissons la vie suivre son cours, N'essayons pas de la stopper Beaucoup d’embûches sur ce parcours Où nous pouvons trébucher
Fermes les yeux et laisse toi aller Permet à ton âme de voyager Car tout cela ne sera plus lorsque tu seras âgé
Le long fleuve du destin Jamais n'a été endiguer Ceux qui ont essayé sont des crétins
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Dans tes yeux améthystes Je plonge mon regard triste Ton sourire froid comme l'onyx M'a fait plonger dans le Styx
Sur ta chevelure topaze Se sont posés mes yeux saphirs J'en ai perdu mes phrases Lorsque j'ai vu ton sourire
En toi j'ai trouvé un diamant Saches que jamais je ne mens Ton regard est charmant
Avec toi, au jeu de la vie Plus jamais je ne serai perdant Car tu hanteras mon esprit
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Laissez-vous submerger Par toute cette beauté Bientôt les arbres fleuriront Et les fleurs s'ouvriront
Ainsi reviendra le bonheur Et disparaîtra l'hiver Emmenant avec lui sa froideur Et devenant l'hier
Sentez ses milles odeurs Regardez ses milles couleurs Écoutez parler les fleurs
Enfin prend place le printemps Enivrant de ses milles senteurs Et de ses parfums d'antan
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Cela fait si longtemps Le murmure d'un autre temps Cela date d'un autre âge Que je n'ai vu ton visage
Pourquoi suis je incapable De revoir ton regard Alors que je suis capable De voir ton teint blafard
C'est si dur de se souvenir D'un être sur le point de périr D'une âme entrain de mourir
Je veux me souvenir de toi Je veux entendre tes soupirs Afin de ne perdre la foi
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Suis je à jamais condamné ? Peut on vraiment me blâmer ? D'être pour toujours le rêveur D'être à jamais le songeur
Puis je ouvrir les yeux Pour voir la triste réalité D'un monde déjà si vieux A jamais détraqué
Voici les mystère de la vie Que nous ne découvrirons ici Faisons disparaître nos soucis
Car la vie est bien trop courte N'est ce point pour ça que l'on rit Pour que la vie soit moins courte
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Durant chaque nuit je songe A ce mal si bon qui me ronge A cette flèche dans mon cœur A ce sentiment de peur
Pourquoi tant de peine Alors que rien n'est plus heureux Rien n'est plus loin que la haine Que le sentiment Amoureux
Un jour je comprendrai Un jour je me livrerai Un jour je me libérerai
Quand comprendrons nous l'Amour Quand oserons nous dire : je vivrai Sans doute jamais ne viendra ce jour
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Nous ne dirons jamais assez Ce que l'on a au fond de notre pensée Ne nous voilons plus la face Décidons de faire face
Extériorises tes passions Fais nous traverser les âges Emplis nos âmes d'émotions Dévoiles nous ton visage
Tout cela n'est qu'esthétique Aucunement pathétique Des mots simplement mystiques
Douce pensée lorsque l'on rit D'une pensée antique Dévoilons les mystères de la vie
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Appelez-moi rêveur Car quand vient l'heure Quand vient la nuit Je ne pense qu'à ma mie
L'amour est fort cruel Mais l'homme aime en souffrir Cette émotion est si belle Qu'il ne rêve que d'en mourir
Pourquoi tant de larmes L'amour est-il une arme Détruisant les âmes
Je saurai t'attendre Apaiser mon âme Puisses tu enfin m'entendre
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Un sourire dans la nuit Une lueur d'espoir qui luit Un regard en plein jour Le début d'un amour
Un geste insignifiant Une simple attention Pouvant rendre amant Invoquant les émotions
Venant sans être invités Les sentiments ont encore frappé Nous pouvons encore rêver
Osons nous prendre la main Sans voir ce qu'il peut arriver Comme dans un jeu enfantin
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Savoir écouter Pour mieux consoler Parler sans un mot Pour guérir les maux
Livres toi à moi Mon cœur s'ouvrira Mon cœur est à toi Tu te dévoilera
Je suis que sagesse Tout est tristesse J'entends ta détresse
Continue d'écrire Tu retrouveras l'allégresse Tu retrouveras la joie de vivre
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Petite chenille de temps heureux Deviendra papillon et rejoindra les cieux D'une ancienne laideur Naîtra une grande splendeur
Les hommes tels les papillons Aux ailes pleines de visions saines Connaissent des transformations Abandonnant leurs peines
Ne nous retournons plus jamais Gardons en tête ceux que l'on aimait Ceux avec qui l'on respirait
Tout est désormais passé Mais je me souviendrai Car bientôt viendra ma destinée
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Ce soir une fois encore Mes larmes jaillissent de mon corps A toi j'ai trop pensé Sans pourvoir t'aider
Rejettes moi je n'en ai que faire Car jamais je n'oublierai Mon âme est dans tes fers Jamais je ne la libérerai
Pourquoi des larmes T'entendre me fait mal Tu peines mon âme
Accroches toi à la vie Car mes mots sont mes armes Je pleure comme il n'est permis
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Tu es si belle ma rose Que j'en perds ma prose Le cœur ta vue me serre Alors je t'écris en vers
Saches que ta haine Qui te fait souffrir Me fait de la peine A m'en faire pâlir
Pourquoi tant de méfiance N'as tu point confiance Je trouverai la patience
Je trouverai les mots Ou t'écouterai en silence Pour adoucir tes maux
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Une pensée amoureuse Est une pensée heureuse Envoyée dans le lointain Résonnant jusqu'au matin
Pourquoi donc dissimuler L'amour n'est il qu'une rose Qui n'a que trop piquer Qui de sa beauté implose
Qu'est ce que tenir à quelqu'un Si ce n'est pleurer au loin Afin d'estomper les peines de chacun
Je suis encore ce rêveur Qui ne pense jamais au Malin Et qui en toute chose voit le bonheur
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Pourquoi tant de lassitude Je n'avais plus l'habitude Mais mon cœur a encore parlé Et je ne sais comment l’arrêter
Encore une fois j'ai failli Ne faisant que penser à toi Pourquoi l'espoir est si petit Pourquoi n'ai je pas confiance en moi
Une journée en enfer Aux milieu de mes pairs Avec le cœur qui me serre
Je n'en peux plus de cette noirceur Je veux enfin être fier Je ne veux plus que mon bonheur
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Ce soir en regardant le ciel J'ai oublié ce monde cruel En contemplant les étoiles Ces astres cachés sous leur voile
Ces mêmes étoiles brillent dans tes yeux Plongeant mon âme dans les songes Tendant les bras pour exaucer mon vœux Pour vérifier que rien n'est mensonge
La nuit de ses milles lueurs Me laisse toujours songeur Avec mon esprit rêveur
Et soudain comme un mirage En humant la nuit et ses senteurs J'ai cru voir ton visage
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Peut on un jour tricher Si l'on ne veut perdre l'amitié Trichez donc en Amour Pour vous perdre pour toujours
Qui suis je pour vous dire que faire Personne de bien aimable Je vous évite seulement l'enfer Car je sais que j'en suis capable
Rien n'est plus cher qu'un ami Quelqu'un avec qui l'on rit A qui l'on a tout dit
Ne laissez pas le mensonge pervertir Car je vous le prédis L'amitié aussi peut mourir
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Seul dans la nuit Je sombre dans ce puits Ô cruelle solitude Résultante de ma lassitude
Pour toi je me damnerai Pour enfin te voir Pour un simple baiser Pour enfin savoir
Restes près de moi Je repose sur toi Pour ne pas perdre foi
Ô cruel sentiment Pourquoi joues tu avec moi Je sais que tu me mens
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Ô solitude toi qui me faisait tant de bien Aujourd'hui tu me fait souffrir avec un plaisir malin Ton étau me presse le cœur Alors que je ne rêve que de son odeur
Toi, Ô ma muse En tout heure je te vois Je vois que tu t'amuse Et j'en reste sans voix
Ce douloureux désir Ne me donne aucun plaisir Autre que celui de périr
Et lorsque je vois ton visage Je laisse échapper un rire Étouffant mon cri de rage
***
Je lève la tête et je ne vois que le blanc Empreinte d'un temps sans amants Mon âme est elle encore innocente Avec cette image incessante
Je te vois sans cesse Dans mes rêves et en dehors Ne rêvant que de tes caresses Ta présence est d'or
Pour toi je donnerai tout Afin que le temps arrête sa roue Stoppant ce moment pour toujours
Ma tête contre la tienne Dans un rêve, toujours Sous la lune musicienne
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De ce corps à jamais blasé Je me suis emparé pour l'éternité En plongeant dans ses songes Je ne trouve que des mensonges
Tout en l'homme est corruption Tout en lui est perverti Ce problème n'a pas de solution Tout ce qu'il touche péri
L'homme est une moisissure Corrompant la nature Se délectant de sa pourriture
Insultant l'héritage de ses pères Il détruit son futur En détruisant notre mère, la Terre
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Douce objet de ma démence Je souffre de ton indifférence Le nuit, en silence, je pleure Tentant d'apaiser mon cœur
Un jour m'est venue cette folie Arrivant d'ailleurs De toi je me suis épris Dévoilant ainsi mon cœur
Tu me l'as déjà dit je sais Que de toi, je ne pourrais être l'aimé Mais je n'arrive pas à oublier
On récolte ce que l'on sème Chez moi seul, les graines de l'amour ont germées Mais je n'ai plus peur de le dire : je t'aime
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Aujourd'hui le ciel pleure Accompagnant les larmes de mon cœur Le ciel exprime sa peine En pensant à sa reine
Nature et Homme sont semblables Tout deux expriment leurs émotions Cela est inévitable Tout deux perdent la raison
Tout cela est il réel Ces larmes du ciel Preuve d'une souffrance perpétuelle
L'Homme est une créature Aux maux éternels Souffrant comme la Nature
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Alors que je la vois tendre sa main Dans ses yeux je ne vois que le Malin Cachées sous sa chevelure chatoyante Ses lèvres adoptent une allure méchante
Qui es tu vraiment Pour m'avoir corrompu Pour que je pense en pleurant Pour que je me sois ainsi perdu
Et pourtant je m'accroche à ce rêve Ne voulant abandonner mon Eve Pour qu'à ce combat il n'y ai de trêve
Et dans cette nuit noire Je sens bouillir ma sève Me plongeant dans un triste désespoir
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Quelle est cette sensation étrange Que ressent l'homme qui change Se posant des question sur son existence Se demandant si vivre est une chance
En ce monde perverti En cette ère putride La Terre périt Et la Nature se ride
Sommes nous vraiment digne de la vie Pourquoi l'homme rit Alors que ce qu'il touche périt
Pauvre existence démente A quoi nous as tu servi Notre soif de pouvoir est indécente
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Quand la nuit je suis las Pour moi tu es toujours là Chaque fois tu me redonnes envie Tu es pour moi, bien plus qu'une amie
Aime moi comme je t'aime Tu es la plus belle des reine De mon cœur tu portes le diadème Car sur celui-ci tu règnes
Tu me redonnes le sourire Quand rien ne me donne envie de rire Tu redonnes le goût de vivre
Je t'en prie ne pars pas En moi tu sais lire Sans toi, la nuit pleurera
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Ce monde malsain Ne mérite pas ma présence en son sein Cette ère gangrenée Ne m'a aucunement mérité
L'homme est insoutenable Cette créature est famélique Et son engeance est méprisable Cet être est maléfique
Il ne cherche que puissance Ne se souciant pas de la souffrance Sa plus grande engeance
Un jour cette immondice périra De sa si grande indifférence Du sommet de sa gloire, l'homme tombera
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Le temps passe inévitablement Il suit son cours indéfiniment Les jours lentement passent Les années trop vite trépassent
La vie nous joue sa musique La mort ainsi nous enlace Envoûtant de sa grâce mystique Pour qu'on la regarde en face
Ce fleuve au cours infini N'accepte aucun défi Jamais il ne joue avec la vie
Et lorsque nous nous y noyons Nous comprenons qu'enfin tout est fini La vie est un voyage dont la mort est la destination
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La nuit encore avance A cette heure toujours je pense Hier a enfin périt Aujourd'hui commence sa vie
Toujours le temps Son cycle impose Toujours entreprenant Ne prenant jamais de pause
La nuit nous enlace Elle n'est jamais lasse Attendant que le temps passe
La nuit, le rêve commence Lorsque la réalité trépasse Toujours en ces nuits noires je pense
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Les sentiments humains L'héritage du Malin Des souffrances éternelles Que le temps révèle
De si tristes présents Dont l'homme pourtant raffole Ce mal est si tentant Qu'il rend toute âme, folle
Toutes ces viles émotions Dans son cœur sont légions Il souffre de ces tentations
De ces si douces folies Il sera le bastion Jusqu'à la fin de sa vie
***
Je rêve depuis le crépuscule Semblable à une noctule Et maintenant vient l'aube Mais la nuit encore rode
Le songe est si doux La vie est si dure Réveillant de ses coups Pour que le rêve ne perdure
Quel est ce rêve ? Y vois-je mon Eve ? Je veux que cela s'achève
Une dernière divagation Que je parachève Dépourvue de toute émotion
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Ce venin malfaisant Est toujours aussi tentant Le royaume des songes Est le repère du mensonge
Pourtant je m'y perd Je le laisse m'enlacer Je ne peut le faire taire Il me faut le toucher
Ce si triste destin Des vers je serai le festin Avant que je l'ai atteins
L'origine de ma démence Est un rêve lointain Devenu source de ma dépendance
***
Ténèbres labyrinthiques Images véridiques De mon âme souffrante Maintenant démente
Noirceur sans fin Esprit affligé Mon air hautain Ne fait que m’attrister
Je suis un dédale sinistre Qui mène à un précipice Menant aux abysses
Rejoins moi en enfer Cèdes à mes caprices Qu'enfin tu me fasses taire
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Ainsi donc l'on te nomme poésie Un être inanimé mais plein de vie Peu en ce monde te comprennent Saches que ma vie est tienne
J'ose te montrer De façon ostentatoire Car ta si grande beauté Mérite un auditoire
Un jour tu es entrée En moi tu t'es installée Et tu ne veux plus me quitter
Installes toi en mon cœur Viens t'y réchauffer Et contemple mes humeurs
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Pourquoi reviens tu me hanter ? Alors que j'essaye de te chasser Veux tu me faire souffrir ? Au point de m'en faire mourir
Mon esprit est envahi par une image La regarder me fait mal Cette image, c'est ton visage De nouveau mon cœur s'emballe
Toujours je te cherche Et mes larmes je sèche Mon corps s'assèche
De nouveau coulent mes larmes Ces torrents que je lèche Affaiblissent mon âme
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Ne plus vouloir Sombrer dans le désespoir Jouer à un jeu Faire double jeu
Graver les souvenirs Perdre son âme La route pour mourir Pour faire couler les larmes
Ne plus rêver Oublier de songer Songer à oublier
Tu m'a corrompu Laisses moi t'aimer D'un amour ininterrompu
***
Qui je suis ? Quelqu'un qui écrit Pourquoi fais je cela ? Car sans cela je serai las
N'as tu jamais rêvé ? D'être à jamais content N'as tu jamais songé ? D'être toujours hors du temps
Ces vers que je grave Ces mots dont je me gave Ces écrits suaves
Mes textes sont des reflets D'une âme qui s'aggrave D'un homme plein de souhaits
***
Mes vers sont des flèches Que ma plume lèche De ces mots tu es l'arc De mon art tu es le monarque
Le mal qui fut le tien Fît de toi un poète Ce mal aujourd'hui est mien Aussi drôle cela puisse paraître
Tu es le guide de mes mots Tu fus jadis cible de mes maux Pour l'amour d'un corps si beau
Je me prends pour ton héritier Mes mots sont ils si beaux ? Pour que cet honneur, je puisse mériter
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La nuit, vient le doux sommeil Dissimulant jusqu'au réveil Les âmes meurtries Fuyant cette misérable vie
Ce divin temple de noirceur De son aura ténébreuse Fait disparaître la douleur Par son entrave chaleureuse
Doux repos purifiant Pourtant si terrifiant Qui libère les corps déments
Parfois l'on t'esquive D'un regard méfiant Pour que nos pensées,encore, vivent
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Dehors les couleurs naissent Les plus belles fleurs paraissent Aveuglantes par leurs couleurs Enivrantes par leurs senteurs
Cette si belle image Reflète le printemps Semblable à un mirage Venant d'un ancien temps
Oubliez votre rage Regardez ce paysage Observez son visage
Abandonnez vous aux songes Peu importe votre age Pour vous les jours s'allongent
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Tout est temporaire Notre esprit et notre chair Un jour disparaîtront Comme d'éphémères illusions
Tout en ce monde mue Tout ici-bas ce transforme Rien est finalement perdu Tout change de forme
La vie et les sentiments Fanent avec le temps Mais tout est persistant
Petit à petit la vie s'épuise Et le corps devient dément De notre âme oisive
***
La douceur du malheur Le sentiment d'une erreur Commise par inattention Par la faute des émotions
Un mal qui fait du bien Un bien qui fait mal L'un est tien l'autre est mien Je ne suis qu'un faible animal
Voici une autre preuve de faiblesse Car chaque pensée en silence me blesse Mais mes sentiments jamais ne baissent
Cette émotion frappe mon cœur Mais je ne ressens aucune tristesse Car du malheur naît le bonheur
***
Solitude, repos éternel Solitude, tranquillité intemporelle Solitude, retraite spirituelle Solitude, étrange rituel
La quête de solitude Parait être tristesse Mais c'est enfaîte pure plénitude Emplie d’allégresse
Je ne cherche que la paix Alors si triste cela paraît Pour moi cela est gay
L'ermite est heureux Dans sa solitude il se complaît Le déranger serait malheureux
***
Encore une fois je faiblis Cette pensée m'a repris Je sombre de nouveau Dans les profondeurs de mes maux
Les sentiments sont des cordes L'amour en est le nœud coulant Mes émotions sont discorde Mon cœur pleure tristement
Coupez ces vils liens Qui me séparent du rien Plongeant dans ces pleurs salins
Une fois encore reviens la faiblesse Telle une engeance du malin Me plongeant dans un triste allégresse
***
Difficile d'entendre cet appel Sans y perdre ses ailes Des hauteurs nous chutons toujours Pour répondre à cet appel d'Amour
Par cet envoûtant charme Héritage des succubes Vous avez pris mon cœur, ma dame Sans cesse cela me perturbe
il n'y a que vous que je veux Et pour cela je m'en veux Victime du sentiment amoureux
Peut être est ce égoïsme De vouloir, enfin, être heureux Preuve de mon égocentrisme
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| Messages : 20 Date d'inscription : 19/04/2014
| Sujet: Re: Divagations d'une plume Sam 26 Avr - 3:51 | Maze | | J'écoute la voix de la nuit Me dévoilant qui je suis Du crépuscule jusqu'à l'aurore Mes pensées sortent de mon corps
Les fantômes de l'espérance Viennent hanter ma tranquillité Je crois en ces rêves de chance J'y puise ma vitalité
Je reste ainsi Écrivant ma vie Telle une poésie
La vie est un livre Un livre que l'on écrit Nous poussant à vivre
***
Rien ne sert de se morfondre En attendant que le monde s'effondre Partir avant une déception Est ce une solution ?
Jamais je ne fuis Mais toujours je m'éclipse Me réfugiant dans le nuit Rejoignant mes vices
Et ainsi je regarde Je baisse ma garde Et j'y pense par mégarde
Je scrute les ténèbres Et enfin je m'évade Avec un regard funèbre
***
Les jours passent Et je m'en lasse Je m'ennuie de ta présence Rien d'autre n'a d'importance
Cet état que jadis j'affectionnais Et qu'aujourd'hui je déteste Pour t'avoir je me damnerai De ton amour je ne veux qu'un zeste
Je ne veux que ton cœur Avant que le mien ne meurt D'avoir trop d'ardeur
Je me suis offert à toi Telle une âme sœur Je ne veux que toi
***
Ne m'abandonnes pas Promets-moi que tu resteras Je m'en remet à ton sort Ton amitié est un trésor
Plus précieux que mille diamants Plus beau que mille roses Je ne mens pas avec les sentiments En ton cœur le mien repose
Contemples moi Et oses me dire pourquoi Je ne crois plus qu'en toi
Tu m'a un jour écouté Tu m'a redonné la foi Et depuis, je ne peux te quitter
***
Je la veux Mais je ne peux La raison empêche Ce que le cœur recherche
Mes yeux la regardent Mes mains ne peuvent l'attraper Mon cœur de nouveau baisse sa garde Ma raison encore m'interdit de la toucher
Le cœur et la raison Toujours en opposition Comme une éternelle punition
Une violente sentence Pour une si douce émotion L'amour sera donc ma pénitence
***
A ce monde je suis enchaîné Avec toi je me suis évadé De cette prison de chair A mon âme tu es chère
Comprends tu vraiment A quel point tu es précieuse Le plus précieux des diamants Que je convoite d'un air malicieux
Je veux te conquérir Avec toi je veux rire Je veux te servir
Je te veux près de moi Je ne cherche d'un sourire Je ne tiens que trop à toi
***
Charmante splendeur Lilith de mon cœur Or de mes pensées Écoutes moi te parler Entends mes paroles J'aime ces pensées de toi Entourée d'auréoles Trouves moi Assèches mes larmes Interromps mes sanglots Ménages ton être si beau Embrasses mon âme
***
Je crie partout ici bas Mais elle ne m'entend pas Je ne retiens plus mes mots Ils coulent tel des flots de sanglots
Ce silence assourdissant Est il preuve d'indifférence ? Mon cœur souffrant N'est il que cible de ma démence
Je ne suis qu'un fou Un fou qui s'en fout Aucun problème ne se résout
Je marche vers l'inconnu Les ténèbres sont partout Mais je ne regrette pas d'être venu
***
Cette distance qui nous sépare Empêche ce regard Le regard de la passion Un regard plein d'émotions
Ce précipice qui nous éloigne Renforce mes croyances Je veux que tu me rejoignes Laisses moi rien qu'une chance
Je te vois Regarde moi Crois moi
Je ne veux que ton attention Je ne veux vivre sans toi Laisses moi céder à la tentation
***
J'écoute le murmure du silence J’entends la voix de la souffrance Je recherche le sentier de la libération Je cherche à oublier toutes ces émotions
Je ne suis plus ce cercueil de pierre Pour lequel on me prenait Apparence dont j'étais fier Savaient ils que je mentais ?
Je marche dans sa direction Mais je ne connais ma destination Je sais que je vais perdre la raison
Je suis le seul écrivain de mon histoire Moi seul en assure la narration Du moins c'est ce que j'aime croire
***
La pluie que l'on regarde d'un air soucieux N'est rien de plus que les pleurs des cieux Les âmes tristes de l'au delà y versent leurs sanglots Abreuvant les poètes en leurs donnant des mots
Ces larmes qui coulent en torrents Rappellent à jamais un éternel chagrin Alors que les hommes sont contents Les êtres divins contemplent d'un sourire malsain
Le dôme céleste se pare de noir Le noir qui vient lorsque le jour devient soir L'homme ferme les fenêtres de son histoire
Le miasme maléfique de cette ère de malaise Est source de la tristesse du ciel, il faut le croire L'on ne pourra connaître que l'enfer et sa fournaise
***
Je fus jadis un loup solitaire Vivant une vie prospère Un golem de marbre Qui mesurait ses palabres
Puis un jour je t'ai trouvé Et je ne sais pourquoi j'ai ôté mon masque Et mes mots se sont mis à couler Ma poésie, de mes mots, est la flasque
Les larmes coulent Mes mots en découlent Et avec je me saoule
Je m'en suis retrouvé grandit Et devant toi je m’agenouille Et je ne me relèverai qu'à la fin de ma vie
***
Tends moi la main Et partage ton chagrin Je pleure des larmes Qui ne viennent pas de mon âme
Pourquoi est ce que mon cœur souffre Alors que mon âme est saine Pourquoi est ce que je marche dans ce gouffre Alors que je n'ai aucunes pensées malsaines
Cela m'arrive quand je t'écoute Je ne peux m’empêcher de prendre cette route Je t'en prie ne pars pas à la déroute
Que puis je faire pour que tu retrouves l'envie L'envie de reprendre la route L'envie de vivre la vie
***
Je marche sur le chemin Qui me mènera jusqu'au demain Un jour seras tu près de moi ? C'est une chose en laquelle je crois
Je dérive sur l'océan de l'avenir Dans mes rêves tu es un trésor Que je dérobe pour ne pas périr Ton amour serait d'or
Et toujours je grave Par l'encre, mes palabres En des écrits suaves
Mes yeux plongeront dans les tiens Je sens mon cœur qui s'aggrave C'est une chose à laquelle je tiens
***
Seul au milieu de la nuit Je contemple mon ennui Et seul je voyage Ne voyant que son visage
Mon cœur, de cette solitude Est à jamais blasé Elle n'est plus la béatitude Que j'ai jadis cherché
Mon âme encore erre Dans la nuit, mon repère Voulant redevenir prospère
Et de mes mains Je touche cet espoir salutaire Que je rêve pour demain
***
Je pleure des larmes d'encre Et j'écris tel le pire des cancres Car aux travers de mes poèmes C'est toi que mes mots aiment
Par ces larmes je grave mes sentiments Des larmes qui jamais ne sèchent Devenant le torrent de mes tourments Qui seul ta présence assèche
Et lorsque ces torrents sont dans mon cœur Les sentiments regagnent leurs saveurs Me faisant t'aimer avec tant d'ardeur
Je ne peux vivre sans ces larmes Qui me font sortir de ma torpeur Je t'aime de toute mon âme
***
Je ne cesse d'écrire Je montre ce que je peux ressentir Je laisse ma plume dériver Je la laisse écrire mes pensées
Mon cœur s'enflamme lorsque j’écris Lorsque je pense à ta chevelure de feu L'amour est cet incendie Dans lequel je brûle en criant ce que je veux
Les flammes de mes sentiments L'incendie de ce que je ressens Les brûlures de mon esprit dément
***
J'écoute le silence de cette salle froide Et j'abaisse ma garde par mégarde Alors que mon esprit était occupé ailleurs Mes pensées vers toi se tourne avec chaleur
Je ne peux plus ne pas penser à toi Je n'arrive pas à laisser mes pensées autre part Car toujours ta splendide image vient à moi Traversant ce gouffre qui nous sépare
Je ressens ce terrible bonheur Né de cet horrible malheur Qui revient toutes les heures
Mes doigts dans les flammes de ta chevelure Image de mon esprit rêveur Ne craignant plus les brûlures
***
Les mots ont un grand pouvoir Pouvant donner de l'espoir Pouvant montrer les sentiments Et exprimer ce que l'on ressent
Les mots qui viennent du cœur Sont plus purs que ceux de de l'esprit Les premiers écris avec ardeur Les seconds écris avec philosophie
J'aime écouter ses mots Qui parfois apaisent mes maux Alors que rien pourtant ne parait beau
Mes palabres quant à elles Parlant d'Amour comme un fléau Ne sont enfaîte destinées qu'à elle
***
Nous avons enfin pu nous les dire Ces mots si durs à faire sortir Nous avons mis du temps S'en ne fut que plus resplendissant
Je te le dis encore, je t'aime Et je resterai près de toi Tu me l'as dis enfin que tu m'aime Et tu seras toujours près de moi
Même si le lointain nous séparera Des lettres l'on s'enverra Ces mots doux que l'on se dira
Le temps à fait son œuvre Et jamais l'on oubliera Un tel chef d’œuvre
***
Maintenant que je sais pourquoi Ton comportement restait coi Et pourquoi tu gardais le silence Ça ne fait qu'accroître ma douce démence
Je ne peux toujours pas Me retenir d'écrire Lorsque je pense à toi Aujourd'hui avec le sourire
Je tiens à m'exprimer Toujours pour parler De celle que j'ai tant quêter
Je rêve de toi tout le jour Puissions nous enfin nous retrouver Et mes nuits tu hantes toujours
***
Chaque pensée de toi Consume une partie de moi Mon amour est obsessionnel Et tu es si belle
Je rêve que mes lèvres se joignent aux tiennes Et qu'enfin nous nous enlaçons Aux lueurs de la nuit musicienne Afin d'exorciser cette passion
Je cède une fois de plus à la folie En pensant à toi ma mie Nous pouvons lier nos vies
Une fois de plus je montre ma démence En avouant mes envies Ton amour est ma pénitence
***
Le silence de l'ennui Quel cruel ennemi Un océan d'allégresse Un îlot de tristesse
J'entends mes pas Dans l'océan de ténèbres Que se passe-t-il, je ne sais pas J'écoute cette musique funèbre
Pourquoi cette soudaine mélancolie ? Quelle est cette soudaine perte d'envie ? Je ne sais pas de quoi il s'agit
Sentiment d'un pressentiment Venu soudainement à mon esprit J'espère que celui ci ment
***
Qu'est-ce que la jalousie ? Si ce n'est du cœur, le cri D'un amour inaccessible Mais toujours possible
Mon cœur est sien Mais le sien n'est pas Encore tout à fait mien Mais pourtant je ne renonce pas
Je pousse un cri d'espoir Qui repousse le désespoir En me faisant y croire
Une part de son cœur m'aime J'ai enfin pu le savoir Savoir que quelqu'un m'aime
***
Je me perd dans ses yeux si beaux Cet océan possède la plus pure des eaux Mon regard se perd dans ses profondeurs Et accroît mon amour de rêveur
Ses yeux si particuliers Sont les siens Celle que j'ai tant aimé Et que j'aimerai encore plus demain
Cette mer de rêves Reflète l'âme de mon Ève La plus belle des reine
La plus belle des gemmes J'en perd ma verve A force de dire que je l'aime
***
Cette douce douleur Pénètre mon cœur Avec tant de force La contenir je m’efforce
Brusquement tu m'es revenue Une pensée s'en est allée vers toi T'est elle parvenue ? A toi qui est si loin de moi
Un souffle rêveur De nouveau je suis songeur D'aimer ta tendre douceur
Cette nuit encore Amoureuse est mon humeur Pendant que mon âme me dévore
***
Dehors il fait si froid Et toujours je pense à toi Ces pensées me réchauffent Et mon cœur s'échauffe
Le ciel de nouveau pleure Des larmes célestes Qui nourrissent mon cœur Et lui empêche toutes paresses
Encore une pensée Embellissant cette froide journée Déjà bien entamée
Encore une fois je tend la main Pour saisir cette image rêvée Que je n'attraperai que demain
***
Allongé dans cette herbe Loin des ténèbres En cette douce journée Je pense à cette si belle déité
Le souffle du vent Envoûte mon esprit Et arrête la roue du temps Pour que l'on profite de cette vie
Je me laisse envahir par cette douceur Et accepte ce doux bonheur Il n'y a ici aucune erreur
Mes pensées s'échappent vers le lointain Afin que mon âme de voleur Te ramène comme butin
***
Pulsation incontrôlable De mon cœur malade Lorsque je pense à cette dame Pour laquelle je me damne
Battement accéléré De la source de ma vie Pour celle dont la beauté Me remplit d'envie
Je le sens battre Sans que je puisse débattre De mon esprit folâtre
Je ressens sa complainte Lorsqu'il bat pour celle que j’idolâtre Il ne veut qu'une douce étreinte
***
Je nage dans un océan de noirceur Un monde où tout ne semble qu'horreur Ma route traverse les ténèbres Me menant vers un horizon funèbre
Un long chemin de souffrance Le chemin de la vie Une route menant à la délivrance La route vers l'oubli
Dans ce monde malsain Rien ne sert de tendre la main Car l'on te crachera dessus demain
Seuls nous marchons vers l'avenir Nous ne sommes que des pantins Qui ne vivent que pour périr
***
En ces terres isolées Je me sens acculé En cette contrée mirifique En ces lieux oniriques
Je m’enchaîne à ces rêves Pour ne plus quitter ce monde Je sens bouillir ma sève Je regarde ces chaînes qui fondent
Le monde de l'imagination On y révèle nos émotions On y contemple des illusions
La contrée de notre esprit Là où naissent les hallucinations Là où naissent nos envies
***
Mon art est mélancolique Parfois même tragique Mais je ne cesse de pleurer des mots Des larmes d'encre qui apaisent les maux
Mes vers sont des appels Poussés tel un cri Vers celle que j'appelle Et qui m'emplit d'envies
Susurrement habile Cri subtil Voix à peine audible
Ma poésie est faite de chuchotements De murmures inaccessibles S'intensifiant avec le temps
***
Je te pensais différente Quelle erreur insultante Tu es simplement unique Une personne magique
Ta douce beauté Et ta gentillesse N'ont d'égales que ta sensibilité Et ta délicatesse
Un ange véritable Rien de plus aimable Que ta personne si agréable
Voici donc un énième poème Un autre texte sentimental Pour te dire : Je t'aime
***
Les cieux versent des larmes Des sanglots qui attristent mon âme Et je regarde ces flots s'écouler En pensant à toi, mon aimée
Comme le ciel, je pleure Il s'écoule de moi, des larmes d'encre Qui par leurs flots apaisent mon cœur Ces rivières sont toutes, auprès de toi, convergentes
Je regarde ce ciel gris Qui encore m'emplit d'envies Et toujours mon amour grandit
Ce temps est toujours propice aux sentiments De nouveau ils emplissent mon esprit Portant mes pensées vers ton être si charmant
***
Douce mélodie De ce silence béni Nul son ne vient perturber La dérive de mes pensées
Un lieu calme Un endroit sans bruit De mes pensées j’entends le vacarme Nul autre son que celui de mon esprit
Mes pensées sont près de toi De nouveau j'en perd ma voix Et j'use de l'art de l'émoi
Et alors de nouveau j'écris Penses tu à moi En ce doux midi
***
Que je suis las D'être là Mon corps s'endort Et mon esprit en sort
Je fuis cette lassitude Je cherche la tranquillité Je recherche la béatitude Je la trouve dans mes pensées
En stase léthargique Je rejoins ce monde magique Où il n'existe aucun tragique
Et je rêve en étant éveillé Mon esprit, dans in monde onirique Je ne vois pas le temps passer
***
De nouveau, le feu s’empare de moi Qu’ai, je fais, pour ne point perdre foi De nouveau, ces flammes me tourmentent En pénétrant mon cœur dément
Sa toison flamboyante Hante de nouveau mon esprit Cette nymphe charmante Est toujours muse de mes écrits
Ainsi donc, mon encre est revenue Je pensais l’avoir perdu Je ne suis qu’un parvenu
Ô douce enfant De laquelle je suis éperdu Bientôt, cela fera un an
***
Mes yeux doucement se ferment Me faisant voir ce que mon cœur renferme Tout n’y est que désordre Et je ne sais comment y remettre de l’ordre
Mon esprit engourdi par le froid Renferme ma raison Mais mon âme en émoi Me fait céder à la passion
Ses mots si doux Sont semblable à des bisous Je n’y vois aucune faute de goût
Et encore, j’attends ma reine Je divague toujours Mais je n’ai plus de peine.
***
Voici le centième poème Pour celle que mes mots aiment Ô muse de mes écrits Ma plus fidèle amie
D’abord une poésie de larmes Puis des écrits devenus joyeux Comme éloges à ses charmes Qui toujours me rendent heureux
Aujourd’hui, cela fait un an Que j’aime ses yeux charmants Et ses cheveux flamboyants
Elle m’a appris à écrire Et par tous les temps Elle me rend le sourire *** Nous surgissons des ténèbres En tonnant des hymnes funèbres C’est glaive à la main Que nous chassons le Malin
Que l’ivresse fasse tourner les têtes Que l’allégresse emplisse les âmes Nous ne sommes que les fils de la bête En ce monde, tout se résout par les lames
À quoi cela sert-il de débattre ? Lorsque nous pouvons combattre Est-il nécessaire de se battre ?
Nous n’écoutons plus les anciens En ce siècle patraque La paix ne signifie plus rien
***
C’est dans les nuits profondes Que mon cœur gronde Et mon âme l’écoute En ces nuits trop courtes
Elle est cet ange Tombé du ciel Je suis telle une mésange Volant auprès d’elle
Joli papillon aux ailes d’ébènes Mon aimée, cette si belle sirène Qui sur mon cœur, règne
Pour vous je volerai jusqu’aux cieux Vous, ma jeune et belle reine Je me sacrifierai pour vos yeux
***
Voyagez aux tréfonds de mon esprit Là où mes rêves prennent vie Sachez que ce monde onirique Est la source de mon art mélancolique
C’est des profondeurs de mon être Que mes palabres surgissent C’est de ce que je ne laisse paraître Que mes poèmes jaillissent
Toujours je m’isole dans mon monde J’y cultive une encre féconde Me permettant d’écrire ce que mon cœur gronde
Toujours je plonge ma plume dans mon encrier Mes mots retranscrivent mes idées vagabondes Et laissent mon âme s’exprimer
***
Lorsque je nous vois demain Nous ne faisons qu’un Unis par un amour Durant pour toujours
Tu es ma seule envie La seule que je désire Celle qui me maintient en vie Celle avec qui je veux vivre
Ma louve, tu es si belle Pour toi, je déploie mes ailes Je te protège en te recouvrant d’elles
Je ne veux plus te laisser Mes sentiments sont immortels Je ne peux cesser de t’aimer
***
Ô ma belle amie Toi qui toujours me souris Toi qui me remonte le moral Quand tout va mal
Je sais que je parle peu Que je m’exprime rarement Sans doute suis-je peureux D’avouer ce que je ressens
Mais lorsque ma bouche s’ouvre Et que pour toi je me découvre Tu es toujours là pour moi, tu le prouve
Tu es le plus précieux des diamants Que toujours je trouve De plus en plus charmant
***
De nouveau revient la pluie Et je pense à celle qui est partie Mes larmes de tristesse Se dissimulent dans ma forteresse
Mon cœur a si mal La haïr, j’ai essayé Cela m’ôte le moral Je ne peux que l’aimer
Les sentiments sont un calvaire Que ne cessent de conter les vers Elle est ce que j’avais de plus cher
Cachés, mes yeux pleurent Suis-je condamné à la misère ? Pourrais-je guérir mon cœur ?
***
Venant des noires contrées Aux confins de l’obscurité Là où même le soleil gèle Au royaume des glaces éternelles
Nos vies ne sont que ténèbres La moindre lumière nous brûle les yeux Les milles dieux que l’on célèbre Nous font devenir courageux
Que sonnent les tambours Battons-nous avec bravoure Que viennent les vautours
Chantons nos hymnes guerriers Mobilisez vos bourgs Il est l’heure de guerroyer
***
Ma plume retrouve l’encrier Pour de nouveau graver Par des vers aimants Mes plus profonds sentiments
Voilà que renait cette douce émotion Ravivée par de simples palabres Clamant toute mon adoration Par laquelle je sculpte mon marbre
Ainsi va le cercle de la vie Faisant renaitre nos envies Pour que nos cœurs soient ravis
Je me damnerais pour ses jolis yeux Me sacrifierais pour une bouche qui sourit Et m’abandonnerais à la caresse de ses cheveux
***
Mon art n’a pas de frontières Ma plume ne souffre d’aucune barrière C’est de l’autre côté de la manche que j’écris En ayant toujours les mêmes envies
Si loin, mes yeux ne peuvent la voir Mais je la vois dans mes pensées Il suffit simplement d’y croire Pour sentir ses doux baisers
Ce que je vois au loin ? La chaleur du demain En ce lieu lointain
J’use une nouvelle fois de mon encre Pour encore tendre la main Pour ne jamais perdre mon ancre
***
Je suis un jour entré dans le monde des rêves Et je n’en suis jamais sorti grâce à mon Ève Et par mon encre, je décris mes songes C’est dans l’océan d’Amour que je plonge
C’est sur cette si profonde mer Et ses torrents d’émotions Que j’aime toujours autant me perdre Pour laisser libre court à ma passion
Ces si doux sentiments Faisant de nous des amants Un couple si charmant
Ô belle et douce muse Aux charmes enivrants Tu n’as nul besoin de ruses *** ________________________________________ Cet endroit est si calme Pourtant entouré par un tel vacarme C’est en fermant les yeux par habitude Que j’y retrouve une plaisante plénitude
Dans cette nature urbaine D’un calme tourmenté On retrouve le zen D’une forêt enchantée
Pour un temps, source ce mon inspiration Ce lieu habite mille passions Il suffit d’y faire attention
Aussi paradoxal que la vie J’y perds mes horizons Et j’en oublie mes envies
***
De nouveau revient la colère Celle qui referme mon cœur de pierre Tu m’as fait redevenir de marbre Pour moi, tu n’es plus qu’un cadavre
Mon encre redevient noire Ma plume est taillée dans un de tes os Encore un être dénué de savoir Dont je jette le corps à l’eau
Mon art redevient sombre Écrit dans les ombres D’un cœur qui gronde
J’ai envie de t’arracher les ailes Pour te faire tomber dans les catacombes Mais simplement, de ma vie, je te balaye
***
Voulez-vous savoir qui je suis ? Un être empli de mélancolie Un ange aux ailes déchirées Un diable aux cornes brisées
Je suis le loup solitaire Qui, ayant quitté sa meute Ne trouve pas sa place sur Terre Et se tient loin des émeutes
On ne peut perdre ce qui nous a déjà été retiré Encore faut-il un jour l’avoir déjà possédé Je passe ma vie à la rechercher
J’essaye de regarder vers l’avenir Mais ce que je vois est brouillé Et je me lasse de souffrir *** Mes palabres sont toujours les mêmes C’est mon être que je sème Mais si la récolte est confuse C’est que tu n’es plus ma muse
Tu dis que tu ne me comprends plus M’as-tu seulement un jour compris ? Depuis le jour où l’on s’est connu Lorsque j’ai fait de toi mon amie
Je ne t’ai pas seulement aimé Je t’ai follement adoré et désiré Et par toi, j’étais passionné
Mais tu as perdu ma confiance Depuis que tu m’as poignardé Je ne puis plus te parler sans méfiance
***
J’en reviens à ma muse originelle Cette rose toujours aussi belle Celle qui, pour moi, a toujours été là Même lorsque, d’être ici-bas, j’étais las
Cette douce chevelure de feu Pour laquelle j’ai tant écrit Celle dont, un jour, j’ai été amoureux Celle pour laquelle est née ma poésie
Le temps est passé depuis Et aujourd’hui, j’en souris Tu es si précieuse, mon amie
Et même si parfois je garde le silence Le simple fait que tu sois là me suffit Je n’ai besoin que de ta simple présence *** Je me demande parfois Si parfois on pense à moi Pourquoi ferait-on cela ? Je ne fais rien pour ça
En ce monde, je ne sers à rien Je vais d’illusions en déceptions Je ne fais que sombrer dans le chagrin Voici ma terrible malédiction
Que fais-je ici ? Si ce n’est me lasser de la vie J’aimerais sortir de cette mélancolie
Partir sans rien dire L’une de mes profondes envies Que sans rien dire, on me laisse partir *** Je n’ai jamais rédigé de poésie C’est toujours elle qui m’a écrit Toujours venant à moi Sans jamais forcer quoi que ce soit
C’est de ma plume intérieure Écrivant au son d’une mélopée Que j’ai avoué mes peurs Sans peur d’être jugé
Cet art mystique Aux origines antiques Que je veux mélancolique
Toujours, j’en ai abusé Pour mes pensées oniriques À chaque fois que j’ai pleuré d’aimer. *** ________________________________________ Un hymne funéraire Une mélopée mortuaire J’entends le chant des anges de la mort C’est lui, qui tous les soirs, m’endort
Et lorsque j’ouvre de nouveau les yeux Je ressens toujours les mêmes souffrances Celles qui anéantissent tous vos vœux Quelles que soient vos croyances
Ces maux qui me déchirent les entrailles Qui, par d’invisibles coups, me mitraillent Et m’infligent mille entailles
De la vie, je perds peu à peu toute notion Je regarde ces ténèbres qui m’assaillent J’avance sur le chemin de l’autodestruction *** C’était il y a un an J’osais avouer mes sentiments Te souviens-tu de cette nuit ? Lorsque mon cœur épris a frémi.
Une année est passée Depuis ces simples mots Mais cela s’est subitement terminé Engendrant bien des maux
Sans doute suis-je fou d’espérer De pouvoir de nouveau t’enlacer Revenant au temps où nous nous sommes aimés
Quelle douce maladie Que de rêver À en sombrer dans la folie *** Ma haine est perpétuelle Ma colère est solennelle Tout cela à cause de toi Et c’est par mon art que je te foudroie
Déguerpis hors de ma vue Fuis loin de cette vie Avant que je te trouve et te tue En ce monde, tu n’es pas à l’abri
Éloigne-toi de ma promise Car c’est ma lame que j’aiguise Ne fais pas de bêtises
Devant moi, baisse les yeux Mets-toi à genoux avant que je te les brise De ce combat, tu ne peux être victorieux. *** Lors de ces silencieuses nuits Où ne résonne que la pluie Jadis, j’aimais ta présence Aujourd’hui, je pleure ton absence
Les ténèbres lunaires reviennent C’est le retour des froides nuitées Où je me rappelle que tu fus mienne Où je me dis que j’ai simplement rêvé
Où es-tu beau papillon ? N’étais-tu qu’une illusion Échappée de mon imagination
Je me damnerais pour te revoir Pour libérer de nouveau toute ma passion Je caresse ce doux rêve illusoire *** C’est ainsi que revient ce blanc linceul Me rappelant comme il fait froid d’être seul Le retour des paysages enneigés Fait revivre les moments passés
Toujours isolé dans ma bulle À méditer sur l’essence de mon être Observateur du présent, je prends du recul Attristé par ces temps, je me replie dans le mal-être
Où sont les anges dessinés dans la neige ? N’y a-t-il que des démons qui émergent ? Ma foi, lentement, se désagrège
Mon âme n’est que mélancolie La tristesse m’a emmené dans son sombre manège Mon être se plonge dans une interminable léthargie *** Je ne sais ce qui me retient De ne pas lui lâcher la main Pourquoi suis-je toujours là ? Alors que l'on se fiche de moi
Celle en qui j'ai le plus confiance Pourtant, celle qui m'a le plus menti Pourquoi ne puis-je ressentir de méfiance ? Alors que nombre de fois elle m'a trahi
Depuis peu, je suis en colère Pourquoi ? Je ne sais guère Et peu à peu, dans la haine, je me perds
Je souffre qu'elle ne soit plus mienne Et, s'il le faut, je me jetterais dans les flammes de l'enfer Pour qu'elle le redevienne
*** J’écoute le silence de la solitude Sourd face au vacarme de la multitude J’avance encore dans les ombres Aveuglé par cette sombre pénombre
Je suis perdu dans le jeu de la vie Conscient de mes chaînes Impatient, j’attends la fin de la partie Pour enfin oublier mes peines
Je ne trouve aucunes solutions A mes sombres questions Verrais-je un jour ma libération ?
La force, peu à peu, m’abandonne Silencieuse sera ma disparition J’entends déjà les anges qui chantonnent
*** Pourquoi ai-je toujours peur D’avouer ce que veut mon cœur Est-ce de la faiblesse ? Que de vouloir un peu de tendresse ?
La nuit, je rêve d’or cuivré Mais je n’ai guère l’allure de Bellérophon Et lorsqu’il est temps de se réveiller Tout n’est finalement qu’illusion
Je ne sais ce qu’il adviendra Je ne sais ce qu’il se passera Est-ce que ce rêve se réalisera ?
Je suis mon seul et unique ennemi Pourtant, je ne sais qui vaincra Du couard ou du hardi
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| Messages : 20 Date d'inscription : 19/04/2014
| Sujet: Re: Divagations d'une plume Ven 2 Mai - 2:48 | Maze | | Un effroyable recommencement Toujours ce mal incessant Serai-je capable un jour De partager cet amour
Le zéphyr vient me caresser Mais ce doux vent est traitre C’est en tempête qu’il va se transformer Me faisant regretter d’être
Sans cesse, je tends la main Attendant un futur incertain Comment puis-je être serein ?
Encore une fois, c’est une peur Qui me fait plonger dans le chagrin Et devient source de mon malheur |
| Messages : 20 Date d'inscription : 19/04/2014
| Sujet: Re: Divagations d'une plume Dim 18 Mai - 1:29 | Maze | | C’est grâce à mes mots Que je me libère des maux J’aimerais que tu me fasses confiance Mais je ne ressens que de la méfiance
Pourquoi me parler d’elle ? Alors que je ne vois que toi Il n’y a que toi d’assez belle Pour recueillir mon cœur maladroit
Il est vrai que je peux te comprendre Mais tu ne fais que te méprendre C’est toi que je viendrai prendre
Je ne te demande que de m’ouvrir ton cœur C’est de toi dont je viens m’éprendre Je ne veux rien de plus que ton bonheur |
| Messages : 20 Date d'inscription : 19/04/2014
| Sujet: Re: Divagations d'une plume | | | |
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