A peine lever la voilà qu’elle retrouva sans langue, j’aime mieux ça ~  Je l’écouter sans la regarder, sentant bien que son bras devenais mou, presque plus sûre d’elle.

"J-je ne sais pas M-maître ! Je vous le jure ! J'ai tout oubliée, un accident de voiture, après des scientifiques m'ont transformé, c'est tout ce que je sais ! Si-s'il vous plaît, ne m'abandonnez pas, laissez-moi vivre avec vous, dormir avec vous ! Pi-pitié !"

Alors voilà le fin fond de la vérité ? Tout ce silence pour ça ? J’en suis presque déçu, j’ai presque envie de lui foutre une gifle pour tout ce cirque pour rien au final…Je l’a vit ce mettre un terre, apeuré comme une souris dans les pattes du chat, cherchant un point d’aide pour fuir. Je soupirai, la prenant dans mes bras.

- Alors c’était compliqué de me le dire ? Je veux juste te comprendre, je ne suis pas méchant, je veux savoir pour mieux agir. Ne vois pas en moi le méchant que tu as connu juste l’animalerie, mais comme celui qui ta retiré de ce cauchemar.

Je lui retire son tee shirt, la portant jusqu’à la salle de bain lui montrant là ou anciennement il y avait ses cicatrices.

- Regarde, il n’y a plus rien, c’est magique non ? Je ne suis pas là pour te faire du, mal, seulement si tu es d’accord. J’ai l’air méchant et mauvais, mais je suis aussi passer par là. D’humain à hybride. Alors ne me cache plus rien, je veux tout savoir de toi, de tes humeurs tes envies tes sentiments. Je suis ton maître, tu te dois de tout me dire, alors plus de silence. D’accord ?


Je lui remis son bandeau sur l’œil, lui essuyant ses yeux humide et apeuré. Lui remettant son habit correctement, la regardant d’un regard plus doux, comme le regard paternel sur sa fille qui vient de se faire larguer par le gros boloss du quartier. Bien que sa peau me fiat l’effet d’un viagra pour les vieux, je me retiens, je ne suis pas celui qui viole la première hybride qui passe par là. Après tout j’ai un code d’honneur, si elle en a envie, elle me le dira, alors les choses sérieuses commencerons, mais pas avant, pas avant d’avoir ses mots si doux à mes oreilles.

Je la regarder plus apaisé, mais la colère gronde encore au fond de moi.

- Allez oublions ça, tu m’as dit ton passé le bandeau restera sur ton œil, sache que moi je ne le trouve pas moche, puisque j’ai le même, si l’envie t’en prend tu pourras mettre d’autre. Seulement si tu en a envie. Maintenant allons en ville, j’aimerais t’acheter des vêtements et des objets dont tu aurais besoin au quotidien. Ne t’en fait pas, en dehors de cette maison, je te protégerais personne ne te ferra du mal, tu en a ma parole, alors vient. On te prendra aussi un collier avec ton nom, afin que tu te promènes librement en ville sans que le monde te touche.

Je lui tends la main, attendant qu’elle la prenne pour aller dans ce monde extérieur, pour lui acheter des vêtements, afin qu’elle soit à l’aise avec des vêtements neuf et propre.

Elle l'écoute, tout le long elle l'écoute parler. Alors il ne va pas l'abandonner ? La voilà rassurée. Elle se tait, elle hoche simplement la tête de haut en bas, lentement, comme par mécanisme, les yeux rivés sur le sol. De plus en plus, il a l'air gentil, presque attentionné envers elle. Elle aimerait le croire, elle le veut, et peu à peu, elle lui fait confiance au fur et à mesure qu'il parle. Il parle bien. Le on qu'il a prit se veut rassurant, doux, et à ses oreilles, cela sonne juste. Alors elle le croit.

Elle se laisse déshabiller, puis emmener, sa propre main tenant le poignet de l'homme qu'elle ne voulait pas quitter, peut-être par peur de l'inconnu, et n'osa d'abord pas se regarder dans la glace, n'arrivant pas à assumer son corps. Qu'est-ce qu'elle n'aimait pas ? Et bien d'abord, son côté chien. Sa queue poilu d'un pelage bleuté se balançait doucement derrière elle, signe qu'elle commençait à prendre confiance, en lui, mais aussi et surtout en elle. Alors seulement, elle leva les yeux et se regarda. Aussitôt, elle vit son oeil, blanc, quelle horreur ! Une immonde chose morte dans une chose vivante. Ca la répugne totalement. Puis elle regarde le reste. Ses jambes, nues, grelottantes un peu, imberbe, pas élancée mais fine, ce qui ne leur donne pas totalement un effet de petites jambes. Puis son buste. Normal. Avec une poitrine ronde, comme des pommes, et non pas en poire. Elle trouve ce genre de poitrine moche. Elle se demande comment lui les préfère.

Et puis enfin, son visage. Ses lèvres, fines, rosées, mais pâle, son teint blafard, des yeux ternes, tout en elle représente la joie de vivre. Oui, c'est bien de l'ironie. Et puis la note coloré dans l'ensemble, ses cheveux bleu. Une fois qu'il eut finit de parler et de mettre son bandeau, elle se tourne vers lui, tournant dos à ce reflet si pathétique d'elle-même. Elle hoche doucement la tête, puis va chercher des vêtements à peu près potables pour elle, et s'habille tandis qu'il continue de parler, puisqu'elle a bien comprit qu'ils allaient faire des courses. Une fois prête, elle retourne à ses côtés, sans un mot, puis prend sa main dans la sienne, plus douce, plus petite. Au final, à ses côtés, elle se sent bien, en sécurité. Alors qu'avant, avant ses mots pleines de gentillesses et de promesses, elle en avait peur. Il semble cependant assez colérique, mais il a aussi l'air de se contrôler.
Puis, elle ne peut pas y résister, et se blottit contre lui. Enfin, elle le laisse, et va jusqu'à la porte d'entrer, pour sortir.

Depuis qu'il a parlé, elle n'a plus osé rien dire. Pas par peur, mais simplement qu'elle ne savait pas quoi dire à tout ça. Les mots lui manquaient. A part, 'merci Maître', elle n'avait aucune idée de quoi dire ou quoi faire pour lui montrer sa reconnaissance. Alors elle avait préférée se taire, pour ne pas passer pour une sotte. Mais tout de même, elle n'avait pas envie de passer pour une fille irrespectueuse. Alors, elle osa quelque chose. Elle ne savait pas comment il allait le prendre, et elle espérait sincèrement qu'il ne le prendrait pas mal. Quand ils furent dehors, et qu'il venait de se tourner vers elle après qu'il eut fermé à clef la porte, elle se mit sur la pointe des pieds, et l'embrassa. Un rapide bisou, sur la bouche. Mais qui la fit tout de même rougir. Elle ne sait pas s'il a comprit, mais qu'importe, maintenant, c'était fait.
Puis à nouveau, elle prend sa main, et part avec lui sans rien dire.

/Répondu dans le quartier commerçant/