....Garde à vous ? C'est comme ça qu'on dit "bonjour" à l'armée ?

J'aime pas le centre-ville...Il y a trop de gens...tellement que j'en ai fait tomber les courses pour ce midi ! Je ramasse rapidement ce que j'ai fait tomber sur le sol et reprends mon chemin, évitant de justesse un jeune fille a qui j'allais rentrer dedans. Je continue de suivre la marée humaine qui mène vers le parc, mais je m'arrête d'un seul coup en voyant quelque chose dans une vitrine. On dirait...un boomerang ! J'en ai déjà vu un et j'ai toujours en voulu en avoir un ! Même si celui là est un peu gros et a une drôle de forme... Je rentre dans le magasin en question, ne comprenant pas le nom du magasin (bah oui je sais pas lire).

Après être rentrer dans le magasin, je vois plein de boomerang noir et des bâton, même des cannes ! Je prends un boomerang aux hasard et regarde le prix. "749 €" Aussi cher pour un simple boomerang ?! Je le prends et....il est pas mal lourd je trouve pour un boomerang...

"Hey l'animal ! Repose ça c'est pas un jouet !"

Je n'ai pas le temps de me retourner que le vendeur du magasin me l'arrache des mains

"Mais...c'est un boomerang non ? C'est fait pour jouer !"

Le vendeur me regarde un instant...puis éclate de rire avant de m'expliquer que ce n'est pas un boomerang mais un pistolet. Il le charge, un petit "crick" se faisant entendre deux fois puis d'un seul coup, il me pose le canon sur le front.

"Et juste avec ça je veux bien t'exploser la face petit chaton !"

Je ferme les yeux, effrayée et les oreilles en arrière.

Était en ville ce jour là pour s'acheter une nouvelle épée. La précédente n'était plus adapté à sa force ni à son style combat. Il avait jeter son dévolu sur un magasin renommé dans l'avenue principale. Il était rentré et le tenant le reconnaissant l'avait tout de suite pris en charge et commencer à écouter ce que William voulait. Il décrivit en détails l'arme qu'il souhaitait ainsi que des dispositifs qu'il souhaitait dessus. Après un bon moment de discussion le marchant lui présenta plusieurs armes pouvant ressembler à ce que désirait le général. Il choisit en premier la garde qui lui plaisait le plus. Puis le métal, il opta pour un alliage à partir d'obsidienne afin de la rendre plus tranchante.

C'est alors que la porte du commerce s'ouvrit laissant entré une jeune hybride. Décidé à être neutre en ce lieu William ne dit rien laissant le gérant se débrouillé. Quant la petite chatte prit le pistolet le maître des lieux se dirigea vers elle de mauvaise humeur et ne prit pas la peine de s'excuser. Il houspilla et la menaça avec son arme.

"Messire nous n'avons pas fini laisser cet chose rentrer dans son trou quelque part entre les déchets de la ville à moins que cette créature n'aille un maître et à ce moment là j'aimerais savoir où il se trouve. Sinon renvoyez la à la fourrière j'ai besoin de mon épée."

William foudroyait du regard l'insecte qui avait dérangé ses emplettes. Il avait une épée de remplacement à la ceinture prise parmi celle de sa collection d'épées d'apparats personnelle. Ma main posé dessus indiquait clairement qu'il n'avait pas envie que l'on discute ses ordres.

Je restes les yeux fermés puis j'entends la gâchette être appuyer avant d'entendre un "clic". Je rouvre les yeux et le vendeur a reposé l'arme.

"Messire nous n'avons pas fini. Laisser cette chose rentrer dans son trou quelque part entre les déchets de la ville, à moins que cette créature n'aille un maître et à ce moment là j'aimerais savoir où il se trouve. Sinon renvoyez la à la fourrière, j'ai besoin de mon épée."

L'homme le regarde avant d'acquiescer puis je m'hérisse avant de le regarder énervée. Pour qui il se prends ce type avec son costume de carnaval de me traiter de chose ?! Je continue de le regarder avant de sortir mes griffes.

"Jamais je te montrerai mon maitre espèce de déchet..."

Je n'ai pas l'habitude d'insulter les gens mais il m'a vraiment énervée. On est pas des choses ! On est des être humains ! Je me rappelle alors que j'ai promis de ne pas faire de mal aux humains. Un peu à contre coeur, je rentre mes griffes et sort du magasin en rentrant. Le sac commence a peser lourd et je dois mettre certains aliments au frais. A peine je sors du magasin que le sac se déchire. Foutu sac plastique ! Même pas capable de tenir un quart d'heure ! Je ramasse comme je peux les aliments, les tenant alors dans mes bras en rentrant.

William sorti après quelques minutes satisfait de son entre vu avec le marchant. Il aperçu la jeune esclave avec ses course étaler par terre. Elle les ramassait quand il passa à coté, la bouscula nonchalamment et marcha sans aucune gène sur ce qui était étaler par terre. Il continua d'avancer et cracha à la figure de l'hybride.

"Je vois que les déchets sont toujours aussi sale avec leur ordures qui traîne par terre.

William commença à partir sans ce soucier de la chose qu'il laissait derrière lui.

Pas le temps de tout ramasser que l'homme tout à l'heure et il....me crache au visage ?! Je couche alors les oreilles et instinctivement lui souffle dessus avant de me jeter sur lui. Je lui saute sur le dos, le griffant de toutes mes forces, des personnes regardant la scène, effrayées. Mais j'y peux rien, je suis une neko et j'ai un instinct félin.

Mes griffes s'enfonçant le plus possible dans sa peau, j'ai carrément péter un plomb, ce qui n'est pas du tout dans mes habitudes. On m'a interdit de faire du mal aux humains, je l'ai promis, j'ai tout fait pour ne pas en faire à celui-ci... Mais cet humain a dépassé les bornes.

Ne réagit pas tout de suite. La chatte était certes sur lui mais sa tenu en biosteel lui permit de ne prendre quasiment aucun dégâts. Il fini par ce lassa et essaya d'attraper l'insecte qui était perché sur son dos. Il apercevait au loin sa garde personnel qui se rapprochaient rapidement.

"Tu ne me connais visiblement pas. Je suis William von Edelstein grand général de la ville. Tu es désormais considéré comme un ennemie au yeux de l'armée. J'ai plein pouvoir pour te mettre hors d'état de nuire."

Lança sa second main fermée afin de frapper à la tête cette enquiquineuse qui essayait de le blesser. Il n'avait que son épée d'apparat et ne souhaitait pas la salir pour une pustule de ce genre, il allait se contenté de ses mains.

Je tombe sur le sol et "reprends mes esprits". Qu'est ce que je viens de faire ? Je recule doucement en lâchant un miaulement de peur, devinant bien qu'il ne va pas me laisser partir comme ça.

Je continue de reculer, jusqu'à ce qu'un humain ne me tienne les bras pour me retenir. Je me débat en hurlant de peur, tout le monde me regardant d'un air supérieur. Je commence a trembler et essaye de dire quelque chose en vain, ma voix étant complètement étouffée par la peur.

"Tu ne me connais visiblement pas. Je suis William von Edelstein grand général de la ville. Tu es désormais considéré comme un ennemie au yeux de l'armée. J'ai plein pouvoir pour te mettre hors d'état de nuire."

Ma respiration commença alors a perdre sa régularité et je regarde autour de moi les personnes qui décideront de ne rien faire. Je baisse alors la tête et commence à pleurer en me débattant, essayant de me dégager de cet humain qui me retient devant ce monstre de l'armée.

William affichait sur son visage un sourire de démon. Autour de lui se rassemblait sa garde personnel reconnaissable par leur insigne gravé au blason des von Edelstein. Leur yeux montrait l'étendu de la folie de leur maître. En effet home ou hybrides d'aucun ne pouvait être qualifié d'être vivants. Ils avait tout le regard sans vie et sans émotions. Des machines de guerre à tuer près à tout pour exécuter les ordres qui leur seront données. Il était de notoriété commune de savoir que le Général voulait un état militaire au possible. Mais en cet instant on pouvais voir toute l'horreur de ce dont il était capable. Un homme qui avait vu l'enfer et qui en était revenu. Voilà ce qu'était William. Il en était revenue mais il n'en était pas revenu sein d'esprit. Dans son regard brûlait encore le brasier d'un lieu sans amour ou seul la haine et la mort régnait. Une folie qui conduirait le monde dans un enfer quotidien. Il s'approcha et donna un coup de poing puissant dans abdomen de Natsumi dans le but de lui couper souffle et sifflet.

"Messieurs nous serons généreux aujourd'hui. Je vous demande de l'emmener au centre de dressage c'est là qu'est la place de ces choses sur le chemin vous êtes libre de vous amuser autant que vous voulez. Si jamais elle n'arrive pas à destination vous savez se qui vous attends."

Les gardes qui jusqu'à présent n'avait pas réagit à quoi que ce soit laissèrent un frisson parcourir leur corps. Même ces machines craignaient les punissions de leur maître. Mais qu'elle était la limite de la haine qui habite William ?

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