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MessageSujet: Une unité d'élite décimée? [PV Bérénice] /! risque de violence violente Une unité d'élite décimée? [PV Bérénice] /!\ risque de violence violente Icon_minitimeLun 28 Sep - 23:22
Alpha
Ils étaient l'élite de l'élite, les soldats déployés uniquement pour les missions les plus difficiles. Lorsque les cibles étaient des hybrides de rang S au minimum. Il faisait moche, il faisait froid et la nuit était sur le point de tomber alors que les 10 soldats s'enfonçaient dans la forêt, là ou il avait été repéré. La cible était un hybride créé par l'armée, comme d'habitude en fait... Un hybride capable de provoquer de puissantes décharges et entraîné au combat rapproché. En conséquences, chaque soldat était équipé d'une combinaison isolée et de protections sur les zones sensibles. L'arme était un fusil gauss court très efficace pour le combat rapproché. L'hybride en question n'avait quasiment aucune chance de survie. Il serait pris par surprise et ne poserait aucun problèmes, comme tous les autres. Alors que le chef du groupe décidait de faire une pause pour se repérer, un bruit sourd se fit entendre à l'arrière et le dernier soldat tomba au sol, la trachée et la carotide sectionnées avec une extrême précision. Les autres se regardèrent, surpris et choqués, pendant une fraction de secondes qui fut fatale à un deuxième soldat, abattu d'une balle dans la gorge, à la jonction des deux plaques de l'armure. L'un des soldats proche commençait à flancher légèrement, n'ayant pas l'habitude de pertes aussi grandes.

Alpha les observait depuis l'ombre, il pouvait ressentir la peur qui commençait à émaner de ses cibles. Il aurait pu les laisser chercher et partir bredouille mais actuellement il n'était pas en apnée et personne ne lui échapperai. Profitant de la pluie et de l'obscurité, il avait déjà neutralisé deux soldats sur dix sans difficulté. L'un des soldats laissa ses nerfs lâcher et fuit en courant. Ce faisant, il passa sous la cachette de l'hybride qui se laissa tomber pour le frapper sur le sommet du crâne, la tête du soldat s'enfonça de vingt centimètres dans un craquement horrible qui résonna dans la forêt. Avant que les autres ne puissent réagir, leur cible avait disparu et la victime était au sol, morte. Ils n'étaient plus que sept. Un éclaire traversa le ciel et le tonnerre retentit alors que deux autres soldats tombaient, foudroyés, dans un râle de douleur avant de rendre l'âme. Plus que cinq, il pouvait s'en occuper sans devoir se cacher à nouveau. Le sixième soldat à décéder ne s'en rendit compte qu'en sentant sa protection ventrale s'enfonce profondément, lui enfonçant les côtes qui percèrent son cœur et ses poumons. Il n'avait pas vu l'hybride le frapper, personne ne l'avait vu venir. Les quatre autres réagirent en paniquant et vidèrent leur magasin sur la menace qui se servit du corps sans vie pour se protéger. Un fois les rafales terminées, le soldat mort fut balancé sur un des soldats restants, le déséquilibrant alors que l'hybride électrique frappait le soldat le plus proche de lui, lui pliant la tête en arrière au point de déchirer la peau de sa gorge. Avant que ce soldat ne touche le sol, celui à côté de lui senti son fusil arraché des mains et son épaule se tourner dans un sens anormal en hurlant de douleur, hurlement qui se finit dans un craquement puissant alors que sa tête était maintenant capable de regarder derrière lui. Alpha se précipita sur le troisième soldat et lui envoya une série de coups de poing très rapides, provoquant des vibrations dans ses plaques qui se propagèrent dans le reste de son corps, provoquant; un détachement de la parois interne des poumons, une compression de l'estomac suivie d'un vomissement, une explosion de la rate et un détachement d'une artère rattachée au cœur.

Le dernier soldat parvint à s'extirper du corps de son camarade pour voir le dernier de son groupe tomber en vomissant et crachant du sang avant de se retrouver plaqué au sol par la cible. Son regard était paniqué et il commença à implorer le pardon de son bourreau... Qui utilisa le couteau de l'homme et lui enfonça directement dans la tête avant de se relever... Encore une équipe qui se croyait invincible... Il entrepris de chercher dans leurs affaires, pour prendre de la nourriture principalement mais aussi des pansements ou même des médicaments, on ne sait jamais ce qui vous arrive. Un fois sa recherche terminée il se dirigea vers des arbres danses et une cabane étanche recouverte de toiles militaires et entreprit de faire débuter un feu. Il était de nouveau en apnée et décida même que si il trouvait quelqu'un il accepterait même de converser un peu.
Alpha
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MessageSujet: Re: Une unité d'élite décimée? [PV Bérénice] /!\ risque de violence violente Une unité d'élite décimée? [PV Bérénice] /!\ risque de violence violente Icon_minitimeSam 3 Oct - 15:29
Bérénice
    L'on pouvait se demander par quel étrange concours de circonstance Bérénice s'était retrouvée seule dans une forêt, la même qui abritait à présent ces dix cadavres et la personne qui les avait laissés. À vrai dire, elle-même fut incapable de l'expliquer sur le moment. La réponse à cette question lui paraissait s'être perdue dans le désordre de sa mémoire, désordre engendré par un malencontreux accident de parcours. Fort heureusement, cette amnésie ne dura que peu de temps avant qu'une douleur fulgurante traversant sa boîte crânienne ne remette un peu d'ordre dans ce cafouillis sans nom. Faiblement, laissant les souvenirs revenir progressivement, ménageant ses efforts, la brune porta la main à sa tête afin de la masser et, au passage, chassa quelques feuillages dans sa tignasse.

    Elle avisa ensuite les alentours ainsi que la posture dans laquelle elle s'était retrouvée : couchée, ventre à terre, son corps, enfoncé durant son sommeil, avait laissé une trace sur un sol boueux et refroidi par une pluie nouvellement survenue. Juste en face, une montée abrupte qui, dans son souvenir, était une descente. Son sac pendouillait au bout de ses bretelles desserrées et ses habits étaient salis par la terre. L'obscurité des lieux, détail des plus notables, l'amena aussitôt à s'informer de l'heure qu'il était, ainsi apprit-elle que, depuis le moment où elle avait entamé sa promenade initialement prévue, quatre bonnes heures s'étaient écoulées.

    Comprenant enfin qu'elle était restée inconsciente pendant plusieurs heures seule, dans cette forêt, exposée au moindre danger et incapable d'appeler à l'aide cas échéant, Bérénice admit, à son grand soulagement que la situation n'était pas si mauvaise que cela et que son karma pouvait encore être rehaussé. Non, vraiment. Alors qu'elle aurait pu se faire dévorer par un ours ou le Grand Méchant Loup sans pouvoir opposer la moindre résistance, la situation présente n'était pas si mal. Par ailleurs, elle ne semblait avoir rien de cassé, ce qui était appréciable après une chute telle qu'elle avait faite. Même si cette dernière avait été indéniablement rude et lui avait laissée l'impression d'avoir été passée à la machine à laver.

    Néanmoins, en repensant aux circonstances dans laquelle cette dégringolade était survenue, la brune pesta intérieurement contre le hasard. Tout ça à cause d'une branche un peu trop épaisse qui avait craqué pour elle-ne-savait-quelle-raison et qui lui était tombée dessus. Pour peu que La Fortune eut été une personne, Bérénice imaginait un bambin faisant l'expérience de jouer avec la nourriture, s'en donnant à cœur joie au grand dam des parents recouverts de purée d'épinards. Mais bon... Aussi stimulant cela pouvait-il paraître, ce n'était pas en se focalisant sur ce genre de choses que sa situation avancerait. D'une part, la chute ne lui avait pas restituée ses repères géographiques et de ce fait, elle ne reconnaissait plus vraiment les alentours – ce qui pouvait être problématique. D'autre part, quelque chose de bien plus important l'avait réveillée.

    Et il ne s'agissait pas d'un élément environnant pouvant solliciter ses sens proprement humains tel qu'un bruit, une odeur. Non, là, cela concernait un tout autre domaine, un plan accessible à elle seule. Quelque chose que le commun des mortels ne pouvait percevoir et qui faisait appel à ses facultés hors-normes.

    La Mort n'était pas loin et elle avait frappé. Plusieurs fois.

    Depuis ce jour où elle avait noté ces étranges changements sur sa propre personne, Bérénice avait le sentiment d'être devenue une sorte d'antenne capable de capter un autre type de signal en provenance d'un monde nouvellement découvert et dont l'existence ne trouvait, à ce jour, aucune explication logique. « DCD Radio, vous êtes en direct et nous diffusons tous les jours, vingt-quatre heures sur vingt-quatre. Plaintes et potins d'Outre-tombe pour votre plus grand plaisir. » Dans l'idée, cette « évolution » comportait ses avantages pour peu que l'on s'intéressait à des savoirs reculés de plusieurs décennies, de plusieurs siècles, … Mais encore fallait-il avoir la certitude qu'il n'y avait aucun danger alentour qui risquait de tomber sur le coin de la figure.

    Ce qui, dans le cas présent, ne pouvait correspondre car dix signaux concentrés dans un secteur relativement restreint laissaient difficilement place à la coïncidence, au point de soulever l'hypothèse que quelque chose de pas très joli-joli était survenu. Ainsi, après s'être remise de son réveil, Bérénice jugea pertinent de délibérer sur la marche à suivre.

    Si mort – substantif féminin singulier - il y avait eu, morts – substantif masculin pluriel – se trouveraient dans les parages. Conclusion : cadavres et/ou représentations métaphysiques de feu leurs propriétaires seraient à son entière disposition pour connaître l'état des lieux. Il ne s'agissait pas de satisfaire une quelconque curiosité érudite mais en règle générale, lorsque l'on relevait ce genre d'anomalies, il y avait de quoi se poser quelques questions. Suicide collectif ? Rites sacrificiels ? Pour le moment, le doute restait permis sur ces conjonctures. Toujours est-il que si l'on venait à apprendre sa présence sur les lieux, mieux vaudrait peut-être anticiper et prendre l'initiative de s'enquérir des détails plutôt que de rester dans une ignorance susceptible d'être mal interprétée et de vous attirer des ennuis. « Oui, je me trouvais dans le coin, sans savoir qu'il y avait des macchabées à plusieurs centaines de mètres de ma position et en plus, j'étais évanouie durant plusieurs heures. » Quelle coïncidence ! Ce fut sur ces entrefaites que Bérénice entreprit de se mettre en route.

    Devenue plus attentive au moindre élément susceptible de causer un incident « tout à fait par hasard », la demoiselle progressait, à travers l'obscurité boisée, d'un pas lent et prudent, guidée par ses sens de nécromante et la clarté lunaire. Finalement, il ne lui fallut guère longtemps avant d'entrevoir ce qu'elle cherchait, devant elle, disséminés tels des fagots de blé fauchés, enveloppés dans un voile d'odeurs rances. Quelques premiers cadavres jonchaient le sol, majoritairement recouverts de sang même si la jeune femme reconnut du vomi, plus clair et plus épais par endroits. Certains corps, outre des blessures évidentes, présentaient des membres disloqués, semblables à des jouets qu'un enfant aurait cassés pour tester leur solidité. Leurs yeux étaient révulsés et leurs traits figés dans une expression d'éternelle agonie. Même si cela n'avait peut-être été l'affaire de quelques minutes, tous paraissaient avoir souffert.

    Ce n'était pas la première fois qu'une telle vision s'imposait aux yeux de Bérénice puisque sa seconde nature l'avait familiarisée avec ce jargon illustré, aussi peu ragoûtant pouvait-il être. Il n'y avait pas besoin d'exercer un métier où l'on s'imprégnait chaque jour de ce vocabulaire pour s'y confronter. Sous leur forme spectrale, les défunts avaient la possibilité de revêtir l'apparence de leur choix pour peu qu'elle correspondait à leur vécu et une bonne partie d'entre eux lui avaient exposé leurs souffrances en désespoir de cause. D'autres, depuis leur mort, avaient tout bonnement gagné un sens de l'humour assez douteux comme cet homme, dont elle se souvenait qui, impliqué dans une sale affaire avait été éviscéré et qu'elle avait déjà aperçu, par la suite, en train de jouer avec ses tripes comme avec des bolas.

    Malgré tout, même si la brune avait accepté l'horreur du tableau, la vue du sang, de mutilations plus ou moins graves, d'actes de barbarie impliquant la mise à nu de tout ce qui pouvait composer le corps humain, ce spectacle-ci la maintint dans une posture captivée. Il lui paraissait plutôt étonnant de voir que, malgré des mesures drastiques prises en matière de protection et d'armement, tout cela n'avait pas été suffisant pour les sauver. « Comme quoi... » La jeune femme restait curieuse de savoir ce qui les avait mis dans cet état pitoyable même si quelques hypothèses s'étaient déjà formées en notant l'aspect net et précis de certaines blessures. Par ailleurs, du fait qu'un animal dénué d'intelligence était tout bonnement incapable d'utiliser une arme à feu, elle en déduit que ce bain de sang était l’œuvre d'un être potentiellement humanoïde, si ce n'était plusieurs.

    Toutefois, son sentiment de doute fut accentué par les uniformes que les corps portaient tous. Des militaires ? On dirait bien même si, pour l'heure, ses connaissances ne lui permettaient pas de définir à quelle division ils pouvaient appartenir. Vis-à-vis de ce qu'elle avait pu voir au cours de son existence, Bérénice ne reconnaissait pas leur habit. Enfin...De toute façon, quand on était tout aussi capable de communiquer avec les morts que de les contrôler, la récolte d'informations ne représentait qu'une simple formalité.

    Quoiqu'il en soit, la situation présentait de nombreux points de vigilance : dix militaires, assassinés, exposés en pleine forêt. Au sens propre comme au sens figuré, cela ne sentait pas bon. Le ou les meurtriers seraient peut-être encore dans les parages et concernant ce paragraphe-ci, quelques éclaircissements seraient les bienvenus.

    Le silence continuait d'entourer la brune et son entourage duquel elle tâchait de garder ses distances raisonnablement. Puis soudain, elle s'abîma dans une profonde méditation, tâchant de se concentrer suffisamment pour laisser son magnétisme psychique opérer et ainsi convoquer l'esprit d'une des victimes. En moins de temps qu'il ne fallut pour le dire, cette dernière – ou plutôt ce dernier – se présenta à elle comme si le trajet qu'il venait d'effectuer n'avait représenté que quelques mètres à peine. Il ne portait pas les marques de son trépas et arborait son uniforme propre, absent de toute trace de sang ou de lutte. L'incompréhension sur son visage était manifeste mais imputable au fait insolite qu'en ayant quitté son corps, il pouvait tout de même être vu, entendu et appelé. Même si le souvenir de sa mort restait encore frais, le processus que Bérénice avait nommé « processus d'acceptation post-mortem » semblait déjà avoir commencé. Il s'agissait pour le défunt de se confronter à l'idée qu'il était mort, qu'il n'avait plus aucun moyen d'existence sur le plan tangible et qu'il n'y aurait plus rien après si ce n'est l'observation du monde dans lequel il avait vécu. Fini la junk food, la cigarette, la bière, le sexe, ...

    Cependant, Bérénice ne s'attarda guère sur ce genre de considérations, estimant qu'il y avait, à l'heure actuelle, plus important à faire qu'apporter un soutien aux nouveaux défunts et d'organiser une cérémonie d'intégration en leur honneur. Le temps était compté et il fallait en venir aux faits. Aussi voulut-elle savoir auprès de son interlocuteur ce qu'il s'était passé, ce qui avait mis ces hommes dans cet état, quels étaient les risques, bref, tout ce qui pouvait l'aider à aménager sa situation à elle. Il lui semblait étonnant que ce dernier rechignât à apporter sa collaboration, comme s'il tenait à conserver le secret professionnel ad vitam æternam et qu'il jugeait, en dépit de l'état auquel il avait été réduit, avoir encore quelque chose à perdre. Néanmoins, ce menu contretemps n'empêcha pas Bérénice d'obtenir ce qu'elle voulait en exerçant son influence mystique, parvenant même à obtenir sa compagnie lorsqu'elle entreprit de se remettre en route pour poursuivre ses recherches.

    Ainsi, ce furent à deux qu'ils progressèrent à travers les bois obscurcis par la tombée du jour, le tout sous une pluie froide. D'un œil extérieur normalement constitué, seule la demoiselle - dont les vêtements avaient été salis par la boue et dont l'allure négligée avait été accentuée par la dégringolade d'une pente - était discernable. Son compagnon de route, lui, était totalement absent sur le plan physique et s'était vu, ensuite, privé de toute interaction par souci de discrétion. Après tout, la nécromante était la seule supposée le voir et si on la surprenait en train de « parler toute seule », cela risquait logiquement d'apporter quelques soucis supplémentaires.

    D'ailleurs, elle se demandait ce qu'il se passerait si jamais elle croisait la route de qui que ce soit, qu'il fut conscient ou non du massacre perpétré sur les lieux. Mais elle ne prit pas le temps d'approfondir ces questions car la vue d'une cabane à l'aspect dépouillé, quelques mètres devant, mobilisa toute son attention. Prenant quelques temps d'observation, finissant par juger bon de solliciter muettement son compagnon de route sur la raison de cet élément de décor - visiblement occupé à en juger la lueur qui s'en détachait - la jeune femme hésita sur la suite des opérations. Le défunt n'avait pas l'air plus au courant de la situation et laissait entrevoir un scepticisme lourd de sens accompagné d'un mouvement d'hésitation.

    En clair, quelque chose appelait à la prudence. Ainsi, décidée à jouer cette carte, Bérénice garda ses distances de l'habitacle et composa mentalement ses répliques tout en restant attentive au moindre signe de vie. Sur l'instant, feindre d'être totalement étrangère aux environs et aux événements lui paraissait envisageable et pertinent :

    « Ohé, du cabanon ! Est-ce que vous pouvez m'aider ? Je crois que je me suis perdue ! »
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MessageSujet: Re: Une unité d'élite décimée? [PV Bérénice] /!\ risque de violence violente Une unité d'élite décimée? [PV Bérénice] /!\ risque de violence violente Icon_minitimeMar 6 Oct - 16:50
Alpha
Le feu commençait à peine à démarrer dans la cabane austère, projetant sa lueur sur le sac de couchage rangé dans un coin, la casserole usée posée contre le bord de la toile et réchauffant les quelques mètres carrés de l'abris. Non pas qu'il soit frileux mais, malgré ses gênes, il préférait tout de même la nourriture chaude, que ce soit de la viande humaine, des légumes ou des rations de survie quasiment immangeables. D'ailleurs, son repas du soir serait constitué d'une ration réchauffée trouvée sur les soldats qu'il venait abattre sans la moindre difficulté.

La pluie avait éloigné les corbeaux mais sitôt que le ciel se dégagerait, une nuée de ces oiseaux annonciateurs de mort se chargerait de nettoyer les dix cadavres qui commençaient certainement à s'enfoncer dans le sol boueux de la forêt... Ces oiseaux étaient intelligents et avaient compris qu'en le suivant ils n'auraient aucun problème à se nourrir et il lui arrivait même de balancer ses restes aux volatiles... Il commençait à bien les aimer en fait...

La ration venait à peine d'être mise sur le feu quand il entendit une voix appeler à l'extérieur. Une personne perdue dans la forêt par ce temps et à cette heure? Mauvaise idée avec les créatures qui s'y promènent... Haussant les épaules, Alpha se leva et sortit à la rencontre de sa visiteuse impromptue. Après-tout, il était en apnée et encore capable d'interactions sociales basiques. La femme qui lui faisait face semblait avoir bouffer méchamment la terre à en voir la quantité qui recouvrait ses habits et qui commençait à couler sous forme de boue épaisse en laissant une traînée sur le sol.

"Je peux toujours t'offrir un toit pour la nuit et un repas... et aussi de quoi te sécher je pense... Si tu restes dehors par contre, tu vas servir d'entrée à une ou deux bestiole crois-moi"
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MessageSujet: Re: Une unité d'élite décimée? [PV Bérénice] /!\ risque de violence violente Une unité d'élite décimée? [PV Bérénice] /!\ risque de violence violente Icon_minitimeVen 16 Oct - 22:00
Bérénice
    L'occupant de l'habitacle finit par apparaître sur le seuil de la cabane, sous l’œil vigilant de la jeune femme accompagnée de son témoin invisible. D'ailleurs, ce dernier - au fur et à mesure que la physionomie de l'inconnu se distinguait entre plusieurs jeux de lumière - laissa entrevoir quelque appréhension. Consentant, malgré un souci de discrétion persistant, à lui accorder une certaine attention, Bérénice observait son expression se figer dans l'inquiétude, ses traits se crisper et sa gestuelle affectée par une tension allant crescendo. Nonobstant l'arrêt de ses fonctions vitales, le mort, sous sa forme spectrale, conservait encore quelques réflexes non-verbaux et ce fut de cette manière que la demoiselle put noter la dilatation de ses pupilles, synonyme d'une subite montée d'adrénaline, qui elle même permettait d'interpréter un brusque état de panique :

    « C-C'est lui. », balbutia-t-il alors à sa seule oreille attentive qui n'eut guère besoin de réfléchir longtemps sur le sens de ces propos. Pour elle, l'allusion était on ne peut plus claire : l'homme qui avait perpétré les meurtres et celui qui se tenait devant eux constituaient une seule et même personne.

    Malgré tout, la brune ressentit quelque doute en s'attelant à l'examen physique du concerné. Certes, la capuche rabattue sur sa tête lui prêtait une allure plutôt sombre assortie à l'atmosphère environnante et sa carrure accusait une forme physique des plus évidentes, si bien qu'il n'aurait certainement aucun mal à tenir un groupe en respect. Toutefois, rien dans son attitude ne signalait quoi que ce soit de dangereux ou même, n'indiquait qu'il se montrait méfiant à l'égard du premier inconnu – en l'occurrence, elle-même – qu'il pouvait rencontrer dans les parages. Il semblait faire son petit bonhomme de chemin comme si ne rien n'était, ayant élu domicile sous un abri à sa portée comme l'aurait fait un sans domicile fixe. Bizarre...

    À bien y regarder, c'était à se demander si c'était vraiment lui, l'auteur de ces homicides, voire même s'il avait conscience en tout et pour tout de ce qu'il s'était passé. S'agissait-il réellement de la même personne ? Le compagnon de route de Bérénice, en tous cas, semblait y croire dur comme fer et du point de vue de la jeune femme, la réaction bouleversée qu'il avait eue et son professionnalisme tout relatif qu'il était donnaient crédit à son jugement.

    Cela dit, actuellement, la question de savoir ce qui avait pu entraîner un changement d'attitude aussi radical, à la limite du dédoublement de la personnalité, demeurait. Était-il à ce point ignorant de la situation actuelle ou bien avait-il agi de manière tout à fait délibérée et affectait-il en ce moment même le contraire afin de tromper l'entourage ? Le mystère restait entier sur ce débat et, de ce fait, impliquait qu'il valait mieux rester vigilant afin d'anticiper les mauvaises surprises. La brune tenterait de démêler le vrai du faux dans la mesure du possible :

    « Euh, merci mais je n'en attendais pas tant. », répondit-elle, tâchant de rester polie malgré le caractère incongru de la proposition qu'il venait de lui faire. Certes, elle avait opté pour une approche diplomatique, certes elle lui avait demandé de l'aide mais de là à coucher – dans le sens « dormir » - avec le premier venu...Son protocole de sociabilisation ne comportait aucune manœuvre de ce genre et pour autant qu'elle se souvenait, c'était également le cas pour d'autres personnes de son entourage ainsi que pour le commun civil. Et ce, indépendamment de tout préjugé sexiste sur la libido masculine capable de gravir des sommets à une vitesse stupéfiante : « Je me contente de peu, c'est juste pour rester à l'abri des bêtes sauvages. », reprit-elle en guise d'explication, finissant par accepter avec gratitude tout en avançant vers l'entrée : « Mais c'est fort aimable à vous. »

    Derrière elle, le spectre était resté sur place quelques secondes, les yeux ronds, la bouche entrouverte, l'air hébété, avant de suivre d'une démarche mi-éthérée, mi-hésitante, son émissaire vers le cabanon. Manifestement, de son vivant, jamais il n'avait été confronté à pareille situation et même s'il n'éprouvait aucune envie de parler chiffons avec cette fille, il se demandait très franchement si elle était folle ou tout bonnement stupide.
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MessageSujet: Re: Une unité d'élite décimée? [PV Bérénice] /!\ risque de violence violente Une unité d'élite décimée? [PV Bérénice] /!\ risque de violence violente Icon_minitimeSam 17 Oct - 3:07
Alpha
La première réaction de l'inconnue fut assez étrange... Elle lança un discret coup d’œil à côté d'elle, comme si elle voyait quelque chose que lui ne voyait pas... Un mouvement discret que peut de personnes auraient vu mais lui l'avait remarqué. Il laissa entrer la visiteuse impromptue en s'écartant de l'entrée et l'observa en détail. Elle semblait en pleine réflexion mais le cachait bien et ne sentait absolument pas la peur...

Une fois son invitée de fortune entrée, il ferma la couverture qui servait de porte d'entrée et mit à chauffer une autre ration de survie à chauffer sur le petit feu.

"Tu devrais enlever tes habits trempés... C'est la crève assurée sinon..."

Il se dirigea vers un sac remplit de divers vêtements, dont les propriétaires n'avaient plus vraiment besoin puis jeta un t-shirt ainsi qu'un pantalon à la femme d'un geste précis. Normalement ils devraient être de leur taille.

"Tiens enfiles ça ce sera mieux!"

Il n'allait cependant pas lui offrir le luxe de lui tourner le dos le temps qu'elle le fasse, il n'accordait pas sa confiance à une inconnue et était désintéressé et ne possédait pas le moindre désir sexuel alors, pour lui, il n'y avait aucune raison de le faire. Mais il ne la matterait pas pour autant et observa le repas de fortune en train de chauffer. La chaleur du feu s'était finalement répandue dans la tente alors que certaines jointures laissaient perler de légères goûtes d'eau, une preuve de plus que le matériel militaire était loin d'être le plus efficace quand il s'agissait d'équiper les soldats de base...

"Dis moi... Qu'est-ce qui t'amène en forêt à une heure aussi avancée? Tu avais envie de prendre des risques?
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