Nom : J'ai préfère oublié.
Prénom : Homura
Âge : 18 ans
Rang : Mercenaire
Race : Humain
Orientation sexuelle : Hetero
Description physique : A quoi je ressemble ? Bonne question. Je suis petite pour mon âge, mais je m'en fiche puisque c'est très pratique dans mes missions, en plus de ma petite taille, je suis plutôt agile. J'ai des cheveux noirs regroupés dans une queue de cheval, attachés par un ruban assortie à ma tenue. Je possède un masque Neko traditionnel du Japon donné par mon père adoptif, en récompense de ma première mission réussie. Je suis vêtue, généralement d'une tenue spéciale, typique d'une chasseuse dans mon village natal. Elle se compose d'une tunique bleue foncée et bleu ciel et d'un pantalon de couleur bleue foncée aussi, beaucoup trop grand pour moi, que je fais entrer dans mes bottes de chasse pour pas que ça me gène. J'ai deux yeux bleu ciel de la couleur de ma ceinture qui finit de compléter ma tenue. Sur ma tenue, on peut voir des carreaux pour mon arbalète accrochés un peu partout. Au bout de mon bras droit, à la place de ma main, on remarque une prothèse robotisée sur laquelle on verra souvent fixer, un arbalète de couleur bleue foncée, qui devient alors l'extension de mon bras.
Description psychologique : Qui suis-je ? Vous en avez de bonnes questions. Je dégage une impression de petite fille innocente qui s'oppose avec qui je suis vraiment, enfin... en partie. Je ne montre presque aucune émotion, je reste souvent très concentrée et observatrice surtout dans un combat. Je ne souris pas souvent et je garde en toute circonstance une allure digne, sérieuse et froide. J'éprouve une haine profonde envers le salop qui a tué ma famille et mon seul objectif est de le tuer. J'ai survécu, grandit, je me suis entraînée et j'ai tout appris pour pouvoir me venger de lui. La haine que j'éprouve pour lui a fini par se généraliser d'ailleurs. Ce n'est pas pour rien que je déteste les hybrides et que je souhaite leur mort. Et c'est d'ailleurs pour ça que j'en ai fait mon métier.
Mais peut-être qu'au-dessous de toute cette haine se cache la petite fille que j'aurais toujours dus être ?
Histoire :Il était une fois...
C'est vrai que tous les contes de fée commencent ainsi, mais ma vie n'a jamais été un conte de fée. Enfin si... le début, mes seize premières années...Je suis née dans un petit village, dans une maison plutôt simpliste. Mes parents n'étaient pas riches, mais ils n'étaient pas non plus pauvres. On vivait ainsi et on était heureux. Ma mère était gentille, me chouchoutait et me câlinait. Elle me réconfortait quand tout allait mal et me faisait plaisir pour que tout aille bien. Mon père, lui, travaillait très dur en tant que chasseur du village, lui et notre voisin partaient souvent en chasse, mais aussi en exploration. Je ne le voyait pas souvent, mais il me rapportait toujours quelques choses de ces expéditions, ce qui me rendais heureuse. Lorsque j'eus atteint mes seize ans, mon père pris une retraite anticipée. Il avait trouvé assez de trésors pour ouvrir une boutique d'antiquité de chasse, ce qui me permettait de le voir plus souvent et même de l'aider à son travail. Rien ne pouvait me rendre plus heureuse que cette vie. Mais bien sûr... les charmes magiques finissent par disparaître avec le temps...seize ans de bonheur c'était trop long...
Le jour de l'anniversaire de mon père, je sortis chasser voulant lui rapporter le plus gros gibier du monde comme cadeau d'anniversaire. Je lui avais pris son arc, sans sa permission en espérant qu'il me pardonnerait une fois que je lui aurais amené une grosse biche. Peine perdu... Je n'arrivais pas à gérer force et précision avec cet arc beaucoup trop grand pour moi... je ratais inlassablement ma cible. J'abandonnais et rentrais bredouille de cette chasse d'anniversaire catastrophique. Si j'avais su ce qui se serait passée ce jour-là, je n'aurais jamais pris l'arc de mon père...
En rentrant au village, je ne croisais et n'entendis personnes, les maisons étaient bizarrement toutes ouvertes et laissaient toutes échappées un silence de mort. Cela ne ressemblait pas à la ville joyeuse dont j'étais habituée, j'eus alors un mauvais pressentiment et je me dépêchais de rejoindre ma maison. Lorsque j'y arrivai, j'entendis un vacarme à l'intérieur, j'accourus pour voir ce qui se passait. Je ne vis qu'une seule personne debout au centre de la pièce. Une personne que je n'avais jamais vu... Plutôt grand, très grand, je me sentais petite à côté de lui... Il portait un pull à capuche noir, rabattue sur sa tête et un pantalon noir. Je crois qu'il m'entendit arriver, car il se retourna vers moi. Quand, il s'écarta, là derrière lui, mes parents étaient couchés au sol dans une marre de sang.... Je ne savais pas ce qui m'arriva à ce moment-là.... Je sentis avant tout un grand vide à la place de mon cœur... J'avais l'impression de voir mon monde s'écrouler... Mes yeux allaient des corps inanimé de mes parents, à l'homme inconnu debout dans notre salon. J'ai eu la naïveté de croire qu'il n'était pas responsable de tout cela et qu'il avait tout comme moi entendu du bruit et était venu aider... Je suis trop naïve ? Les contes de fée n'existent donc vraiment pas ?
L'inconnue s'avança vers moi tenant à s'excuser, me disant qu'il n'avait aucun remords mais qu'il comprenait ma peine et qu'il s'en excusait... Je ne savais pas ce qui m'arriva à ce moment-là, mais je fonçais sur lui. Je n'étais armée de rien, sauf d'un arc que je ne savais pas manier. Je visais son cœur, la colère dictant mes mouvements. Mais qu'est ce qu'une fille qui ne savait même pas chasser pouvait faire contre un gros colosse comme lui ? Il m'avait arrêté comme si je n'étais qu'une poupée, puis me retint en me tenant le bras. Il serra fort mon bras, tellement fort avant de m'arracher un cri, avant de briser l'os à l'intérieur et de m'envoyer contre le mur. Je regardais mon bras, avant de voir l'os traverser la peau... Mon bras était fichu..J'étais fichue, j'allais mourir. Je gravais cette silhouette, ce à quoi il ressemblait, je le grava dans mon esprit me promettant de venger mes parents.
Quelques minutes après le départ de cet imbécile, j'essayai de me lever pour aller chercher de l'aide. Mon dos me faisait souffrir et mon bras encore plus... Je m'appuyais aux murs et aux meubles en me dirigeant vers la maison de notre voisin. Et c'est là où, je découvris la même chose... des cadavres inanimés... C'est alors qu'à ce moment-là, que je compris d'où venait ce silence de mort. Ce salop les avaient tous tués... tous sauf moi.... Je me rendis bien compte que je ne rêvais pas... Je venais de perdre mes parents, sûrement mon bras droit, mais surtout mon village natal. Le néant pris possession de moi et je m'évanouis.
Mon réveil, m'offrit deux surprises.... La première, mon bras droit était réparé, enfin non le bout de mon bras était devenu bizarre... J'essayais de le bouger mais j'avais l'impression que ce n'était pas ma main. En effet c'était une prothèse robotisée, qui était reliée au reste de mon corps comme un vrai bras, je sentais les nerfs et j'entendais même mon pouls. La deuxième surprise, était que j'étais devenue la fille d'un de ces scientifiques qui m'avaient retrouvé et récupéré pendant qu'ils cherchaient celui qui avait fait cela à mon village. Je ne savais pas quoi dire ni quoi faire. Je m'étais enfermée dans un dortoir qu'on m'avait donné, en rongeant ma peine et mon désespoir, sans manger, dessinant cet abominable homme en le déchirant après en espérant qu'il disparaisse.
Lorsque ces scientifiques m'avait retrouvé, j'avais gardé l'arc de mon père. Ils avaient donc pensé que j'étais une très bonne archère et ils l'ont donc amélioré, au point qu'elle devienne une arbalète et ils me l'offrirent comme cadeau. Lorsque je mis l'arbalète à mon bras pour la première fois, j'entendis un petit clic et je compris bien vite que cet arbalète n'appartenait qu'à moi et ne faisant qu'un avec ma prothèse. Mon bras, ma main était devenue une arme, qui s'activait selon mon envie, dépendant de mes nerfs. Mais malgré tous ces cadeaux, mon cœur était lourd de peine.... Je le détestais plus que tout et je voulais venger mes parents.
Je devais devenir plus forte pour pouvoir me venger. Je m'efforçais à devenir froide et impassible à tout ce qui m'entourait et surtout à cesser de croire au conte de fée. Je compris assez vite que ces scientifiques avaient fait de moi une arme, pour tuer celui que je détestais. Ils me renseignèrent alors sur qui il était ou plutôt ce qu'il était. Un hybride... Ils me dire que tout étaient de la faute de cet hybride que je détestais et de ces congénères. Je les détestais tous, TOUS. D'ailleurs, je m'étais même mise à utiliser mes carreaux sur des hybrides qui traînaient par là. Mais cela ne me satisfaisait jamais assez... Car la seule personne que je voulais tuer c'était lui. Pendant deux ans, je continuais ainsi et devint une chasseuse d'hybride, à la recherche de celui vers qui ma haine était toujours dirigée.