La jeune femme l'écoute, puis hocha la tête, et resserre un peu ses bras au dessus des épaules de l'homme, faisant toutefois bien attention à ne pas l'étrangler non plus !
"Comme vous le souhaitez Maître..." Fit Alexy, sans grande émotion, ça ne lui changeait rien à avant.
Elle referma les yeux, et posa la tête sur l'épaule de son nouveau Maître, pour retomber dans un semi-sommeil, assez épuisée encore, ses propres épaules lui brûlant fortement à cause des coups reçu plus tôt. Elle se réveilla en un brusque sursaut lorsqu'il l'avait reposé, et cligna des yeux en le regardant entrer dans une boutique, la plantant là, dehors, avec les courses.
Elle n'avait pas entendu ce qu'il avait dit, et resta plusieurs secondes, interdite, avant de regarder tout autour d'elle, et de se déplacer, pour aller à l'ombre, et un peu à l'écart, pour ne pas se faire bousculer non plus. Elle prit le sac contenant toute les courses, et trottina vers un coin d'ombre, à attendre que son Maître revienne.

Alexy resta pensive, fixant le sol, réfléchissant à ce qu'elle allait devenir. Qu'allait-il faire d'elle ? Sa femme de ménage ? Sa cuisinière ? Autre chose ? Juste une compagnie ? Elle ne savait ni faire à manger, ni faire le ménage, même si la seconde chose était facile à apprendre et à faire... De nouveau, elle fut interrompu dans sa rêverie par l'homme à qui désormais elle appartenait, et trottina à nouveau vers lui, portant tant bien que mal les courses qu'elle soulevait à deux mains juste devant sa poitrine. Puis, en silence, elle le suivit, toujours de ce pas un peu trottinant, marchant lentement à cause des courses, ne voulant pas être trop distancé par rapport à lui.

- Me voilà, on peut rentrer désormais, je ne voudrais pas faire attendre ma sœur plus longtemps toute seule.

Une petite soeur ? Cet homme, qui devait avoir quoi... ? à peine quelques années de plus que lui, vivait encore avec sa soeur ? Mais peut-être était-elle juste mineure et qu'ils n'avaient plus leurs parents... Elle était loin de s'imaginer que c'était une hybride qu'il avait acheté également. Mais à peine a t'elle terminée ses hypothèses quand à la petite soeur, voilà qu'ils étaient déjà arrivé. Elle entra après lui, regardant tout autour d'elle. C'était plutôt grand, bien mieux que sa piteuse cage rouillée puant le fauve de l'animalerie. D'ailleurs, question fauve, c'était vrai qu'elle-même ne sentait pas la rose... tout ces relants d'odeur avaient bien entendu déteint sur elle et ses pitoyable habits !

Une fois dans l'entrée, elle se remit à observer plus encore tout autour d'elle, était-ce là son nouvel espace de vie ? il fallait bien croire que oui. Un très léger sourire apparut sur ses lèvres, qui disparut bien vite. Peut-être que le peu de liberté qu'elle allait avoir, n'était qu'une liberté factice... Peut-être lui aussi il allait l'enfermer, dans une chambre, une cave ou même une cage, peut-être qu'elle ne faisait que rêver après tout... la femme-chien n'en savait rien, et peut-être n'avait-elle pas envie de le savoir tout de suite...

Mais trêve de rêverie ! Il fallait ranger les courses, aussi suivit-elle son Maître en supposant qu'il allait à la cuisine, et ce fut effectivement le cas, elle posa les courses sur le plan de travail, sortit tout, mais ne su pas comment tout ranger. Où devait aller la viande ? Et ce truc ? Et ça ?! Elle était perdue. Depuis l'accident, ses souvenirs étaient effacés, son ancienne vie à néant. Et du coup, tout ce qu'elle avait fait jusqu'à présent, jamais elle n'y était allé, dans une cuisine, c'était quelque chose d'inconnu, jusqu'à présent. Elle le regarda, et n'eut d'autre choix que d'avouer ça.

"... Maître.... Je... Je ne sais pas où on doit ranger les choses... Je ne suis jamais allé dans une cuisine..."

Quand il se dirigea vers elle, Alexy cru aussitôt qu'il voulait la frapper, pour son ignorance. Alors elle s'était reculée, en rentrant la tête dans les épaules et en baissant la tête tout en fermant fort ses paupières. Elle tressaillit lorsqu'elle le sentit lui caressa le haut de sa tête. Elle se risqua alors à ouvrir un oeil, enfin, plutôt son unique oeil, et le regarda, plus que surprise, lui prendre ce qu'elle avait dans les bras pour tout ranger en le lui expliquant où aller les choses, avec le sourire, calme, pas en colère.

- Tu vois ce meuble blanc et gris ? C’est le frigo, la tu range tout ce qui est froid, comme la viande, les légumes, les desserts, les boissons et le lait et encore d’autre chose! Là tu as les féculents, comme les pâtes, le riz, mais aussi la farine, l’huile, les boites de conserves. Ici, les produits pour nettoyer la maison ! Tu as de tout. Mais attention, ne touche rien sans me montrer avant.

Tout en l'écoutant, elle le suivait en tourna la tête pour le regarder faire, essayant de tout mémoriser, mais tant d'information en même temps sur autant de choses, ce n'était pas facile à emmagasiner d'un seul coup, cependant elle essaya quand même, ne voulant pas lui paraître idiote ou innutile. Ce qui était un peu embêtant, était qu'avec son seul oeil, son champs de vision était assez réduit, et devait souvent tourner la tête pour bien voir.

Quand il revint vers elle, l'hybride se laissa porte, sans protestations, car de toute façon, ça n'aurait servit à rien. Une salle de bain. Elle reconnut ça quand même, il y e, avait une à la boutique, pour les hybrides. Une fois par semaine ils allaient se laver. Elle se laissa se faire déshabiller, ça ne lui fit ni chaud ni froid, et elle ne tenta pas non plus de cacher sa poitrine, habituée à être exposée à la vue de tous.

- Je ne veux pas que tu sois gênée suis ton maître désormais, je dois tout savoir de toi, si tu as mal, viens me le dire, je t’apporterais les soins qu’il faut pour que tu te sens mieux. Mais d’abord je vais te laver.

Elle le regarda, et hocha la tête, toujours neutre, ne pensant à rien. Et avant qu'il ne la porte, elle enleva elle-même sa culotte. Elle trouvait ça stupide dela garder alors qu'elle allait se laver. Être nue devant lui était loin de la gêner. Sa pudeur était intérieur, elle gardait sa vie pour elle, n'aimait pas raconter ça.
La jeune russe se laissa laver, appréciant tout de même l'eau chaude sur son corps. Elle tremblait, mais pas de froid, plutôt de douleur. Ca lui brûlait, lui piquait. Mais la fille n'en dit rien, une fois de plus. Alexy prit ensuite la bouteille qu'il lui avait tendu, et lava son corps, rapidement, habituée à ça, puis se laissa être rincé.

- Une fois sèche je passerais une crème sur tes blessures, elles cicatriseront et ne laisserons plus de trace, et je te montrerais ta chambre.

La demoiselle le regarda partir sans trop comprendre pourquoi il la laissait. Elle cligna des yeux, puis finit par sortir de la baignoire, et essort ses cheveux autant qu'elle le peu pour qu'ils soient déjà moins humide et plus rapide à sécher. Elle attend là, debout, près de la baignoire, pensive, mais des pensées sombres et embrouillées. L'attente lui semble être une éternité tant elle s'ennuie, mais ça non plus, ça ne change pas de d'habitude.

Enfin, il est de retour ! Elle le regarde poser tout ce qu'il tient près de la baignoire, puis se dirige vers, pour se sécher, puis s'habiller, se fichant bien du regard de l'homme qui pesait sur elle. Vraiment, les hommes restent des hommes... Le vendeur aussi regardait les filles quand c'étaient à elles, et les hybrides mâles, bien loin de pouvoir se satisfaire sexuellement, se rinçaient généralement l'oeil dans ces moments-là.

Une fois séchée et habillée, la jeune femme remit son bandeau qu'elle avait enlevé plus tôt pour ne pas qu'il soit trempé, et observa son nouveau Maître.

Alexy ne réagit pas quand il la prit dans ses bras. Son corps ne résista pas, et semblait mou, comme si c'était une poupée de chiffon. Elle regarde ailleurs de son oeil unique le temps qu'il la prenne dans ses bras. Puis de nouveau, elle se laisse manipuler pour être dos à lui. Elle tremble, ça fait mal, la crème, au départ, la brûle, et puis peu à peu, ça la soulage. Rapidement l'hybride ne tremble plus, et semble plus détendu qu'au départ. Elle ne bougea pas non plus quand il lui mit les bandages. Une fois fait, elle termina de s'habiller, et le regarda, maintenant, qu'allaient-ils faire ? Manger ? Dormir ? S'occuper de la maison ou de la gamine ? Alexy ne savait pas.
Elle le regarde prendre sa main, et ne comprend pas ce qu'il fait en y déposant un léger baiser dessus, à quoi ça sert ? C'est stupide selon elle. Mais la fille aux cheveux bleu ne proteste pas, après tout, si ça fait plaisir à son Maître, autant le laisser faire.

Enfin, il part de la salle de bain, aussitôt, elle le suivit, le pas un peu lent, la fatigue de plus en plus présente chez elle. Elle se laissa tomber sur la chaise lourdement, et le regarda partir. Elle croisa ses bras sur la table, et y posa sa tête. Rapidement, ses paupières se fermèrent et elle s'endormit. Quand Aito revint avec le plat, elle se réveilla brusquement, et le regarda. Elle cligna des paupières, et le fixa, à moitié réveillée. Elle regarda l'assiette, et hocha un peu la tête. Quand il partit, elle se mit à manger. Elle mangea peu. Même pas le quart de l'assiette.
A l'animalerie, les rations étaient assez... Faible, il fallait bien l'avouer ! Ce qui expliquait son poids anormal pour une fille de sa taille et de son âge. Elle regarda le reste de l'assiette sans grande envie. Alexy mangeait par besoin, pas par gourmandise, ce qui expliquait qu'elle s'était bien habituée et adaptée aux rations.

A son retour, elle se contente d'hocher la tête.
"Oui Maître... C'était bon... Merci..."
Elle le regarde, et observe son oeil. Les questions étaient sur le bout de sa langue, mais elle ne dit rien, se contentant de l'observer. Etait-il à moitié borgne, comme elle ? Etait-ce de naissance ou bien du à un accident au cours de sa vie ? Et d'abord, comment il s'appelait déjà ? Il avait quel age aussi ? Tant de questions était en elle, mais elle n'osait rien dire.

Elle devait se reposer ? Très bien ! Avec plaisir même ! Elle qui avait tant sommeil, comme toujours, elle se leva, avec l'intention d'aller dormir.
"Oui Maître, j'ai fini... où est ma chambre s'il vous plaît ? J'aimerais bien aller dormir... Pour être en forme pour tout à l'heure..."
Ajouta-t'elle comme pour le convaincre de la laisser aller dormir. De nouveau, elle fixa de son oeil valide, l'oeil blanc de l'homme.

Une fois qu'elle sait où est sa chambre, la jeune demoiselle s'y dirige, le pas trainant, enlevant son bandeau bleu marine qu'elle affectionnait tant. une fois dans la chambre, elle posa le bandeau sur la petite table de nuit, et se mit en sous-vêtement avant d'entrer sous la couverture. Elle laissa les volets ouverts, n'étant pas gênée par la lumière qui entrait et qui éclairée toute la pièce. Il était vraiment tôt tout de même, aussi le soleil prodiguait de la chaleur, qui réchauffa son visage, désormais endormie, alors que son corps était enroulé par la couverture.
Ce lit était si bon ! C'était la première fois qu'elle dormait dans un vrai lit, avec une vrai couverture, c'était le paradis ! Alexy était au chaud, et comme sur un petit nuage. Pour une fois, elle ne fit pas de cauchemars, mais elle ne rêva pas non plus. Son sommeil fut reposant et réparateur.

La fille-chien se réveilla aux alentours de vingt heures. Elle se sentait beaucoup mieux. Lentement, elle se releva, se rhabilla, fit passer les vertgies du réveil, puis sortie de la chambre, à la recherche de son Maître tout en remettant son bandeau.

"Oui Maître, j'ai fini... où est ma chambre s'il vous plaît ? J'aimerais bien aller dormir... Pour être en forme pour tout à l'heure..."

Son assiette n’était presque pas entamée, était-elle si atteinte par cette animalerie ? Il faudra qu’elle mange plus à l’ avenir, Je pris son assiette pour la manger plus tard, on ne gâche pas la nourriture. Je me lève et lui montre sa chambre.

- Dors autant que tu veux. Tu es libre je te l’ai dit. Quand tu te sentiras mieux viens me voir. Il faut que tu oublies l’animalerie, ici tu es chez moi, et je ne suis pas un vendeur. Je suis ton maître, et je ne te veux pas de mal.

Je lui ferme la porte de sa chambre en lui souhaitant de passer un bon repos. Et je m’en vais finir son assiette en restant debout. C’est si mauvais que ça ? Je secoue ma tête et vais lavez l’assiette vide, et je range un peu l’appartement. Oui je fais le ménage, je ne vois pas en quoi sa choc ? Grâce à mon œil je peux sentir qu’elle n’est pas bien. Elle a dut subir beaucoup de stress, de déception, se souvient-elle de son passé ?  J’en sais rien, tout ce que je sais, c’est qu’elle va mettre du temps avant d’agir d’elle-même et d’avoir confiance en moi… Une fois fini je me mets sur mon canapé, réglant quelques papiers, jouant avec mon stylo, puis je me perds dans mes pensées. Mes sales pensés. C’est tout ce que je peux faire pour passer le temps. Je gribouille sur une feuille, dessinant ce que je vois. Je repense à ses mots, maître... si doux mot… suis-je devenu libre pour qu’on m’appelle maître ? Mes poils se redressent, je reste calme. Je ne suis pas en manque, c’est juste comme une drogue.

Je regarde partout, cherchant à m’occuper l’esprit, puis je vais dans la chambre de ma petite sœur qui n’est plus dans son lit. Je soupir, j’aimerais savoir où elle est ! Je soupir et lui range un peu sa chambre, refais son lit et ouvre la fenêtre, puis je sors en fermant la porte. Je m’ennuie…
Je vais sur le canapé, ou j’allume ma télé regardant sans vraiment voir, puis je fini par fermer les yeux à m’endormir sans le vouloir, confortablement allongée sur le canapé, les bras croisés. Rêvant a plusieurs chose, pas vraiment chouette pour les mineurs ~

Je me réveille un peu plus tard, l’appartement est toujours aussi calme, dors-t-elle encore ? Je n’en sais rien, je m’étire, sortant mes ailes pour les étire et les fait disparaître aussi tôt, je fais sa chaque fois que je me lève. Pourquoi ? Je n’en sais rien, mais c’est devenu une habitude. Je me lève, cachant mon œil, anticipé tout quelques secondes avant est parfois nauséeux au réveil. Je baille, et me dirige vers la cuisine, ou je me prépare une salade de fruit. Je me gratte la tête, me demandant ce que j’ai pu louper dans mon sommeil.

La jeune femme l'avait cherché partout, avant de le trouver dans le salon, en train de s'étirer. Il avait des ailes. C'était donc bel et bien un hybride ! Elle l'observa, curieuse, à moitié caché derrière la porte, pour mieux l'observer faire, et fut surprise de voir qu'il pouvait cacher ses attribut de .... de quoi ? de papillon ? Elle ne savait pas. Quand il partit, elle le vit poser une main sur son oeil. lui faisait-il mal ? Et pourquoi ? Comment ça ce faisait ? Il n'était pas aveugle alors ? Si ?

Enfin bon ! Dans tout les cas, elle l'avait trouvé, et c'était ce qu'il y avait de plus important. Elle n'aimait pas être seule, ça lui faisait peur, surtout être dans le noir ! Elle était maintenant trop habituée à l'animalerie, aux bruits réguliers, à la présence de gens. Elle pensa à la nuit qui l'attendait... Seule, isolée... Sans personne ni sentiment de sécurité ! Elle se demanda si elle pourrait le rejoindre discrètement pendant la nuit ? Ou carrément le lui demander maintenant... Mais n'allait-il pas trouver ça vexant ? Stupide ? Ou même qu'elle lui manquerait de respect ? Alexy avait peur de sa réaction...
Elle resta donc sur le pas de la porte pendant quelques instants, sans bruit, avant de enfin se décider à lui poser la question, d'une voix basse et encore un peu endormie.

"Maître... Est-ce que... est-ce que je pourrais dormir... avec vous... Cette nuit ? S'il vous plaît... J'ai... J'ai peur... seule..."

En disant ça, elle rougit, fortement gênée, et fixa le sol, sans plus rien dire, tête basse, sa queue bien touffue de chien bleutée entre ses jambes, ses oreilles quand à elles plutôt tombantes sur sa chevelure.
Puis elle jeta un oeil sur ce qu'il faisait, et reconnu tout de même quelques fruits, mais pas tous. Les pommes et les bananes, elle connassait, mais... C'était tout. C'était rare d'avoir des fruits et légumes autres qu'en conserve à l'animalerie.

Alexy croisa ses bras sous sa poitrine, grelottant un peu de froid quand même, nue pied, attendant une quelconque réponse, n'espérant pas de moquerie de la part de cet homme. Elle ne voulait pas qu'il se moque, ou qu'il ai pitié d'elle. Elle voulait juste se sentir en sécurité, avec une présence masculine à ses côté, normal quoi !

Je la vit s’approcher grâce à mon œil, mais je ne bougé pas, cela ferrai un peu étrange. Non je ne peux pas voir tout le temps en prédiction, mais seulement par moment, étonnamment, à chaque fois que j’en ai besoin, je ne sais pas encore totalement bien le maîtrisé, mais ce que je sais en faire me suffit. Elle approcha à pas de loup, sans faire le moindre bruit et sembla pleine de question. Je continuais à faire ma salade de fruit, sans bouger, jusqu’à entendre sa voix encore endormie.

"Maître... Est-ce que... est-ce que je pourrais dormir... avec vous... Cette nuit ? S'il vous plaît... J'ai... J'ai peur... seule..."

Je me coupai le doigt à sa demande, pour ne pas lui sauté dessus et la soumettre à mes pulsions, puis j’approchai d’elle en douceur, je la regardais, elle avait la tête baissé, et les bras croisé, grelotant, oh ma belle si tu savais comme j’aimerais te faire connaître la chaleur de deux corps au lit. Je lui passai la main sous son menton, fixant ses lèvres avec envie,  le sourire aux bords des lèvres, j’approchai mes lèvres doucement, pour venir rencontrer son front. Puis je lui mis ma veste sur les épaules. Et recula la regardant dans l’œil, lui caressant la tête doucement, calmant mon cœur qui contredit mes faits et gestes avec ma tête.

- Si tu as peur, alors je veux bien faire un effort et te laisser dormir avec moi cette nuit. Mais attention, je ne veux pas de ronflement ~

Je rigolai un peu, finissant ma coupe de fruit, en préparant une autre pour elle, elle avait besoin mangé. Et si il faut le la forcerais à manger comme je l’entends.  Après tout c’est moi qui donne les ordres, pas elle qui prend des initiatives. Je l’invite à s’assoir sur un des tabourets du bar, et lui mit en face d’elle une coupe de fruit, pour qu’elle la mange, je lui souriais toujours. Je viens de remarquer ses oreilles de chien, ça me donne envie de les toucher, mais je sais que c’est un endroit sensible, comme pour la queue, un endroit trop sensible.

Je pris ma coupe et mangea, restant debout en face d’elle, calmant les battements de mon cœur, qui compris bien vite que la lutte est vaine. Il ne se passera rien. Juste dans mon imagination, rien de plus. Je mange rapidement ma coupe en regardant mon hybride, que pourrait-elle faire pour s’occuper ? Un strip-tease ? Oh, non pas ce genre de pensé !

- Dit moi, te sent tu mieux ? A tu quand même réussis à dormir un peu ? Si tu veux, je pourrais t’acheter quelque chose pour t’aider à dormir ?

Du chloroforme ou encore un fouet ~ Non sincèrement si elle n’arrive pas à dormir, mon lit n’est pas le milieu le plus souhaitable pour y dormir. Bien que je me retienne, je ne suis pas patient du tout.  Je range ma coupe dans l’évier, je n’ai pas envie de la laver tout de suite.  Je fermer les yeux puis je m’assois à côté d’elle.

- Au faite, je ne connais pas grand-chose de toi, dit-moi ton prénom, et ton âge s’il te plait.

Je sais tout était marqué sur sa fiche à l’adoption,  mais il est plus polie de lui demander directement.

La jeune femme continuait de fixer le sol, tandis qu'il la fixer dans l'oeil et lui avait relevé la tête. Quand elle sent la veste sur elle, elle relève enfin la tête, et le regarde, comme si elle cherchait à savoir ce qui ce passait dans la tête de son Maître. Elle le laisse faire, puis rebaisse le visage, en rougissant légèrement.

- Si tu as peur, alors je veux bien faire un effort et te laisser dormir avec moi cette nuit. Mais attention, je ne veux pas de ronflement ~

Elle le regarda s'éloigner, et lui tourner le dos. Elle observait les fruits, essayant de savoir ce que c'était. Puis, il posa une des deux coupes remplit de fruit sur le bar, et elle comprend que c'est pour elle. Elle s'installe alors, et se met à manger lentement. Elle n'aime pas spécialement ça, mais elle se força à manger, ayant comprit qu'elle devait tout finir. Alexy, une fois qu'elle eut finit, se sentait un peu mal, c'était trop pour elle, bien qu'il n'y en avait pas eut énormément non plus.
Elle se mit à réfléchir à sa phrase. Ronflait-elle ? Pas qu'elle sache, sinon elle aurait eut des ennuis avec ça ! Et puis... Juste cette nuit... C'était court... Elle avait vraiment peur toute seule, elle aurait voulut dormir avec lui toute les nuits, mais ça, il était peut-être trop tôt pour le demander...

- Dit moi, te sent tu mieux ? A tu quand même réussis à dormir un peu ? Si tu veux, je pourrais t’acheter quelque chose pour t’aider à dormir ?

La demoiselle sursaute, puis le regarde, et fait non de la tête, expliquant qu'elle a bien dormi, qu'elle avait pu se reposer un peu, que ça allait... Puis il la questionna. Elle grimaça un peu, et fixa le sol. Elle ne voulait pas répondre, elle puis, il n'avait qu'à lire sa fiche après tout ! Parler d'elle... C'était bien ça qu'elle detestait ! Mais... avait-elle le choix ? Non, malheureusement. C'était son Maître, et en tant que son hybride, elle devait répondre et obéir à chacun de ses ordres ! Et puis, un mot passa dans sa tête. Sa soumise ? Pouvait-elle se considérer comme étant sa soumise ? Puisqu'elle devait obéir, comme tout les hybrides, ne pas contester, ne pas contredire, obéir juste, être à son total service. Rapidement, elle effaça de sa tête pour lui répondre.

"Alexy... J'ai dix-neuf ans;.. Je crois..."
Elle fixait le bar, le sachant à côté d'elle, ses mains entre ses cuisses en les serrant entre. Elle bailla, un peu fatiguée. Pourtant, il n'était pas tard, et elle ne voulait pas dormir maintenant, puisque lui n'allait apparemment pas se coucher maintenant. Elle n'irait que quand il irait, sauf si bien sur il lui disait d'aller se coucher. Mais en attendant, que faire ? Elle ne voulait pas parler d'elle. Elle voulait garder tout ce qu'elle savait sur elle, pour elle, et juste pour elle, pour personne d'autre ! La petite russe fixa la coupe vide devant elle, ne sachant pas quoi faire, perdue.

"Alexy... J'ai dix-neuf ans... Je crois..."

C’est bien ce qui est marqué sur sa fiche, parfois les vendeurs mentent sur l’âge des hybrides, pour en faire un piège sur leur maître si mauvais comportement il y a. Souvent des tricheries ont lieu pendant des ventes, comme leur âge, leur orientation sexuel, ou bien leur accord pour faire des choses dont il n’ont aucune idée de ce que cela représente. Si j’ai déjà vécue ça ? Oui, seulement j l’ai tué et je l’ai mis à terre devant d’autre, pour acheter ma liberté. Pour devenir l’homme que je suis désormais, quelque sacrifice sur mon chemin mon permis d’en savoir plus sur mes limites et mes désirs. Grâce à mon œil, je pu sentir qu’elle était mal à l’aise sur son passé, sur sa vie, ses souvenirs sont-ils si précieux ? Cela peut jouer en ma faveur, mais je n’en ferrais rien, à elle de venir me voir pour ce livrée corps et âme ~
Alexy donc, j’aurai plutôt dit que c’était un nom d’homme, m’enfin je suppose qu’on ne choisit pas son prénom. Je la vit bailler, n’a-t-elle pas dit qu’elle était reposée ? Je regarde l’heure, oh déjà dix-neuf heures ? Autant allez ce couché, je ne tiens pas à la voir sombrer à terre à cause de la fatigue.  Je ne dormirais pas, ce n’est pas grave, parfois il faut savoir se sacrifier. Je me lève, débarrassant la table, passant un coup d’éponge, satisfait qu’elle ait tout manger. Il faudra qu’elle s’y habitude, chez moi je ne supporte pas de gâchis de nourriture
Une fois le tout laver, propre et sentant bon la vanille, je la regarde.

- Comme vous sembler encore attachée à Morphée, je vous suggère d’aller au lit immédiatement, ainsi vous serez plus apte a marché librement.

Je lui tends la main, bien que je ne compte pas lui prendre la main, c’est juste pour l’inviter à ce lever, puis je me dirige vers ma chambre dans une pièce bien loin des deux autres. Non ce n’est pas ma salle de jeu, je n’oserais pas, pas le premiers soir ~ Dans la pièce, un simple lit, une commode, une lampe, rien de plus, rien de moins, pourquoi ? Car je dois y dormir que peu de fois, peut être une fois par semaine, le reste du temps ? Sur le canapé, ou dans le lit des autres, ou bien dans ma salle de jeux ~  Je la laisse entré,  ôtant mes vêtement, ne laissant sur mon corps que mon boxer, puis je pars dans la pièce à côté, ou je tends une chemise de nuit et un short souple pour Alexy.  Je n’ai pas honte de mon corps, j’en suis même peut être un peu fière. Je m’en vais fermer le volet, puis je ferme la porte, non sa je n’aime pas, que les portes reste ouverte. J’allume la lampe et m’allonge sur le lit, attrapant un livre traînant là, je ne sais pas, j’ai dû m’ennuyer un soir.

- Je n’ai qu’un lit, j’espère que cela ne fait rien ? Je ne bougerais pas.

J’avais le nez dans le bouquin, en lisant les phrases, je compris pourquoi j’en avais mis une fausse couverture de roman d’amour. Satisfaisant comme livre ~ Je ne bougerais pas, mais je la regarderais dormir, inspectant la moindre de ses courbes, pour satisfaire mon imagination.

- Comme vous sembler encore attachée à Morphée, je vous suggère d’aller au lit immédiatement, ainsi vous serez plus apte a marché librement.

Vous ? N'avait-il pas dit qu'il la tutoierait ? Alexy fut vraiment plus que surprise en l'entendant, et resta comme hébété pendant plusieurs secondes, avant d'hocher doucement la tête, puis de se lever, dans ses pensées. A nouveau, ses pensées se reportèrent sur lui, sur cet homme. Qui était-il vraiment ? Cette question lui faisait peur tout de même, c'était si rare des hybrides libres... A chaque fois qu'elle en avait vu hors de la boutique, c'était sous les ordres des êtres humains, la race Supérieur, la race Suprême. Elle-même en avait été une. Avait... Grâce à sa carte d'identité, qu'avait toujours son nouveau Maître d'ailleurs, tout était avec la pancarte. Elle ne savait plus si Aito l'avait gardé... mais qu'importe.
Alexy espérait surtout qu'il avait gardé les médicaments. Ca faisait plus de deux semaines que la jeune chienne n'avait pas eut de crise, et elle savait qu'elle en ferait une dans les jours à venir, c'était obligé !

Une fois dans la chambre, elle observa la pièce avec détail, surprise du nombre si bas de meuble présent. Elle se dirigea vers la fenêtre, alors qu'il se déshabillait, et observa dehors. Ca menait au jardin, alors elle l'observa, silencieuse, n'osant pas le regarder. Elle l'entendit partir, puis revenir avec des affaires. Elle les prit, alla dans un coin, se déshabilla, gardant ses sous-vêtements, puis plia les affaires et les posa par-terre, enleva ses sous-vêtements qu'elle posa sur la petite pile, puis mit enfin le tee-shirt et le short.
Une fois fini, elle le regarde tout fermer. Maniaque ? Peut-être. Mais d'un côté, ce qu'il faisait la rassurée.

-Je n’ai qu’un lit, j’espère que cela ne fait rien ? Je ne bougerais pas.

Bon... au moins ça voulait dire qu'elle dormirait avec lui, et pas par-terre, c'était déjà ça, car maintenant qu'elle avait goûté au confort du lit, elle n'avait pas tellement envie de retourner par terre, où c'était si dure, si froid... Elle se dirigea vers le lit après lui, puis s'y coucha, à l'extrémité du lit pour ne pas le gêner, même si elle aurait préféré être tout près de lui pour avoir sa présence qui la rassurait, car c'était une présence stable qu'elle avait grâce à lui. Elle était allongé sur le côté, ses jambes un peu replié sur elle-même, ses bras croisé sous sa tête, dos à lui.
La petite hybride finit par s'endormir au bout de quelques minutes, dans un lourd sommeil, sans rêve. Si Aito ne bougeait pas, la fille, elle, semblait tourmenté dans son sommeil, malgrès l'absence de cauchemars. Son visage était crispé, elle gémissait un peu, de peur, à peine audible toutefois, et ses jambes bougeaient, repoussant la couverture de sur elle. Elle semblait avoir chaud. Des perles de sueurs perlaient sur ses tempes.

Elle s’installa, sans rechigner le faite que nous sommes dans le même lit. Je la regardai d’un œil discret s’habiller et se revêtir, un doux spectacle à mes yeux. Bien que je l’aie remarqué sous la douche, elle n’a pas de pudeur, enfin je pense qu’elle est interne. En même temps dans une cage, cela laisse peu d’intimité au niveau corporel. Je me remets à ma lecture une fois qu’elle ait fini, et la laisse s’installer sans bouger, sans la toucher ni même la regarder, trop occupé à lire les délicieuses lignes de mon livre a caractère sadique ~

Au bout d’un moment je ferme mon livre, regardant mon hybride dormir, je n’imaginer pas possible que l’on pouvait dormir aussi docilement sans avoir per à côté d’un homme dont on ne sait absolument rien sur lui. Je me tourne pour me mettre sur le côté, son sommeil semble lourd et elle semble lointain, je lui touche le dos du bout du doigt, ne pouvant la laissé tranquille, assouvissant un petit désir.  Je lui caresse les cheveux, sans geste brute, juste pour calmer un peu ses pulsions, puis je retire ma main, elle ne m’en a pas donné l’accord, même si je suis son maître et que je suis sensé en faire ce que je veux, je n’oblige personne à subir mes désirs personnel.

Bien que mon doigt reste sur la peau de ses jambes, un léger frisson me parcours l’échine et réveil le dominant que je retiens depuis si longtemps. Je me rapproche d’elle lentement, mais je remarque bien vite qu’elle ne va pas bien, ses gestes sont plus régulier, on dirait qu’elle se débat dans son rêve, ses ancien démons sont-il la pour la cherché ?

Je me souviens d’une boite de médicament que j’ai envoyé valser dans la boutique. Hum... Je l’a calmerais à ma manière ~ Je me penche au-dessus d’elle, lui léchant son cou, la tournant pour qu’elle me fasse face, puis je lui caresse doucement le visage.

- Alexy réveil toi, tu bouges trop…

Je ne sais pas où elle est, mais voir des parcelles de son corps en libre-service, sous ma vue est un bien mauvais choix, j’embrasse alors, son cou, au-dessus de sa poitrine, sentant tout remonter, ma domination, mes pulsions, le désir de me sentir apaisé, puis je recule vivement, je ne cèderais pas. Je ne suis pas un homme en manque ! Je m’assois à côté d’elle, lui tenant tout de même les jambes fermement, elle cauchemarde c’est sûr, mais sur quoi ? Son passé ? Sa vie en cage ?  Il faut qu’elles apprennent à s’en détaché. Je ne souhaite pas passé la nounou a surveillé ses nuits, car quand je serais dans le lit d’un ou d’une autre, elle ne pourra être avec moi.
Puis je m’écris plus fermement.

- Alexy ! Debout maintenant ! Je veux bien être patient mais cela a une limite.

Je lui lâche les jambes, regardant son visage, qui semble torturer sous la douleur. Je soupire, et me lève, cherchant dans ma salle de jeux des médicaments pour calmer. Je referme la porte à clé et je la rejoins, laissant tout sur la table de nuit, attendant debout son réveil, la fixant, imaginant les mille choses que je pourrais assouvir avec un corps aussi faible que le sien.

- Alexy ! Debout maintenant ! Je veux bien être patient mais cela a une limite.

Aussitôt, ses yeux s'ouvrirent, et son corps eut un sursaut qui la fit se redresser. Elle regarder tout autour d'elle, le souffle court, visiblement paniquée par quelque chose. La jeune hybride ne vit pas son Maître partir, mais l'entendit revenir. Assise sur le lit, déboussolée, respirant par la bouche tant elle avait du mal, elle regarda les médicaments sur la table de nuit, avant de regarder Aito. Avait-elle fait une crise ? Était-ce pour ça qu'elle n'arrivait presque plus à respirer, qu'elle tremblait de tout son corps, et qu'elle ne savait plus ce qu'elle avait fait ? Pour elle, c'était plus que probable...

Elle ne sait pas quoi penser. Est-il en colère ? Il a l'air, sans en avoir l'air... Est-il déçu ? Peut-être... il n'avait pas du lire correctement sa fiche, sinon il aurait vu pourquoi son prix était si bas... Alexy voudrait s'excuser, mais les mots ne veulent pas sortir... Elle n'y arrive pas. Alors elle se contente simplement de baisser honteusement la tête, en fixant le draps qu'elle maintient dans ses mains, crispées. L'hybride a si chaud aussi... Elle transpire un peu, mais son souffle est chaud, rapide, presque incontrôlable. Elle aimerait enlever la chemise de nuit, mais s'il lui avait donné, c'était pour qu'elle la garde. Ses bandages lui donné chaud, elle aurait aimé être nue, et ouvrir fenêtres et volets pour pouvoir profiter de la douce fraîcheur de la nuit.

"Maître... C'est... aucun ne sont ceux qu'ils me donnaient..."

En vérité, ce n'était pas vraiment des médicaments auxquels on l'avait habitué. Mais une sorte de drogue. Ses crises, c'était des crises de dépendance, rien de plus, rien de moins. LA demoiselle en avait marre, elle detestait ces crises, elle voulait ses médicaments, être mieux, ne plus souffrir, mais ils n'y étaient pas.

"Je... désolée... de vous avoir réveillé... Je ne voulais pas;.. je n'ai pas fait exprès... Je vais dormir par terre..."

Puis elle se laissa tomber par terre, aux pieds de l'homme, sans le regarder, et se roula en boule par terre, et croisa à nouveau ses bras sous sa tête, pour s'en servir de coussin, c'était plus agréable ainsi. Elle ferma ses yeux, sentant ses mains trembler sous sa tête, c'était atroce, ce sentiment de manque, cette sensation d'insatisfaction. C'état beaucoup trop présent dans son corps.

"Maître... C'est... aucun ne sont ceux qu'ils me donnaient...Je... désolée... de vous avoir réveillé... Je ne voulais pas... Je n'ai pas fait exprès... Je vais dormir par terre..."

Je le sentais, elle n’est pas bien, en manque, totalement dépendante de ce qu’on lui donné à l’animalerie, je pourrais m’en servir pour lui faire faire ce dont j’ai envie, n’importe quoi pour un cachet c’est ça ? Tsss… C’est vraiment des crevures. Elle se mit à mes pieds, se roulant en boule, crois t’elle vraiment que je vais la laissé ainsi ?
Je l’attrape par le bras, le sourire aux lèvres, les yeux complètement ouvert sur elle, fixant son œil encore potable, je la soulève pour qu’elle soit à mon niveau, la tenant par le bras.

-La seule chose dont tu dois être accro maintenant, c’est à moi. Je deviens ta drogue à partir de maintenant, c’est clair Alexy ~ ?

Je la pris par la taille attrapant le cachet que je mis en bouche avec un peu d’eau, puis l’embrassa, lui faisant avaler le cachet de force, ce cachet ? Rien d’autre qu’un anti douleur puissant, laissant plané une fois ingérer, je le donne quand j’ai fini de faire mumuse avec le corps de ma victime, juste avant de passer la crème, celle qui brule, pour ne pas les entendre hurler trop longtemps, cela me donnerais envie de recommencer. Une fois la bouche vide, je lui mordis la lèvre inferieur, presque envie de la faire saigner, juste pour goûter a son sang, savoir qu’elle est son goût, sucrée ? Ou riche en fer ? C’est vraiment tentant~
Mais je m’éloigne, ôtant son bandeau, regardant son œil aussi blanc que le mien, avant de lui fermer la paupière et lui dépose un baisé dessus. Cela m’écœure pas, juste qu’elle n’a pas eu de chance. Je ne veux pas savoir son passé, à vrai dire je m’en fous, son prix bas ? Forcement que cela cache des choses, mais a vraie dire j’en ai rien à foutre, maintenant elle est à moi, et j’ai décidé d’en faire ce que je veux.  

- Tu es désormais a moi, tes cauchemars sont fini, ta souffrance aussi, je suis celui qui ta libéré de tout ça, Alors oublie les merdes qu’on te donner à l’animalerie, ici tu manges a ta faim, et même si tu as envie de plus tu le peux, tu as peur toute seule, alors je vais dormir avec toi, mais je ne suis pas à toi, je suis ton maître.

Je la pris calmement dans mes bras, la portant pour la mettre légèrement au-dessus de mon visage, caressant son corps chaud, puis je me dirige vers la salle de bain ou je lui ôte tout, et l’installe dans la baignoire, ou je la mouille avec une eau tiède légèrement froid. Pour qu’elle se calme, le temps que le médicament fasse effet, je lui caresser le dos lentement, puis la tête, comme le ferrais une maman avec son petit. Puis j’entra dans la baignoire, me plaçant derrière elle, pour la prendre dans mes bras, la couchant a moitié, laissant l’eau couler sur nos corps, la berçant lentement, pour qu’elle trouve un point de repère, qu’elle ce calme. Pour que je me calme.

- Tu es calmé maintenant ? Des crises tu peux en faire, d’accord ? Je t’aiderais a les combattre, a en finir avec tes douleurs. Tout ce que je te demande, c’est de m’écouter d’accord ? Maintenant dors, la douleur va passer avec ce que je t’ai donné, je reste la tant que tu n’es pas bien.

Oui je suis gentil, j’aurai pu la violé, profiter de son corps si faible, mais non, je connais ce sentiment d’incertitude, de doute, de douleur… je ne veux pas qu’elle subisse sa sous mon toit, ici, seule la douleur que moi j’inflige est permise, les autres douleurs, je ne veux pas en entendre parler.

On va éliminer son passé douloureux, et passé à un présent avec mes règles. Tout ira bien je prends les choses en mains, je la serre contre moi, sa peau nue sur la mienne, l’eau qui refroidit le corps brulant de l’hybride et le mien par la même occasion. Mes mains sur son ventre, sa tête contre mon torse, c’est partit pour une nuit dans la baignoire…

Alors qu'elle a trouvé une position à peu près confortable sur le sol, lové sur elle-même, elle sent une prise la serrer au niveau du bras, pour la soulever presque aussitôt. Ca lui fait mal, mais elle gémit à peu. Elle a peur. Ca ce voit encore sur son visage, dans son unique oeil. Une fois totalement relevé, elle se recule autant qu'elle le peu, mais il la tient, et il lui est totalement impossible de s'échapper. Ce n'est pas s'échapper pour être libre qu'elle voulait, ça, elle s'en fichait totalement. A quoi ça servait d'être libre ? Il fallait avoir des responsabilité, être autonome, vivre seul. Non. Elle ne voulait pas. Obéir, ça suffisait, n'avoir rien d'autre à penser que satisfaire les demandes de son Maître, ça aussi c'était plus que suffisant pour la jeune hybride.

-La seule chose dont tu dois être accro maintenant, c’est à moi. Je deviens ta drogue à partir de maintenant, c’est clair Alexy ~ ?


Elle sent une main la prendre, pour l'emmener à lui, la coller contre ce corps presque nue. Alexy ne ressent pas de gêne particulière à ça, mais en même temps, elle n'aime pas être si près de quelqu'un. Elle était une personne pleine de contradiction... Elle avait besoin de la présence de gens, mais n'aimait pas être trop proche, elle n'aimait pas être une hybride, et pourtant, elle obéissait.
Elle sursauta, et tenta de le repousser, plus par réflexe qu'autre chose lorsqu'il l'embrassa, mais elle comprit vite qu'elle allait être obligé d'avaler ce médoc. Pourquoi avait-il fait ça ? Elle aurait très bien pu le prendre elle-même s'il le lui avait dit. Avait-il envie d'elle ? Des envies charnelles, des pulsions inassouvies ? Peut-être. Mais qu'importe, elle était en train de s'étouffer avec. Enfin, il la lâcha, et elle retomba sur le lit, en toussant, jusqu'à enfin se calmer et retrouver une respiration calme.
La fille-chien le laisse lui déposer un baiser sur sa paupière de son oeil mort, et elle éprouve un léger dégoût à ça. Ce qu'elle avait, cet oeil, c'était bien atroce.

- Tu es désormais a moi, tes cauchemars sont fini, ta souffrance aussi, je suis celui qui ta libéré de tout ça, Alors oublie les merdes qu’on te donner à l’animalerie, ici tu manges a ta faim, et même si tu as envie de plus tu le peux, tu as peur toute seule, alors je vais dormir avec toi, mais je ne suis pas à toi, je suis ton maître.


Toujours assise sur le lit, elle se laisse à nouveau faire, se faire porter par l'homme. Elle ne le regarde pas. Alexy reste là, comme une poupée de chiffon inarticulée. Comme si, elle n'avait pas de volonté propre. Peut-être qu'elle n'en a pas.
Elle sent ses mains sur son corps, mais elle s'en contrefout. Ce n'est pas important ça. Elle se laisse être mise à nue, toujours aussi peu gênée d'être ainsi offerte à sa vue, et frisonne de froid mais aussi de délice lorsqu'il fait couler l'eau fraîche sur son corps bouillant. Et puis, il vient avec elle. Elle ne réfléchit plus, ses pensées commencent à s'embrouiller, tout devient étrange. Elle reste sage, comme toujours, se laisse bercer, sentant ses mains continuer de trembler.

- Tu es calmé maintenant ? Des crises tu peux en faire, d’accord ? Je t’aiderais a les combattre, a en finir avec tes douleurs. Tout ce que je te demande, c’est de m’écouter d’accord ? Maintenant dors, la douleur va passer avec ce que je t’ai donné, je reste la tant que tu n’es pas bien.

Elle entend à peine ce qu'il dit. Ses pensées, ses sens sont tout embrouillés. Elle peine à garder les yeux ouvert, pourtant elle les garde, fixe le mur, avant de sombrer totalement, sa tête retombant doucement sur le côté. Elle a l'air d'aller un peu mieux, moins tourmenté, voir plus du tout. Son corps reprit une température normal, et peu à peu, ses lèvres commencèrent à être bluté/violacé. Le froid devenait trop présent. Mais elle dormait, et ne bougeait plus.

La nuit passa sans qu'il ne se passe plus rien du côté de la fille. Elle ne bougeait pas, restait là, immobile, dormant tranquillement, sa tête penchée sur le côté, un bras sur elle, l'autre le long de son corps, un visage neutre, sans sourire, ni rien, ses cheveux un peu partout autour d'elle, et des mèches entravaient son visage endormie, encore humide.

Alexy se réveilla tôt, très tôt même, le soleil se elvait à peine quand elle ouvrit les yeux, lentement, dans les vaps. Lentement, elle se redressa sur ses coudes, puis s'assit, mais un vertige l'obligea à se recoucher. Elle resta sans bouger d'avantage pendant quelques minutes, puis se leva, essayant de faire le moins de bruit possible. L'hybride sortit de la chambre en titubant, ses jambes tremblant assez fortement sous elle, et elle se dirigea vers la salle de bain. Quand elle vit qu'elle n'avait plus son bandeau, elle cligna des yeux, assez peu réveillée, puis se dirigea à nouveau dans la chambre, pour le récupérer.
 A quatre pattes, elle ne voyait rien dans le noir, c'était un hybride chien, pas hybride chat, sa vue n'était donc pas la meilleure, surtout avec un seul oeil ! Elle soupira, le trouva enfin, et retourna rapidement dans la salle de bain, pour se faire une toilette rapide, puis se mettre le bandeau, en soupirant de soulagement à l'idée de ne pas avoir perdue ce bandeau qui lui était plus que précieux, détestant le fait que les gens puissent voir cette abomination d'oeil mort. Il n'en avait pas l'air, mais elle en était consciente, donc ça l'écoeurait.

Une fois que ce fut fait, elle sortit de la salle de bain, et retourna dans le lit pour se recoucher. La jeune femme se blottit contre son Maître, cherchant un peu de chaleur humaine, puis se rendormit sans trop de difficulté, la tête dans le chou.
Ce sommeil aussi fut calme, sans aucun mouvement de sa part, ni même un gémissement. Elle semblait paisible, lové contre l'homme qui l'avait acheté comme un vulgaire objet, contre l'homme qui l'avait tout de même 'sauvé' de l'animalerie.

Alors qu'elle s'était avancé dans le sommeil, elle sentit l'homme la prendre dans ses bras pour la serré contre lui, au coeur de cette chaleur 'humaine', qui la réconforta plus que necessaire. A nouveau, elle dormit, un très léger sourire aux lèvres, se sentant bien là, contre lui, au chaud, dans des bras de quelqu'un, comme si quelqu'un l'aimait enfin.

Quelques heures plus tard, elle se réveilla à nouveau, et comme à son premier réveil, alla faire une toilette rapide dans la salle de bain, puis retourna dans la chambre, déjà un peu plus éveillée, et remarqua que son Maître n'était pas là. Aussitôt, calant bien son bandeau contre son oeil, elle entreprit de le rechercher, se demandant bien où il pouvait être, et surtout, ce qu'il pouvait faire à cette heure-ci, heure dont elle n'avait pas la moindre idée d'ailleurs. Soudain, elle s'arrête, grimaçant un peu. Ses bandages la gêne plus qu'autre chose. Elle retourna donc dans la salle de bain, et les enlève, lentement, avant de les jeter dans la petite poubelle de métal gris en dessous de l'évier. Elle se rhabille lentement, observant le haut de son corps nue dans la glace, puis repart à la recherche d'Aito.

Enfin, elle le trouve. Elle se rend compte qu'elle éprouve du soulagement, pourquoi donc ? Elle hausse les épaules d'un air de désinvolte, puis s'intéresse à ce que fait son Maître tandis que dans un filet de voix, elle lui dit bonjour. Elle fixe tout, plus que surprise. Et puis soudain, elle se recule, portant sa main sur son cache-oeil bleu, et un peu usé. Ah non ! Non non et non ! Elle ne voulait pas d'un autre bandeau, c'était le sien, à elle, à personne d'autre, et ce n'était pas demain la veille qu'elle troquerais son dernier bien contre quelque chose d'autre, aussi beau soit-elle.

Elle ne sait pas s'il l'avait remarqué, mais qu'importe, elle part. De toute façon, il ne lui a pas dit de rester. Elle part dans ce qui est censé être sa chambre, et va s'asseoir sur son lit, les volets fermés, plongé dans le noir. Dans sa tête, tout se mélange, ça fait longtemps qu'elle n'avait plus eut d'émotions, et la colère lui avait donné mal à la tête. Enfin, colère ? Pouvait-on vraiment appelé ça ainsi ? Peut-être, peut-être pas. Elle-même ne savait pas, tout étant trop confus dans sa petite tête couverte de cheveux bleutés.

"C'est... C'est à moi. Il ne peut pas m'empêcher de le porter, ce n'est pas à lui ! Ca m'appartenait avant même que je devienne ce monstre, il ne peut pas me le retirer, jamais."

La demoiselle essayait de se rassurer en se parlant à elle-même, très peu rassurée, ses mains se mettant à trembler sur ses genoux. la peur ? Peut-être oui, ou alors une simple appréhension ?

Si je l’avais vue ? Evidemment, je peux tout même prévoir l’avenir. La regarder fuir ? Oui c’est ce que j’ai fait, je ressens son dégoût face à ce que je fais. Mais il en est ainsi, elle portera ce que j’ai fait, et ceux même si elle le veut ou pas.

Je me lève, prenant le cache œil que j’avais fini, celui avec la rose, le tenant fermement dans ma main me dirigeant vers la chambre de mon hybride, étrange, elle s’enferme ici alors qu’elle déteste la solitude ? Décidément, les femmes restent instables. Je pousse la porte et je l’entends, je ressens ses émotions, un mélange d’angoisse et de colère, le tout couvert de confusion.  Je pousse la porte encore un peu plus, la regardant murmurant doucement.

"C'est... C'est à moi. Il ne peut pas m'empêcher de le porter, ce n'est pas à lui ! Ça m'appartenait avant même que je devienne ce monstre, il ne peut pas me le retirer, jamais."

Elle était donc comme moi ? Née humaine ? Forcer à être hybride ? Une douleur que je peux ressentir, mais qui jamais n’est toléré sous mon toit, eh oui, je suis égoïste. J’aime penser qu’à moi, La douleur des autres ne doit venir que de moi. Je ne souhaite qu’il ne pense qu’à moi. Un sourire ce dessine sur mon visage, je pose ma main sur son épaule, avant de la faire tourner vers moi, je lui arrache son bandeau, laissant son œil aveugle a nue.

- Si je peux te forcer à porter ce dont j’ai envie, tant que tu n’as pas compris qu’ici c’est moi ta vie. Tu ne reverras pas ton bandeau. Tout ce que je veux c’est que tu acceptes de le mettre sans te posé de question. En plus je me suis blessé pour te le faire.

Montrant mes mains ensanglantées à cause des épines et des ciseaux maladroitement pris, je lui lâche le bandeau sur son lit, tenant le sien, puis je sortis de sa chambre, lui tournant le dos sans la regarder.


- Etre un hybride n’est pas une fatalité, il suffit de l’accepter.

Je sortis mes ailes, volant jusqu’à ma chambre en ricanant bêtement.  Je mis le bandeau autour de mon cou, et je me change, un pantalon, une chemise ouverte en haut, le col relevé, mes ailes rangé dans le néant. Je regarde mon œil blanc, il n’est pas si moche, je l’aime bien finalement. Il ma fallut du temps pour m’y acclimater, j’ai dut le faire seul, mais une fois accepter, plus rien ne ma stopper.

Je sors de ma chambre, le bandeau ranger dans ma poche, bien au chaud. Je me dirige vers la cuisine, sans regarder ou est l’hybride, de toute façon au moindre geste de sa part j’en serais avertis. Je commence a préparé un petit dej’ pour l’hybride, puis je me dirige vers mon téléphone ou j’appelle ma mère, prenant de ses nouvelles, parlant de la famille qui s’agrandit de mon côté. Que ma petite sœur a découché. Je l’écoute parler, le sourire sur mon visage, oui quoi j’aime ma mère, est-ce la une maladie ? Elle m’a donnée la vie. Sans elle je ne serais pas là. Enfin passons les gamineries. Je raccroche le téléphone, après lui avoir dit que je l’aime.

Je me retourne, me demandant ce que je pourrais faire aujourd’hui. A oui, allez faire les boutiques avec Alexy tient ~

La jeune femme ne l'entend pas arriver, trop sur elle-même, dans sa bulle, qui éclate soudainement lorsqu'il lui arrache son bandeau, si précieux pour elle. Elle pousse un cri de détresse, se jetant presque sur lui pour le reprendre, mais il l'a déjà fourré dans sa poche, debout face à lui, elle fixe la poche avec désespoir, ses jambes commençant à trembler sous elle, sa main un peu relever, comme si elle voulait le reprendre, mais elle ne bougeait pas.

- Si je peux te forcer à porter ce dont j’ai envie, tant que tu n’as pas compris qu’ici c’est moi ta vie. Tu ne reverras pas ton bandeau. Tout ce que je veux c’est que tu acceptes de le mettre sans te posé de question. En plus je me suis blessé pour te le faire. Etre un hybride n’est pas une fatalité, il suffit de l’accepter.

La demoiselle ne regardait pas ses mains, elle n'en avait strictement rien à foutre de ça, tout ce qui importait actuellement, c'était son bandeau marine. Elle avait du mal à respirer, les larmes venaient au bord de ses yeux. Elle n'arrivait pas à le croire... Pourquoi faisait-il ça ? C'était d'une cruauté sans nom ! Elle aurait préféré le viol, la torture, la mort, plutôt que de se faire prendre sa dernière possession !
Puis il part. Elle reste quelques secondes figée sur place, sans rien faire peinant à réaliser ce qui venait de se passer, puis lentement se tourne vers le nouveau bandeau, qu'elle regarde avec dégoût de son unique oeil valide. Elle le prendre, et puis le déchire à l'aide de ses dents. une fois sa colère défoulé dessus, elle ouvre la porte de sa chambre, jete les morceaux de tissues, puis part bloquer la porte avec le peu de meuble qu'elle a, avant de fermer les volets puis les fenêtre.

Elle se rebellé, mais elle n'en avait pas conscience. Elle réagissait pour une fois, ça ne l'a laissé pas de marbre. L'hybride s'installa ensuite dans un des coins de la chambre, et s'y balança d'avant en arrière, des perles coulant le long de ses joues, les humidifiant au passage.
La fille-chien veut dormir, oublier, ne plus rien ressentir, mais elle n'y arrive pas, c'est trop dur avec tout cet afflux d'émotion dont elle n'a plus l'habitude. Elle veut le tuer, récupérer son bandeau, c'est tout ce qui l'obsède, récupérer son dernier bien.

"A moi... C'est à moi... pas à lui... Ma dernière chose... Mon précieux bandeau... pas ces choses affreuses qu'il a fait... Le récupérer..."


Elle délirait quasiment. une véritable obsession, pire que la drogue. D'ailleurs, peut-être que ça aussi ça joué. Elle était en manque. Elle n'avait pas eut sa dose, dans sa tête, plus rien n'avait de sens à part l'obtention de son bandeau, quitte à tuer pour. Alexy avait chaud, beaucoup trop chaud. Sa respiration était difficile, le stress, la peur, le manque, la colère, voir peut-être même la haine après tout.

La jeune femme était loin de se douter qu'il irait jusqu'à briser sa propre porte pour entrer ! Elle poussa un cri de surprise, et se tassa plus encore sur elle-même dans son coin, cachant sa tête dans ses bras, ne le regardant pas, tremblant sans plus se controler. Elle l'entend arriver, et la peur la prend, la compresse de part en part, autant que les mains de l'hommes se referment sur ses maigres poignets. Elle gémit, et détourne tout de même la tête, fermant les yeux, pour, de une, ne pas le regarder, de deux, ne pas montrer son oeil mort.

- Alors ainsi on se rebelle, tu ne m’a pas tout dit tout à l’heure ? Tu es donc une humaine changer en hybride ? Ça nous fait un point commun. Maintenant on va faire un deal, tu me raconte toute ton histoire, sans oublier le moindre détail, et promis je te rends ton bandeau, ne te l’ôtant plus jamais.

Soudain, elle se sent être soulevé, et panique plus encore, agitant ses jambes avec frénésie, si peu rassurée de quitter le sol, et plus encore de cette manière là. Elle s'accroche alors à la chemise de l'homme, crispée de tout son être, le souffle coupée. Elle arrête alors de bouger, jusqu'au salon, où elle se cale au fond du fauteuil, repliant ses jambes contre sa poitrine, ses bras les entourant, et son menton sur ses genoux.

- Parole d’homme, ton histoire contre le bandeau. Vue qu’il t’est précieux, je veux comprendre pourquoi. Je sais que tu as envie de me tuer, mais sache qu’au moindre mouvement, c’est la cage que tu retrouves.

Elle ne le regarde pas partir, ne fait rien, comme toujours, attend, comme si elle s'était résignée à n'être rien d'autre qu'une chose. Elle baille, fatiguée, pleurer est fatiguant après tout. Elle ne prend pas le verre d'eau.

- C’est l’équivalent de ce qu’il donne à l’animalerie, comme j’ai l’impression que tu en a besoin. Attention, je ne t’en donnerais pas aussi aisément, il faudra à l’ avenir les gagner. Là je te le donne, parce que j’ai envie de savoir ta vie.


Même en sachant ce que c'était, elle ne le prend pas, elle ne veut pas boire, elle ne veut rien, rien de lui en tout cas. Elle ne bouge pas, ne dis rien, reste muette, et ne le regarde pas plus qu'elle ne parle. A quoi bon parler ? Elle ne sait rien. Alors, autant tout garder pour elle puisque même si elle lui disait ce qu'elle savait, il ne lui rendrait pas le bandeau. Inutile de dire des choses sur elle, d'autant plus qu'elle haissait ça.

- Je t’écoute ~

Elle hausse les épaules, et ne bouge toujours pas, plongé dans son mutisme. C'est vrai quoi, il veut savoir son histoire, mais elle-même ne la connais pas. Elle sait juste que tout ça a débuter parce qu'elle avait eut un accident, y a deux ans environs, elle ne sait plus, et que des hommes l'ont trouvé, des scientifiques, et qu'ils voulaient savoir si on pouvait transformer les humains en hybrides, après la naissance. Et puis après ils l'avaient vendu à une animalerie qui l'avait revendu à lui. Rien d'intéressant, rien de palpitant, rien d'extraordinaire. Donc, rien à raconter.

Alexy trouve ces quelques secondes de silence bien longues, bien pénibles... Jusqu'à ce que son Maître vienne, et la tire. Elle prend peur, aussitôt. L'effet et immédiat, et le résultat, pourtant involontaire, se fait de suite entendre ! Elle balbute, elle tremble, ses jambes ne la soutiennent plus et ses pieds freinent pour qu'ils s'arrêtent.

"J-je ne sais pas M-maître ! Je vous le jure ! J'ai tout oubliée, un accident de voiture, après des scientifiques m'ont tranformé, c'est tout ce que je sais ! Si-s'il vous plaît, ne m'abandonnez pas, laissez moi vivre avec vous, dormir avec vous ! Pi-pitié !"

Elle était désormais à genoux, derrière lui, son bras toujours bloqué dans la main de Aito, les larmes aux bords des yeux, ne sachant plus quoi faire. La demi-chienne le supplie du regard. Supplications vaines ? Elle ne sait pas, elle ne veut pas savoir. Elle veut juste avoir un toit, rester à l'abri, être tranquille. Alexy ne veut plus rien savoir, jamais. Sa peau frémit, puis elle baisse pudiquement les yeux. Au final, qu'importe. Ici ou ailleurs, sa vie ne sera pas si différente que maintenant. Une vie totalement innutile, sans aucun but, seule, sans aucun souvenir. D'un coup, elle ne bouge plus, fixe la main de Aito sur son bras, le corps mou. Elle ne sait pas quoi faire. Quoi dire. Qu'attend t-il d'elle ? Qu'elle soit une gentille petite hybride, à obéir, lui faire des plats, faire le ménage ? Être une sorte de compagne ? D'amie ?    Juste être un animal ? Ou... ou bien servir de défouloir sexuelle ? C'est un sujet tabou ce genre de chose.

C'est vrai quoi. Tout le monde le sait, personne ne fait rien, il y a bien quelques associations contre ça, contre les sévices sexuelles que font régulièrement les Maîtres, surtout les hommes, envers leurs pauvres hybrides qui n'ont jamais rien demandé, mais rien n'est vraiment fait. Tout ne sont que des mots, aucune action réelle n'est fait. Ce ne sont que des choses, des jouets. Pourtant, ils sont humains eux aussi. Et pourtant, ils n'ont pas les mêmes droits. leurs seuls droits sont de se taire, d'obéir, de se soumettre et de faire plaisirs aux Maîtres.