Un mâtin comme les autres une cage trop petite, des vendeurs insupportable et des voisins paillant de désespoir. Terrence soupirait, il s’ennuyait dans cette cage et pourtant il n’était là que depuis deux jours. Il entamait aujourd’hui son troisième jour et était déjà dans le collimateur de pas mal de vendeur. Pour vous donner une idée en deux jours il avait mordu ou griffer tous les vendeurs ayant ouvert sa cage pour lui donner à manger ou le caresser. Comme si cela ne suffisait pas, il avait effrayé ces voisins de cage. Quant à son attitude envers les clients n’en parlons même pas, soit le margay les ignorait, soit il leurs répondait mal en gros il faisait tout pour ne pas se faire adopter.

Aujourd’hui allait encore être un jour long et ennuyeux. Dès huit heures du matin, on les avait réveillés pour le nourrir. Après avoir mangé très lentement sa nourriture histoire de faire râler les vendeurs qui devait attendre de tout ranger juste par ce que lui n’avait pas fini. Après avoir un peu agacé les vendeurs, il se décida à finit son auge. Les vendeurs finirent leurs ramassages. Dans son coin, l’hybride enfila un chapeau noir avec lequel il avait réussi à conserver pendant son transfère. Celui-ci cachait à merveille ces oreilles pourtant très voyante si il ne les cachait pas !

Après ce frugal repas, Terrence ce coucha comme il pouvait dans sa cage dos au visiteur, ce ne serait pas drôle sinon. Petit à petit, la boutique se replie de personnes. Le matin s’était surtout des bisness man et des personnes âgées qui venaient se balader. Certain repartait avec un hybride mais c’était plutôt rare. Midi arriva et la boutique se vida seul le gens en vert (les gens de la boutique portait un haut vert pour qu’on puisse le reconnaitre) restait et encore ces derniers changeaient de visage car c’était l’heure de roulement pour les servis. Allonger dans sa cage, le jeune homme à oreilles profitait des faibles rayons du soleil d’hivers qui passait par la grande bais vitrer qui servait de vitrine au magasin.

Sur les coups de quatorze heures, les allés fut de nouveau occuper mais cette fois c’était surtout des femmes des femmes aux foyers accompagnée de leurs chère têtes blondes qui s’émerveillaient devant ses créatures mi-homme mi- animal. L’un d’eux eut d’ailleurs la mauvaise idée de lui tirer sa queue féline qui trainait le long des barreaux. L’homme brun se retourna manqua de mordre la main du bambin mais sa mère l’éloigna en vitesse fixant l’hybride indigner. Ce dernier qui passa d’un sourire moqueur à une grimace sentant une décharge. Le margay grimpa sa main à son cou et il sentit ce fameux collier. On lui avait collé se truc en arrivant ici après qu’il est essayé de fugué en frappant un des accompagnateurs.

Vers les seize heures, la boutique fut soudainement bondée. En faites c’était logique si on y réfléchissait vu seize heure s’était la sortit des cours. Il y avait donc pas mal de gamins piaillant, d’adolescentes hystériques et d’étudiant aux rires gras qui jouait le professionnel en regardant les hybrides. Terrence lui roulait des yeux dos au public qu’est-ce-que les humain pouvait être brouillant ?!

Dans un vieux condo de la métropole Félidia, deux bonnes femmes se partageaient des histoires autour d'une tasse de thé. C'était le genre de personne que l'on apprécie comme voisin pour leur présence chaleureuse, mais de là à échanger des discutions intéressantes... Pas vraiment.

-Ça fait maintenant deux semaines que mon nouveau voisin vient d'emménager. C'est un grand garçon et beau comme un coeur, tu devrais le voir comme il est a croqué!
Dit la plus rondelette, mais aussi celle ayant un air plus doux.

-Nooon, qu'est-ce que tu raconte Martine?
Répond sa chère amie.

-Je te le jure, il est aussi beau que ses hommes sur le calendrier de pompier que tu t'es acheté dernièrement!

-Chut, mon mari pourrait t’entendre, hihihi...

De l'autre côté de ce même condos, ou plus exactement de l'autre côté du mur, se trouvait le sois-disant "canon" en question. Étendue sur son divan, dos à cette cloison assez fine, il entendait clairement les propos gênants qui étaient échangé entre les deux vieilles dames. Son regard fixé devant lui, l'air légèrement troublé, il tentait tant bien que mal de se relaxer. Sans succès, car depuis peu l'une d'elle avait commencé à ce plaindre des compétences de son maris au lit... Sans façon! Ne pouvant en suppoter d'avantage, il se leva sans peu de grâce pour tirer le meuble loin de se coin infâme. Plus loin ses oreilles seraient de se côté de la pièce, mieux se serait. Tout en le poussant de l'aute côté, il se demanda s'il ne devrait pas installer une deuxième cloison pour être sûr de ne plus rien entendre. C'était une idée tentante, mais assez coûteuse. Il venait à peine de s'installer, autant prendre son temps et ne pas se précipiter à la quincaillerie...

Terminant de pousser le divan sur son nouvel accoudoir, il se laissa retomber sur celui-ci sans faire attention aux nombres de places qu'il prenait en s'installant dessus. Pour une fois il regardait franchement cette cloison capable de faire entendre toutes sortes de supplice. Un nouvel instant de réflexion, où il débatta du pour et du contre. Sa voisine était à moitié sourde et devait donc utiliser un appareil auditif pour écouter les gens. Entendrait-elle tous ses moindres méfaits sans exception? Un frisson d'horreur le parcourus à cette idée. Il n'avait pas envie de s'inquiéter de ce genre de sujet, sinon il n'arriverait jamais à s'intégrer. Ce choix fait, il se releva pour rejoindre son bureau en prenant garde à ne pas s'enmêler dans les obstacles qui traînaient au sol.

Noa, tel est son nom, se rappella alors des propos élogieux de sa chère voisine. Si elle avait su à quel point il était peu organisé dans ses affaires... La seule pièce qu'il arrivait à garder en ordre ou presque, c'était celui qu'il tentait au même moment de rejoindre. Bon, c'était surtout toutes sortes de document, journals, magazines ou encore une assiette par-ci, un verre par-là. Aie, voilà, il venait de marché sur son cellulaire. Bravo! Heureusement, il ne l'avait pas écrasé de tout son poing, sinon il aurait été fichu. Se penchant au passage pour le ramasser, il finit par arriver au point voulu. Dans son bureau y était dressé assez simplement: Une grande bibliothèque à moitier remplit, un grand bureau de travail, deux écrans plus un ordinateur capable de stoquer se qu'il aurait besoin pour son travail, une imprimante et un scanneur. Tout ce qu'il lui manquait, c'était du travail! Tirant la chaise roulante qui faisait face à l'ordinateur pour s'y installer, il alla chercher les informations besoin. C'est-à-dire, la route vers la quincaillerie la plus proche. Ceci trouvé, il ne manquait plus qu'à prendre sa veste, là où il prennait toujours gardes à y laisser son porte-feuille, puis sortit.

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16 heures étaient passé et il était sur le chemin du retour, bredouille. Il n'était pas du style à s'énerver pour un rien, mais après avoir visité une bonne dizaine de crosseurs quincailleries... Il était assez frustré. Le besoin de se changer les idées étant pressant, il entra dans le premier magasin qui l'attira. À peine entré qu'il le regretta. Une animalerie... pour hybride. Ce n'était pas tant le fait de voir ses hybrides êtres vendus comme des esclaves qui l'énervait. C'était plutôt les tentatives désespérés du vendeur pour les vendres. En additionnant le fait de tout entendre sans ne rien entendre à cause des clients, il commençait à en avoir le tournis. Déséquilibré par une bousculade et par sa perte d'orientation, il s'appuya dos à une cage pour tenter de se reprendre. Ses recherches l'avaient fait passer par tant d'émotions qu'il en devenait épuisé. Une fois ses idées un peu plus clair, il regarda les alentours, ne souhaitant pas être vu au moment de se laisser glisser contre la cage pour s'asseoir. Bien que le magasin était assez bondé, tous semblait porter une plus grande attention aux hybrides qu'aux humains en eux-même. Attiré par cette même curiosité, il tourna la tête par-dessus son épaule. Il n'avait pas pensé lorsqu'il avait fait ce geste purement hasardeux. Il n'avait pas eu l'idée de s'imaginer se qui pourrait être à l'intérieur de la cage où il s'était appuyé.

Lorsqu'il croisa le regard du jeune hybrid, il eu comme une étincelle dans ses yeux. Est-ce possible? Une idée pareille? Nooon, mais peut-être bien..? Ce garçon qu'il avait sous les yeux venait de lui glisser une idée qui venait tout juste de lui remonter le moral. Alors, subitement, son énergie bouilla dans ses veines et il s'agenouilla devant la cage avec un air fort sérieux. Bien que la taille et la musculature de l'hybride ne correspondait pas vraiment à sa toute nouvelle idée, il savait qu'il saurait quoi faire de lui et alors, il ouvrit la bouche pour exprimer sa pensée.

-Tu aimes le bricolage? Commença-t-il avant de continuer sans laisser de temps de réponse: Tu sais comment entretenir une maison? / Oh oh! Tu as du style, j'aime bien! / Tu es du genre tolérent? / Tu aimes la nature? Bien sûr, suis-je bête!/ De quel race es-tu.. quoi!? Un margay!!!

Soudain, le beau jeune homme déprimé un peu plus tôt, tremblait maintenant d'excitation comme une de ses jeunes filles hystériques insoutenable. Cela dura le temps de quelque autres questions avant qu'enfin, sa langue se fourche et qu'il s'emballe dans son monologue.

-Veux-tu m'épouser!? Un silence, puis il se calma soudainement en se rendant compte de son erreur. Inspirant profondément, il se laissa tomber sur les fesses en se frottant la tête. Malheurs, il avait maintenant attiré l'attention des autres clients qui le regardait d'un air malsain. Laissant échapper un lent soupire, il finit par conclure. Ce que je voulais vraiment dire, sans vouloir t'offusquer, c'est que dirais-tu de devenir mon collocataire? En gros je payerais ton adoption, ta bouffe et un lit. J'ai juste besoin d'un coup de main pour entretenir mon appart...

Il était difficile de vouloir convaincre un hybride (à qui on ne lui avait même pas été présenté) d'être son "ami". Surtout après s'être quasi jeté sur lui avec une exclamation non partagé. Troublé, il se releva pour reprendre un peu de dignité perdu. La majorité des adolescents ayant déjà repris leurs occupations, cela lui facilita grandement la tâche. Noa trouvait le temps long, maintenant qu'il avait repris le silence. Devait-il rajouter quelque chose avant d'entendre sa réaction, ou bien simplement garder le silence? Il décida de garder son calme et de reprendre avec une meilleure assurance.

- Tu peux croire où non ce que je te dit, mais je suis plutôt du genre supportable normalement. Disons qu'aujourd'hui, j'ai eu... Une grosse journée.


[HRP: WOW, désolé si mon poste est long. J'ai juste été très inspiré... c'est même la première fois que j'écris autant, donc je ne vais probablement pas arriver à le faire durer]

Toujours dos au public, Terrence bailla en soupirant. L’hybridre avait passé sa queue devant son buste et agiter juste le bout pour s’occuper. Il faut dire que dans une cage y avait vraiment rien à faire a par ce moquer des quelques humains qui s’approchait de lui tentant de lui donner un ordre ou de le faire se retourné pour pouvoir le voir. Le margay n’en faisait qu’à sa tête. Terrence fixait son bout de queue noir agitait sous son nez. Soudain sa cage se mit à trembler légèrement mais l’hybride n’y prêta pas grande attention toute suite. Mais sentant une sorte de présence derrière lui qui ne semblait ni bouger, ni lui donner d’ordre, Terrence se retourna curieux. Mais qui était encore cet abrutie d’humain qui restait squatter devant sa cage ! Il se retourna pour hurler mais il n’en eut pas le temps et s’arrêta pour fixer l’homme qui lui-même le regardait bizarrement. Le brun haussa un sourcil curieux se tournant totalement pour s’assoir. L’homme lui demanda si il aimait bricoler dans la tête de Terrence cela se transforma en « est-ce qu’il savait bricoler ». Le jeune hybride sourit moqueur et laissa passer un très long silence juste pour agacé l’autre.

-Oui, je sais bricoler. Répondit-il d’un ton peu concerné.

Juste après sa réponse, l’autre partit dans un tas d’exclamation et d’interrogation digne d’une groupie hystérique. Parfois il répondait à ces propres questions prit dans son élan. En gros, ces principales interrogations était l’un pratique qui était savait-il s’occuper d’une maison et la seconde et bien à vrais dire Terrence ne la comprenait « était-il tolérant ? ». En réfléchissant un peu, l’hybride n’avait pas de raison de ne pas être tolérant s’il se référait au sens premier du mot. En regardant les mains de son vis-à-vis il s’aperçu que celui-ci tremblait surement d’excitation car il ne faisait pas froid dans la boutique. L’homme ne laissa pas le temps à l’hybride d’en placer une enchainant interrogation sur interrogation. Finalement, l’autre sortit une phrase qui n’avait rien à faire là. Terrence qui essayait de ne pas trop rire malgré que quelques rires lui avait échappé mais là s’était plus possible. L’hybride éclata de rire, un rire moqueur mais il pouvait à cause de la question : si il voulait l’épouser…ce n’était pas banale comme demander, le garçon voulait bien croire qu’il était excité mais quand même ! Terrence mit quelques minutes à ce calmé. Une espèce de silence pesant et de gêne était tombé dans l’animalerie. Après s’être assis en réalisant sa bêtise, le garçon finit son monologue pour lui demander de venir vivre avec lui et de lui donner un coup de main pour le bricolage.

Terrence s’avança sa tête des barreaux avec un sourire moqueur face à l’humain. Il en profita pour le regarder rapidement l’humain qui à vue d’œil semblait plutôt pas mal. L’hybride se disait que oui pourquoi pas, ce gus pourrait bien être la clef qui lui permettrait de sortir de cette cage et de retrouver son frère jumeau. Enfin pour cela, il allait devoir jouer les « mignons » le temps de sortir de cette boutique. Il prit donc son sourit le plus gentil et le plus mignon.

-Monsieur, mon enseignement de base fait que je sais tenir une maison, cuisiner et bricoler mais je suis spécialisé dans le combat. Expliqua le margay d’un ton calme cachant parfaitement le ton moqueur.

-Ne vous fiez pas à son air de gentil, ce gars n’hésitera pas à vous mordre et à se sauver après. A vrais dire, c’est l’une de nos pires marchandises ! Prévint un vendeur qui arrivait par-là intéressé par l’humain posté devant sa cage. Je peux vous montrer du même style mais en plus docile.

-Tsss… siffla le brun en agitant sa queue féline. On t’a rien demandé!

Oui, bon pour le côté mignon petit hybride s’était un peu raté. Puis ce que s’était comme cela… Le margay reprit son sourire moqueur en fixant l’humain qui venait de lui proposer de l’adopter. Terrence fixait l’autre se demandant un peu comment aller réagir ce cher humain. Sa langue glissa amusé sur sa lèvre supérieure amusée comme un félin guettant sa proie.

Spoiler:

Assit comme un yakuza, le jeune homme ne faisait attention qu'à une seul chose. Ou plutôt, une seule personne qui, justement, lui faisait face. Celui-ci avait rit durant son discours. Un rire moqueur peut-être, mais agréable comparé à certaine voix qu'il avait eu la malchance d'entendre. Déjà, ce garçon ne pouvait être considéré comme un boudin. Au contraire, il avait un physique à la pointe de la beauté nippon. Les traits de l'hybride était délicate et d'un style assez populaire chez les filles de cette époque. Le simple fait de le regarder donnait l'envie de le photographier, l'utiliser comme un modèle et en faire un chef-d'oeuvre. Il s'imagina le voir vivre sous son toit, devoir partager le salon, la cuisine, la salle de bain... et un frisson lui parcourus l'échine. Ce n'était pas le genre de frisson auquel on s'attends pour un garçon supposément hétérosexuelle. Le genre de léger frisson qui résulte d'un plaisir à s'imaginer tel ou telle chose.

Reprenant ses esprits, il écarquilla les yeux en voyant l'hybride s'approcher des barreaux avec un beau sourire. Il semblait plutôt sympathique malgré la presque agression un peu plus tôt. Est-ce que cela voulait dire qu'il ne lui en-voulait pas et qu'il ne le trouvait pas si détestable?

-Monsieur, mon enseignement de base fait que je sais tenir une maison, cuisiner et bricoler mais je suis spécialisé dans le combat.

Bien, il s'avait entretenir une maison et n'était pas du genre à s'amuser à faire ses besoins n'importent où comme un chiot perdu. Sauf que savoir se battre... qu'est-ce que ça voulait dire? Qu'il savait être un bon gardien? Il leva les yeux, l'air ailleurs. Il se voyait protégé par ce jeune Animorphe qui, il devait l'avouer, semblait plus petit que lui. Cette idée le faisait sourire, jusqu'à ce qu'il soit tirer à nouveau de ses rêveries.

-Ne vous-fiez pas à son air de gentil, ce gars n’hésitera pas à vous mordre et à se sauver après. À vrai dire, c’est l’une de nos pires marchandises ! Je peux vous montrer du même style mais en plus docile.

Noa écouta le vendeur avec surprise. Ce devait être une véritable peste pour inciter ainsi un vendeur à ne pas acheter un de ses produits. C'était surprenant, mais pas au point de troubler sa décision. Après tout, il n'était pas là pour s'acheter un esclave. S'il devait en adopter un plus docile, il passerait son temps à lui dire quoi faire. Donc, si se pouvait être quelqu'un capable de liberté, il ne l'aurait pas toujours sur le dos. Levant les yeux en direction du concerné, il fut surpris de le voir avec le genre de sourire malicieux qui concorde à la personnalité décrite par le commit. Il n'appréciait pas qu'on eusse de sa naïveté. C'était quelque chose qui était important pour lui, la confiance. Il était ici pour un colocataire en qui il n'aurait pas peur de collaborer, qu'il soit fatigant ne serait pas un problème. Pourquoi le libérer, s'il en profiterait pour le fuir? Finalement, la bombe à retardement lancé par l'humain qui se dressait près de lui avait eu son effet. Mal à l'aise, il le regardait cette fois en se grattant le crâne et avec un air déchiré.

Un instant, se dit-il alors dans son subconscient. Pourquoi partirait-il? Pour aller où? Je lui offre une vie égale à celle d'un humain. Une liberté que personne ne pourrait lui offrir à par lui. Ce serait idiot d'agir comme dit par cet homme en uniforme. Alors, il abaissa sa main et le regarda franchement. Il avait envie de savoir ce que ça ferait de vivre avec le jeune homme. Il avait réveillé une curiosité plus que mystérieuse chez lui. Déjà, il trouvait curieux d'être aussi intéressé pas un inconnu. Une bête, qui plus est!

-Il part avec moi.

Décidé, il se releva avec un ricanement qui en disait long sur sa décision. Le temps de quelques caresses pour enlever les traces sur son pantalon noir et se redressa. Voyant d'un coup d'oeil que le commit était toujours debout près de lui, il lui sourit poliment.

-Apportez moi les papiers, que je les signe pardi! Vous allez me dire que je n'en ai pas le droit peut-être?

-mais..

-J'en veux pas des autres, merci de bien vouloir accepter mon choix, ok?

Une fois partit, il tourna la tête vers les curieux qui s'empressèrent de retourner à leur occupation comme si de rien était. Une fois rassuré de ce côté, il se pencha vers la cage avec un sourire indescriptible.

-T'es un mec plus malin que ce qu'on vient de me décrire pas vrai? À moins d'avoir des connaissances à l'extérieur qui pourrait t'aider, je crois pas qu'il serait utile de t'enfuir. On est d'accord?

Il espérait qu'en étant direct, il pourrait connecter un lien de complicité entre eux. Pourquoi pas, il comptait vivre sous le même toit que lui. Il serait donc nécessaire de s'entendre un temps sois peu. Sinon... Il était mieux de ne pas y penser.

Terrence dont le masque de gentillesse était tombé avant reprit son allure de vilaine petite teigne. En fait son visage ne changeait pas de tout à l’heure c’est juste que le sourire ne reflétait pas la gentillesse mais plutôt la moquerie. L’homme devant lui semblait très étonner quand le vendeur lui dit de ne pas acheter l’hybride. C’est vrai que c’était rare de voir un vendeur qui ne voulait pas vendre son hybride. Mais c’est vrai que pour vouloir adopter le margay il fallait savoir être « méchant » pour pouvoir le contrôler et le mec devant lui ne semblait pas avoir la trempe qu’il fallait pour conserver la bestiole. Surtout que malgré sa petite taille et son petit gabarit, le garçon était un excellent combattant tuant plutôt vite ces victimes. L’hybride eut un petit rire voyant l’autre bien embêter de s’être fait berné. Il imaginait l’esprit de ce dernier tiraillé entre l’envie d’adopter ce beau jeune homme ou acheter un hybride classique. Dans sa cage, Terrence s’en moquait bien du choix de l’autre mais bon, ça faisait sa distraction de la journée. Le jeune homme finit quand même par dire que la créature partait avec lui. A vrais dire, le brun fut presque aussi surpris que le vendeur mais lui le cacha un peu mieux se contentant d’agiter la queue rieur. Le vendeur essaya une protestation qui fut coupé par l’autre. Vexé après avoir fusillé l’hybride du regard, il partit chercher les papiers pour l’adoption.

Finalement, l’humain et les quelques curieux qui s’étaient retournés pour voir la scène s’était reconcentré sur leurs activités de base. Pour l’homme s’était Terrence qui le fixait avec un grand sourire faussement angélique. Celui-ci avait sur les lèvres un drôle de sourire qui fit pencher les oreilles de Terrence vers l’avant montrant une certaine curiosité. Celui-ci lui fit un petit monologue le faisant bien sourire car il était vrai. Même si Terrence avait essayé de s’échapper si une personne lui offrait un toit pourquoi pas l’accepter du moins un moment. Terrence qui avait reculé rapprocha sa tête de barreaux de nouveau en souriant.

-Sur ce point tu as raison. Je resterais chez toi le temps de retrouvé mon frère mais après je me barrerais avec lui. Je suis peut être un hybride mais je sais exploiter mon physique pour avoir de l’argent. Et pendant le temps je serais chez toi compte pas sur moi pour t’obéir. Rétorqua le brun sur un ton sure de lui et surement pas très agréable pour celui qui recevait la figure.

Soudain le garçon laissa échapper un petit piaillement aiguë sentant une décharge traversé son corps partant de son cou. Il grimassa un peu portant la main à son cou et donc à son collier qui lui avait gentiment envoyé la décharge. Ce collier était étudié pour envoyer des décharges à l’hybride « méchant » lui faisant mal mais ne le blessant pas gravement ou le tuant. Le margay décala sa tête pour voir qui était l’idiot d’homme en vert qui l’avait électrocuté. Cela était un peu inutiles le vendeur qui l’avait fait ne pouvait être que celui qui lui avait jeté se regard pleins d’amours au garçon. Le petit brun lui envoya un grand sourire moqueur avec des yeux qui semblait dire « tu me le payera un jours. ». Le vendeur s’approcha de mon futur « colocataire » avant de lui donner les papiers. Dans son autre main, il tenait une « magnifique » laisse noir assortit à son « splendide » collier. Avant de laisser l’homme remplir les papiers, il décida de montrer à l’humain comment « maîtriser » l’hybride. En gros, il lui expliqua comment marchait le boitier pour les décharges électronique et lui remit la petite clef qui ouvrait le cadenas argenté qui fermait le collier du margay. Puis il fit une démonstration lançant une petite décharge à Terrence qui serra les dents pour laisser échapper le même piaillement que tout à l’heure. Il laissa ensuite le temps au brun de reprendre un peu ces esprit, il vu la main du vendeur s’approcher avec la laisse. L’hybride manqua de le mordre mais à la place il se prit une grosse décharge. L’humain au t-shirt vert lui passa vite la laisse au collier de Terrence. Le jeune homme qui tenait aussi bien de l’animal que de l’humain mais le brun laissait souvent sa partit animal s’exprimer. Le vendeur après quelques acrobaties ouvrit la cage et tira le jeune homme en dehors de son carré de barreaux. Doucement sans se presser, le brun sortit de sa cage et se leva en s’étirant ne faisant pas attention à sa laisse. Le vendeur attendant l’argent et les papiers pour lui donner la laisse qui tenait notre margay très peu concerné par la situation.