| Luna Draven | |
Nom :
Draven. Le nom de son tout premier maître, en somme.
Prénom :
Luna. Prononcer « Lou-Na ».
Âge :
La vingtaine. Elle n'a jamais eu de preuve bien concrète concernant son âge aussi se permet-elle quelques doutes sur le sujet.
Rang :
Le mot « docile » serait inapproprié compte tenu de la manière dont elle se conduit. Toutefois, elle est actuellement en cage, donc...
Race :
"Demi-Neko". Je vous ferai grâce du nom binominal.
Sexualité :
Elle ne semble pas émettre de préférence sur ce plan-là.
Physique :
Tout en sachant que la notion de beauté relève de la subjectivité, il sera difficile de dire que dans l'absolu, la demoiselle est « belle ». En effet, si certains tendent à se montrer plus qu'emphatiques en la voyant – Notamment par des « Wesh, Mad'moiselle t'es charmante, ça te dirait une glace à la menthe? » - , l'étiqueter automatiquement comme « sex symbol » serait un tantinet exagéré. Vous vous doutez bien que si un simple regard sur elle suffisait à réveiller n'importe quelle libido, son quotidien serait nettement plus agité qu'il ne l'est à l'heure actuelle.
D'une manière générale, l'on s'accorde à dire que Luna ne fait point son âge. Non pas qu'elle ait l'air soit trop jeune soit trop vieille mais la présence simultanée de ces deux contraires complique la tâche de lui attribuer un âge définitif. Combinant une part « adulte » et une autre « infantile », pour beaucoup, l'ensemble de sa physionomie évoque un assemblage de pièces disparates. Une sorte de patchwork. Preuve comme quoi Dame Nature a un sacré sens de l'humour.
Pour commencer, Luna n'en impose guère par sa taille. Et pour cause, avec un mètre soixante au stadiomètre, si l'on se fie aux normes, elle aurait généralement tendance à se faire surplomber par les autres que de les dépasser elle-même. Si cette petite taille présente l'avantage de pouvoir se faufiler dans une masse avec aisance, c'est, néanmoins, une toute autre paire de manches lorsqu'il est question d'attraper un objet situé en haut d'une étagère sans escabeau. Qui plus est, quand le sens figuré fusionne avec le sens propre à l'instant où on la regarde de haut, c'est autrement moins agréable.
En revanche, si cette taille peut paraître dérisoire pour quelqu'un de son âge, c'est chose différente quant à sa carrure. Sur ce plan là, la croissance s'est achevée sans l'ombre d'un problème. Dotée d'attributs maternels on ne peut plus généreux, la silhouette de notre hybride est un gage incontestable de sa féminité. Toutefois, privilégiant généralement une garde-robe discrète, essentiellement masculine, il semblerait que ce soit là une chose dont elle ne cherche nullement à se faire prévaloir.
Sa figure, elle, est l'exact contraire de son corps de femme. Luna a un visage encadré par des boucles d'un blanc naturellement immaculé présentant des aspects de poupée de porcelaine par sa rondeur ainsi que son teint laiteux. Ses grands yeux rouges sont un véritable théâtre vivant d'émotions d'où l'on peut dégager une certaine candeur lorsqu'une curiosité anime le tout. La féline ne se plaint guère de cette expressivité qui constitue un avantage quand le refus de parler se fait sentir. Mais elle omet souvent que cela peut l'handicaper quand il est besoin de mentir.
Cheveux blancs, yeux rouges. A quelques détails près sur le reste de son corps (1), Luna est effectivement albinos. Et la persistance rétinienne aidant, cette caractéristique ne joue pas tellement en sa faveur sur le plan de la discrétion.
En outre, elle est une hybride et qui dit « hybride » ne dit non pas « voiture » mais « appendices ». Or, au même titre que sa chevelure d'ivoire, ceux-ci se remarquent assez facilement. La paire d'oreilles au sommet de son crâne et la queue au bas de son dos sont des traces notables des manipulations génétiques opérées lors de sa conception, montrant clairement que l'ADN de la jeune femme a reçu des gênes de chat. Néanmoins, il semblerait que ce soient là les seules empreintes car contrairement à ses « semblables » Luna possède des pupilles immuables quelle que soit la luminosité et se montre incapable à miauler, feuler, ronronner et même à prendre forme animale.
Signes particuliers : Bien que « cela soit difficile de le voir avec sa couche de vêtements », Luna porte un tatouage représentant un trèfle à quatre feuilles logé entre les deux seins. Par ailleurs, son corps présente actuellement six cicatrices résultant de ses tortures passées: deux dans le dos, une sur la hanche droite, une sur le ventre, une sur la côte gauche, la plus notable restant celle suivant la courbe de sa clavicule.
(1) Le fait qu'elle ne puisse pas accéder aux mêmes facultés que d'autres hybrides trouve une explication génétique. Luna est en réalité une « demi-neko » et son héritage de félin s'en retrouve amenuisé par rapport à sa part humaine. C'est en outre pour cela que la fourrure de ses oreilles et de sa queue sont de couleur noire et non blanche. En revanche, sa souplesse et son agilité, sont des choses qu'elle a su compenser de façon naturelle.
Caractère :
Si jusqu'à présent, le portrait dressé sur le compte de l'albinos s'est voulu neutre, il en va différemment sur la plan caractériel. « Peste », « teigne », « sale petite emm##» (Navrée, censure oblige) sont des termes sur lesquels s'entendent bon nombre de personnes l'ayant côtoyée, bien que le fait qu'elles fassent surtout partie de ses agresseurs joue beaucoup sur leurs opinions.
N'étant en réalité pas méchante à proprement parler, nous préférerons dire qu'elle a simplement son caractère bien à elle.
En premier lieu, Luna rejette toute forme de soumission, aussi bien physique que psychologique. Pas docile pour un sou, la demoiselle abhorre le fait d'être dominée et ne manque pas de moyens de le faire savoir : bravades sur l'autorité, railleries envers toute personne qu'elle juge « bonne à remettre à sa place » ou encore en jouant sur les mots afin de contourner les directives qui lui déplaisent. En clair, courber l'échine en s'adressant à quiconque lui cause des lumbagos, le mot « Maître » est comme une miette de pain coincée dans sa gorge et les répliques telles que « Je suis Dieu, tu peux pas test'.» réveillent son urticaire. Façon de parler, bien entendu.
Au sens figuré comme au sens propre, l'albinos a horreur de se faire marcher sur les pieds. Bien que son passé démontre à de nombreuses reprises qu'elle a payé le prix de cette insubordination, les sanctions écopées ont su endurcir et à développer sa ténacité. Toutefois, Luna a beau avoir sa « fierté personnelle », son refus de se jeter sous les semelles surpasse de loin sa volonté d'écraser les autres.
En effet, si être agressive est dans ses moyens, l'albinos n'attaque pas. Sauf, bien entendu, si on eu la « bonne » idée de lui chercher querelle auparavant. Malgré qu'il soit particulièrement facile de la faire sortir de ses gonds ou de blesser son amour-propre, Luna ne cautionne pas la violence gratuite.
D'autre part, apparaissant souvent comme renfermée et peu sensible aux marques d'affection, l'albinos n'est pas non plus ce que l'on pourrait appeler un parangon de sociabilité. Non pas que s'exprimer en public lui soit quelque chose d'insurmontable mais son souci de se protéger est tel qu'elle préfère maintenir la barrière qui la sépare des autres avant que cela ne lui porte préjudice. Il va sans dire qu'avec elle, la confiance ne s'accorde pas comme un pain dans une boulangerie.
Malheureusement, ce manque de sociabilité n'est pas sans lui causer quelques lacunes, notamment en ce qui concerne les notions propres aux relations humaines et à la vie en communauté que l'on acquiert en grande majorité par les échanges verbaux ou physiques. De ce fait, Luna peut faire preuve d'une formidable curiosité et est, dans ces cas-là, susceptible d'évoquer une adolescente en plein apprentissage de la vie d'adulte. Cela dit, mieux vaut faire partie de ceux qu'elle accepte de côtoyer pour constater cette facette de sa personnalité.
Aux yeux de beaucoup, sa franchise peut paraître déplacée. Pourtant, elle constitue - au même titre que sa soif de connaissances ou son rejet d'a priori sur la race et le sexe de ses interlocuteurs - une qualité que l'on peut mettre à son crédit. Car même si elle peine à mâcher ses mots, la demoiselle sait se montrer loyale et sincère. A moins que sa survie en dépende ou qu'elle veuille prendre un ton ironique, travestir sa personnalité n'est pas à compter dans ses habitudes.
En somme, Luna est à l'image de l'astre dont elle porte le nom dans un autre idiome : elle possède différentes facettes dont l'intégralité ne saurait être déployée ici.
Signes particuliers : Sa phobie des espaces clos et étroits constitue immanquablement sa plus grande faiblesse. Il s'agit de la seule chose qui soit à même d'étouffer ses élans de rébellion et d'une manière générale, il suffit de lui en évoquer l'idée pour qu'elle remette en cause son attitude récalcitrante.
Aime: Luna pratique la Danse, avec une majuscule car il s'agit davantage de l'activité prise au sens large et qu'elle qu'elle connaît les rudiments de bon nombre des genres qui la composent. Tout comme la cuisine (J'entends la faire et non pas la nettoyer), elle constitue un passe-temps dans lequel la féline fait montre d'un savoir-faire indéniable.
Ajoutons qu'elle aime poser des questions et en recevoir les réponses. Même si cela a du mal à fonctionner dans les deux sens avec ses interlocuteurs.
N'aime pas: Bien entendu, il y a les espaces clos et confinés. Mais l'on peut également compter l'alcool, les seringues, l'odeur de la cigarette ainsi que ... les sucreries.
Histoire :
L'existence de Luna commença dans un laboratoire, et d'une manière plus exacte, à l'intérieur d'un tube. Née d'une fécondation in-vitro, la demoiselle n'eut ni géniteur ni parents au sens propre du terme. Enfin, la raison pour laquelle elle n'eut aucune famille est que dès son plus jeune âge, pour des raisons demeurées obscures, elle fut placée dans un orphelinat situé en Espagne.
Il va sans dire que Luna y eut une enfance plutôt paisible. Bien qu'elle fusse la seule pensionnaire dotée d'attributs animaux, albinos de surcroît, cette singularité ne posa aucun souci d'ordre majeur au milieu des autres enfants. Pas de meurtre, pas d'attentat, ... N'était cette curiosité qu'elle suscitait, la demoiselle vécut une existence des plus communes.
Toutefois, cette existence n'alla pas sans bouleversement. Et le premier d'importance survint quelques années plus tard, grâce à l'arrivée d'un homme veuf du nom d'Euric Draven. Bien que l'origine de sa visite avait été le suivi des affaires de l'établissement, sa rencontre avec Luna et leur prise d'affection mutuelle l'encouragèrent à vouloir l'adopter et à l'emmener avec lui, en Irlande, son pays de résidence. Ce fut un changement radical pour l'albinos qui allait connaître non seulement la joie nouvelle d'avoir une figure paternelle mais aussi une culture bien différente de celle dans laquelle elle baignait jusque là.
Néanmoins, il s'avéra qu'une autre personne désirait ardemment la garde de la féline et c'était le frère d'Euric : Xander. Les deux hommes vivant à l'époque sous le même toit, l'adoption alimenta les conflits déjà présents entre eux. Par ailleurs, la dualité de leurs opinions sur la condition des hybrides ne les rendait que plus virulentes encore. A l'instar d'Euric qui voyait les hybrides comme des êtres à part entière, à l'égal des humains, Xander, lui, soutenait qu'ils n'étaient bons qu'à satisfaire les désirs de leurs maîtres. Euric voulait être un tuteur, Xander un maître.
Après de nombreux débats, il fut convenu que la demoiselle resterait avec Euric, au grand dam de son frère. Ainsi, Luna grandit, élevée et éduquée selon les désirs de son père de substitution et n'étaient les rencontres avec Xander, elle mena une existence on ne peut plus paisible dont elle n'eut à se plaindre. Du moins jusqu'à ce jour.
Cela se passa quelques années plus tard. Pour des raisons encore non élucidées, la vie d'Euric prit fin et la situation de Luna en fut affectée de manière brusquement tragique. En effet, dans la mesure où le testament rédigé par son tuteur stipulait que si ce dernier devait mourir, elle échoirait à son frère au même titre que l'ensemble de ses biens. Ainsi, Luna fut à la charge de la seule personne qu'elle était en mesure de craindre dans cet entourage. Et l'Enfer commença.
Une victoire durement acquise n'en est que plus délectable. De la même manière, Xander était décidé à profiter de ce succès. Ses penchants sadiques ne tardèrent pas à se manifester et parallèlement à ses caprices, Luna dut endurer les tortures dont elle continue aujourd’hui à garder les traces. Toutefois, l'humain se ménageait. Il voulait tout d'abord la soumettre jusqu'à briser ses défenses. Jusqu'à ce qu'elle se résigne à le satisfaire par n'importe quel moyen, pourvu qu'elle obtienne sa clémence.
Après de nombreuses résistances auxquelles succédèrent des punitions toutes aussi dures les unes que les autres, l'homme constata que les défenses de la féline s'amenuisaient et jugea temps de concrétiser son dressage ... en la déflorant. Fort heureusement, il ne vint jamais à bout de son projet car elle le tua juste avant, mettant ainsi fin au calvaire Xander.
Bien qu'elle eut agi par pure défense, la loi joua en sa défaveur et elle fut reconnue coupable de meurtre sur son propriétaire légitime. L'appât du gain conduisit les autorités à l'envoyer tout d'abord au centre de dressage afin d'augmenter sa valeur lorsque viendrait le moment de la mettre en vente. Luna y eut un quotidien assurément agité mais les épreuves qu'elle avait supportées avaient renforcé sa détermination à ne plus se soumettre.
Néanmoins, cette attitude rétive ne l'aida pas à améliorer sa situation car nombreux furent les personnes contraintes de la renvoyer pour insatisfaction après moins d'un mois et ses séjours au centre de dressage s'en trouvèrent renouvelés. Par ailleurs, cette recrudescence d'allées et venues joua sur sa réputation au point de faire circuler une rumeur sur son compte : personne ne parvenait à la garder pendant plus de trente jours parce qu'elle portait malheur. Mais ce n'est là qu'un détail.
A l'heure actuelle, l'albinos continue d'attendre que quelqu'un n'accepte de la prendre sous son toit. Toutefois, il y a trois mois de cela, un événement avait bousculé la routine de son parcours, laissant encore des points à élucider. Au contraire de ceux qui s'étaient donnés la peine de la reconduire en animalerie, son dernier mécène s'était mystérieusement fait tuer pendant qu'elle s'était absentée pour faire les courses. Même si cet alibi l'avait écartée de la liste des suspects, toute tentative de fuir son statut de sous-race se solda par un échec.
A présent, il lui faut encore patienter. Or, il va de soi qu'elle ne se contentera pas du gîte et du couvert comme arguments et que pour suivre quelqu'un de son plein gré, celui-ci devra partager sa thèse sur l'esclavagisme. Chose qui est loin d'être évidente. Certes, il y avait eu cet homme qu'elle avait rencontré il y a trois mois. Il semblait correspondre, lui ayant même sauvée la vie. Mais elle ignorait ce qu'il était devenu par la suite.
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| Messages : 288
Date d'inscription : 20/07/2013
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Feuille de personnageRace :: Hybride-chat.Maître de/Hybride de :: Vit avec Eloras.Aime/Sort avec :: Eloras, pour une promenade au parc (Qu'alliez-vous donc imaginer...) |
| Luna Draven | | Merci ^^ beaucoup.
Et désolée du retard mais ne voulant poster deux messages à la suite, j'ai préféré attendre de finir ma fiche pour répondre à ton accueil =).
En espérant, par ailleurs, que tout soit bon. Je reste dispo' pour toute question ou remarque o/. |
| Messages : 288
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Sujet: Luna Draven 
Lun 22 Juil - 0:12
