Haru venait d’arriver dans cette nouvelle ville où il allait vivre désormais. Il avait réussi à décrocher un poste de médecin généraliste dans un cabinet de la ville. Pour lui c’était une occasion de pouvoir commencer une nouvelle vie après ce qu’il avait vécu pendant la fin de son adolescence, la perte de sa mère. Il réussit à obtenir son diplôme très rapidement car il avait travaillé très dur. Il avait enchainé les petits boulots pour se payer ses études même s’il en avait les moyens. Sa mère lui avait laissé un héritage assez conséquent mais Haru ne voulait pas y toucher. Il voulait subvenir lui-même à ses besoins.
Haru finit d’emménager dans sa nouvelle maison. C’était une petite maison située dans le quartier résidentiel de la ville et elle ne lui coutait pas très chère en loyer. Avec le salaire qu’il allait toucher elle était tout ce qu’il lui fallait. Il y avait un salon assez grand, une cuisine tout aménagée, deux chambres, une salle de bain avec une douche et une baignoire et pour finir un garage. Il ne savait pas du tout ce qu’il allait pouvoir acheter comme autres meubles car il n’avait qu’un canapé, une table pour la salle à manger, un lit deux personnes et une étagère. L’ancien propriétaire avait laissé une armoire dans la chambre principale. Avec tous ses cartons il commençait à ranger ses affaires dans leurs lieux respectifs. Il n’installa pour le moment que le strict nécessaire pour vivre sans excès. Il avait rangé ses vêtements, les nécessaires pour la salle de bain et ses ustensiles de cuisine. Tout le reste des cartons, il les entreposa dans la deuxième chambre qui était vide. Après qu’il avait fini il s’asseya dans son canapé et commença à réfléchir à ce qu’il voudrait acheter comme meubles ou décorations. Il nota toutes ses idées sur un morceau de papier mais il se rendit compte qu’il n’en avait pas beaucoup.
- Bon je crois que je vais devoir aller me balader une après-midi dans le quartier commerçant. Je n’ai pas beaucoup d’idées et je pense que l’aide d’une personne ne serait pas de trop. Mon pauvre Haru, les idées de décorations et toi ne valez pas grand-chose ensemble.
Après avoir prévu sa journée de demain il décida d’aller se coucher après un bon bain. Il était épuisé par sa journée de rangement et il n’avait pas beaucoup dormis la nuit passée car c’était sa première nuit dans cette maison. Il se réveilla très tôt le matin car il ne voulait pas perdre de temps. Il se rendit compte d’ailleurs qu’il n’avait pas acheté de quoi petit déjeuner, du coup il se prendre à manger sur le chemin du quartier commerçant. Il rit en se disant qu’il devait bien y avoir de quoi se restaurer. Il prit alors une douche rapide et s’habilla avec un jean noir, une chemise claire et des chaussures pour supporter la marche qu’il allait faire aujourd’hui. Il partit alors vers le quartier commerçant.
Sur le chemin il se perdit un peu. Il n’arrivait pas à se repérer correctement dans une nouvelle ville. Il dut s’arrêter pour demander son chemin à plusieurs personnes. Il tomba alors sur une dame âgée qui se promenait avec son hybride. Elle lui donna un plan de la ville et lui décrit son chemin pour se rendre là-bas. Il les remercia volontiers avec un grand sourire pour finalement arriver dans le quartier commerçant. A son arrivée il siffla un coup en se rendant compte que c’était super grand et qu’il allait pouvoir trouver plein de bonnes idées pour sa maison (décoration intérieure, meubles,…).
En commençant ses recherches il entra dans un magasin de meubles. La vendeuse était une hybride et elle ne semblait pas connaître beaucoup de choses. Il ne lui en voulait pas car c’était à son maitre ou sa maitresse qu’il fallait s’en prendre. Il alla d’ailleurs à l’accueil et parla avec la secrétaire :
- Excusez-moi… Il me faudrait de l’aide car j’ai besoin de conseils pour aménager ma maison… Madame ? Pourriez-vous venir m’aider ?
Elle le regarda alors d’un drôle d’air en disant :
- Quelqu’un est déjà venue vous voir à ce sujet je vous ferai dire.
Elle appela son hybride et lui ordonna de l’aider :
- Tu fais toujours la moitié du travail que l’on te demande. Bon sang mais qu’est ce qui m’a fichu une hybride pareil.
Haru la regarda d’un air assez méchant et lui dit en face :
- Vous devriez avoir honte de traiter une personne ainsi. J’ai hâte que l’on vous mette à sa place et que l’on vous maltraite ainsi… Au revoir !
Il décida de partir car il ne voulait pas acheter de meubles à ses personnes. Pour se changer les idées il se rendit dans une boulangerie pour prendre son petit déjeuner. Il s’arrêta ensuite sur un banc pour manger son pain au chocolat ainsi que boire son jus d’orange. Pendant qu’il mangeait, il regardait les passants marcher dans le quartier. Il essayait de voir quel type de gens se trouvait le plus dans cette ville. Il vit alors défiler devant lui des personnes avec leurs hybrides, des hybrides seuls, des personnes sans compagnie. Il finit son petit déjeuner et continua de marcher à travers les rues commerçantes.
Haru réussit à acheter et commander ce dont il avait besoin pour sa maison et ne s’embêta pas. Il fit tout livrer chez lui comme cela il pouvait continuer sa ballade sans encombrement. Sur son chemin il tomba sur une boutique qui vendait des armes blanches. Il s’approcha de la vitrine et constata toutes les lames que pouvaient avoir cette boutique. Au fond du magasin il vit des katanas et décida d’aller voir de plus près ses chefs d’œuvres. En entrant il salua le vendeur :
- Bonjour Monsieur.
Il se rendit vers le fond de la boutique où se trouvaient ses sabres et il entendit le vendeur lui parler :
- Bonjour à vous. C’est la première fois que je vous vois ici. Vous avez besoin de renseignements ?
Il était en train de regarder un des katanas et il se retourne pour lui sourire et secouer la tête :
- Non non… Ne vous embêter pas je venais juste regarder ses katanas.
Il reposa son regard sur les lames qu’il avait aperçues dehors et toucha le fourreau d’un d’eux :
- Je n’avais jamais fait attention à ce genre de chose… Quelle honte pour moi qui suis d’origine Japonaise…
Il ne cessait d’admirer ses lames et se mit à imaginer plein de choses dans sa tête sur ce qu’il pourrait faire ou aurait pu faire avec cela.