C'est une force de la nature mesurant le mètre quatre-vingt-dix. Musclé, son corps est taillé en "V". Son physique athlétique se pare des plus belles tenues moulantes car il affectionne plus que tout, les combinaisons noire et blanche. Son visage divinement masculin est mis en valeur par sa longue chevelure blonde qui descend jusqu'en bas de son fessier. Inexpressif, son sourire répond bien souvent à la place de son regard bleu glacé qui demeure neutre et ne laisse rien transparaître de ce qu’il pense réellement.

Bien membré et surtout « ayant tout ce qu’il faut, là où il le faut », tous ses anciens esclaves se souviennent longtemps de son phallus les pénétrant et de sa manière sauvage et brutale de la défoncer pensant exclusivement à son plaisir personnel.

« Il ne pense qu’à lui ! C’est un égoïste ! Un monstre ! », ce sont les mots qui reviendront le plus souvent dans la bouche des personnes qui auront côtoyé Auxence de près comme de loin. Narcissique, pervers, cynique, sadique, imprévisible, autoritaire, vicieux et la liste de ses défauts qu’il considère comme des qualités pourraient être encore plus longue, si on pouvait donner un nom à chacune de ses névroses.
 
Il aime se faire plaisir, prendre du plaisir, voir le sang couler parfois, observer froidement ses proies se débattre sous la violence de ses tortures. Il aime jouer tel un enfant qui s’amuserait à arracher les ailes d’un papillon. Les cris, les gémissements, la peur, dominer, dompter, tant de passe-temps qu’il vénère tout comme il est en adoration devant le Prince des Ténèbres.

Il semble pourtant toujours au premier contact une personne totalement normal, sociable avec laquelle on aimerait prendre le temps de discuter de tous, car il y a une très bonne culture. Ne dit-on pas que l’habit ne fait pas le moine ?

De descendance noble, Auxence a eu une enfance tout ce qu’il y a de plus paisible et aisé. Cours de piano, maniement des armes, un précepteur privé pour son éducation. La belle vie en un mot. Ses parents bien que peu présent à ses côtés, lui offrait tout ce qu’un jeune homme aurait pu désirer avoir dans son existence. On aime si souvent se dire que les meurtriers ont un passé lourd, des blessures dans le cœur et l’âme. Qu’ils ont eu une enfance trouble. Pourtant ce n’est pas son cas. Aucuns soucis à l’horizon en dehors de son envie de meurtre qui grandissait en même temps que ses pulsions charnelles.

D’une femme dont il apprécia moyennement les charmes, il vira directement les délices des hommes allant jusqu’à se laisser enrôler dans une secte satanique. Il devient vite l’un des plus fanatiques apôtres s’abandonnant à de grande orgie. Il monte vite au rang de « nettoyeur », pour devenir « le bras droit » du grand-maître. Bien qu’à la place d’honneur dans la confrérie de la Veuve noire, il a conservé le droit de « nettoyer », le faisant ainsi, entrer dans la catégorie des mercenaires bossant juste pour le plaisir de tuer au nom de Satan. Cependant tant de grade cachait un secret : celui qu’il avait assassiné ses parents et avait maquillé cela en simple accident pour hériter de la fortune familiale et du titre de Duc de son père.  Ce n’était plus juste Auxence d’Estrées, mais Duc Auxence d’Estrées et tout l’argent qui allait avec.

Expert en torture, il fit le tour du monde pour en apprendre toutes les techniques. De l’Asie, l’Egypte, en passant par l’Amazonie. Il aime également écrire des romans pornographiques ultra violents qu’il vend comme des petits pains sous un pseudonyme.  Une vie toujours aussi facile, rien ne change pour lui et il ne fait qu’une chose : assouvir toutes ses envies, ses désirs, même les plus morbides.

Son surnom de Veuve noire vient de son art de tuer froidement, sans aucun état d'âme.