Cela faisait des jours que je naviguais dans la cale d'un bateau de pèche qui avait bien voulu m'emmener près d'une ville convenable pour les gens cherchant une seconde chance, car d'après le capitaine, j'avais l'allure d'une "personne cherchant à fuir son passé en en recommençant une autre ailleurs".

Je dormais, pas vraiment à poing fermé, mais suffisamment pour me reposer lorsqu'un membre de l’équipage m'annonça qu'ils devaient faire terre pour régler un soucis moteur et qu'après ils devraient repartir.

Je n'avait guère de choix, je devrais descendre à cet arrêt. Après encore quelques heures de navigation le bateau fini par arrivé à "destination". Le capitaine m'expliqua que si je nageais dans une direction bien précise pendant un petit moment je pourrais arriver près de la dite ville, il me dit aussi que j'en aurais pour un jours ou deux de voyage jusque la-bas, il me disait ça alors qu'il ne l'avais même jamais fait lui-même, ce qui voulais dire que je pouvais en avoir pour plus ou pour moins de temps de trajet ...

L'allure de cette île était tout simplement paradisiaque, mais avec le morale au plus bas, impossible de trouver un quelconque plaisir à visiter une pareille île. Je m'éloigna alors du reste de l’équipage pour suivre vaguement la direction qui m'avait été indiquée.

- "Que vais-je pouvoir faire ? Est-ce que j'y arriverais ? Je ne le sais même pas ... Dans le pire des cas je n'aurais cas m’arrêter et rester la en attendant la mort ..."

Je m’assisse alors contre un palmier, le soleil était brulant, mais une brise fraiche me rafraichissait et pendant un instant je repris espoir. Quelques instant plus tard je me leva d'une traite et me gifla.

- "Bon sang mais comment tu peux penser à ça ?! Surtout que tu viens juste de t’échapper et si tu l'a fait c'est pour vivre, vraiment vivre ! Non ma grande, tu ne baissera pas les bras de si tôt !"

Le fait de me parler à moi-même me permettais de me remotivée. C'était étrange, voir bizarre de parler toutes seule, mais ça m'avait fait un bien fou !

Il ne me restais plus cas nager ou a commencer à bricoler un radeau ! Je me tâtais encore sur mon choix.

Je transportais les courses, fatiguée par les récents événements, je trébuchais parfois, mais je gardé tout en main. Préférant tombe sur le dos, plutôt que de lâché les courses pour me rattraper. J’avais retiré mes ailes, pour me camouflée, ne pas attirer l’attention sur moi. J’étais près des ports, pour chercher du poisson frais, pour en faire un délicieux repas. Puis je trébuche à nouveau, regardant la mer se rapprocher de mon visage, puis le noir.  Dans ce noir, je me voyais petite, vivant sous le toit de celle qui ma acheter quand j’étais en vente. Je revois les coups pleuvoir parce que je n’étais pas comme il faut, parce que j’étais plus jolie qu’elle…

Je sens la douleur, mes cicatrice me relance parfois, mais cela va mieux, surtout que je suis au service de dame Isra. Je me sens comme revivre, même si je sais que tout cela est éphémère, je profite de chaque seconde, restant auprès d’elle. Ne dormant pas lorsqu’elle n’est pas rentrée, affrontant mes phobie du sang en la soignant. En pleurant un amour à sens unique.  Je sens mon corps bouger, est-ce encore un coup de mon rêve ? Je n’en sais rien, je ne suis plus assez forte pour comprendre ce qu’il m’arrive.

A mon réveil, une chaleur étouffante me prend à la gorge, j’ai soif… je me lève, encore la tête quoi tourne, je sens que le sol s’affaisse aux moindres mouvements. Du sable ? Ou suis-je ? Un élan de panique me fait regarder partout. Je ne reconnais pas le paysage, je porte la main à mon cœur, cherchant à me calmer. Je me lève, marchant les bords de l’eau. Je ne comprends pas comment j’ai pu atterrir ici. Je cherche des gens, mais en vain. Je ne trouve personne. Je n’ose pas prononcer le moindre son, je ne sais vraiment pas ou je suis… Maîtresse, au secours.

Je sens mon pied se prendre dans quelque chose, puis mon corps bascule, je tombe ? Je mets les mains sur mon visage et je roule le long d’une pente, qu’elle idée de m’aventurer plus loin que la plage ! Puis plus rien, juste la tête qui tourne un peu, mais pas de blessure, juste quelques égratignures.

«  Aie… Mais c’est quoi cet endroit ? »

J’ôtai de mes cheveux les quelque feuilles perdue, et je soupir, me sentant à nouveau seul et totalement perdue…

Le sable n'était pas vraiment ce qu'il y avait de meilleurs pour moi, mais mon corps pouvais facilement tenir, il avait été conçu pour tout type de terrain, à courte durée du moins ...

Finalement je décida de construire un radeau de survie, je dégaina une épée et commença à trancher des palmiers.

- "HAAAAYAAAAAHHH !"

Il ne m'étais pas utile de crier presque à plein poumons pour trancher des arbres aussi frêles, mais ça me faisais un bien fou !

Une fois que j'eus terminée les découpe en gros, je me concentra sur les feuilles pour en faire des liens, cela prendrais du temps, mais au moins je pourrais arriver sur le continent sans trop de soucis.

Ça ne faisait pas 20 minutes que j'avais commencer que j'en avais déjà marre.

- "Haaaannnn, il n'y pas un autre moyen ?"

Bon ! Ressaisis toi Yumiko ! c'est pas comme ça que tu arrivera à vivre paisiblement lui de l'armée et peut-être que tu arrivera à retrouver papa et maman ! Mais dans l'immédiat je devais me remettre au travail, car si je ne faisais rien, rien ne se ferais tout seul ! Je décida alors d'enlever mon manteau pour avoir un peu moins chaud -bien que cela n'avais pas beaucoup d'importance pour moi- et pour avoir une liberté de mouvement plus grande mais aussi une meilleure précision dans mes gestes, bien qu'encore une fois ce n'était pas spécialement nécessaire dans la constriction d'un radeau de survie.

En regardant un peu autour de moi j'avais vraiment l'impression d'être sur une île déserte à des kilomètres de toutes autre terre ... Mais si le capitaine avait dit vrai, ce n'était pas si loin que ça ! Il fallait juste que je garde courage !

Aux milieux de se bois, une seule solution, avancer, je me débarrasse des feuille et autre branchage et je me mets en route, déchirant ma robe pour en faire une plus courte, sinon elle me ralentit. Je marche tout droit, ne sachant vraiment si je ne tourne pas en rond. Le bruit de la forêt ce fait strident  =, me coupant la respiration petit à petit, j’ai peur, je ne sais pas comment j’ai pu atterrie là ! Pourquoi suis-je ici ? Et si jamais je ne trouve pas mon chemin, je resterais ici pour toujours ? Sans avoir de quoi manger ? Ma maîtresse me cherchera ? Me trouvera-t-elle ? Ou simplement m’oubliera-t-elle ?

Je baisse la t’elle préoccupée par sa, je ne veux pas être seule, j’ai peur toute seule, je ne suis pas faite pour vivre seule ! sur le chemin, je me coupe un peu partout sur des plantes au épines, espérant qu’aucune d’elle ne soit toxique, et puis un bruit, comme un craquement, je me dirige vers lui, le cœur emplit d’espoir, un bateau ? Les secours sont là ? Je vais pouvoir partir ? Je sais c’était une blague ! Voilà ! Pour tester mon courage…haha… voilà maintenant je peux rentrer j’ai été courageuse non, je n’ai pas pleuré !
J’avancer a pas lourd, j’entendais le bruit de l’eau, mais pas celui des branches  ou des racines gisant la, l’âme en peine. Je tombe à nouveau, mais cette fois l’atterrissage fut plus moue, quoi que…

« Aie… encore… »

Je regarder ou je pouvais tomber pour que cela soit si confortable, je regarde au niveau de ma main, poser sur quelque chose de très doux. Un sein ? Quoi ?? Je me relever au plus vite pour voire une femme, qui dans ma chute était tombé, mais en dessous de moi.

«  Oh non pardon !! Je suis désolée, j’ai perdu l’équilibre et… oh je suis tellement navrée… »

Je commençais a pleuré, tellement perdue de ce que ma maladresse pouvais faire, en éspérant qu’elle ne soit pas blessée…

Alors que je m'occupais de préparer le cordage pour le radeau j'entendis des bruits de pas, ils n'étaient pas très loin mais le rythme semblais indiqué que cette personne était maladroite ou n'avais pas l'habitude des terrains sauvage et donc que c'était apparemment une personne n'aillant aucune formation militaire ou équivalente. Cette personne se rapprochait et puis plus rien, jusqu'au moment ou elle me tomba dessus sans crier gare.

« Aie… encore… »

Le temps que je me reprenne mes esprit je sentis une main sur une partie légèrement ... personnel de mon corps, la personne se releva rapidement en enlevant sa main de ma poitrine.

«  Oh non pardon !! Je suis désolée, j’ai perdu l’équilibre et… oh je suis tellement navrée… »

Je me releva alors à mon tour et rangea mon épée en lui faisant faire deux tour complet avant de la rengainée. Ensuite je me frotta pour enlever le plus gros de sable que j'avais sur moi.

- "Ce n'est rien, il n'y a pas de blessé, c'est le principal ..."

C'est alors que je me rendis compte que je n'étais pas toute seule ici !

- "Mais attend, tu n'était pas sur le bateau ! Mais d'où vient-tu alors ?"

Si elle était là ça signifiait qu'un autre bateau était passé par ici et peut-être qu'il était encore là, m'économisant ainsi le temps de construction du radeau ! Je m'approcha rapidement d'elle et la prise par les épaules, peut-être avec un peu trop d'enthousiasme ce que je fit comprendre par une petite grimace voulant dire 'Désolé, je voulais pas y aller si fort'.

- "Explique moi exactement comment tu est arrivée là et d'où tu est partie s'il te plait."

J'étais un poil trop brusque avec elle, mais je n'avais vraiment pas envie de construire un radeau et de ramer jusqu'au continent alors qu'il y a peut-être un bateau qui y va !