Alors que lui avait passé une bonne soirée et il lui sembla que sa colocataire aussi, il fut surpris de la voir traîner dans as chambre. D'autant plus qu'il ne parla à aucun moment de l’événement perturbateur même s'il ne savait pas qu'il avait été perturbateur pour la demoiselle. Il se contenta de demander comment elle allait ou si ça allait, avec les réponses que l'on connaît.

Tavish était passé le lendemain pour rendre le portable à l'homme, se fut en coup de vent après qu'il eut dit qu'il allait voir le spectacle de sa fille. Eloras le remercia et après lui avoir souhaiter un bon spectacle, il reprit le train train quotidien, oubliant très vite qu'il avait de nouveau un portable. De plus son bras et ses côtes lui faisaient beaucoup moins mal ce qui rendait son train de vie nettement plus agréable.

Il finit par voir les crises de vertiges et voyait bien qu'elle était de plus en plus fatiguée, malgré ce qu'elle voulait faire croire. Si bien qu'il se dit que cela ne pouvait pas durer plus longtemps, un soir, alors qu'il ne restait plus qu'à profiter de la soirée, il attrapa avec douceur mais fermeté l'épaule de l'albinos et tenta de la faire s'asseoir à table :

« Je me fais du soucis pour toi, qu'est ce qui se passe ? » Déclara-t-il sévèrement.

Simple et concis, même si elle refusait de parler, elle saurait qu'il avait remarqué et quel était son sentiment à ce sujet. Le ton de sa voix laissait paraître qu'il ne voulait pas lui laisser le choix, elle devait répondre, mais le soucis et l'inquiétude se faisaient aussi entendre.

Quel ne fut pas sa surprise que de voir la féline se mettre à table (dans tout les sens du terme) aussi facilement. Il acquiesça lorsqu'elle émit l'hypothèse qu'il ne lâcherait pas le morceau. Cela ne transparut pas sur son visage, à peine dans son regard, car il avait un sujet plus important à traiter : l'état de santé de sa colocataire. Au vu du temps qu'elle prit avant de lui parler puis la façon dont elle le fit, il comprit que ce n'était pas une simple maladie comme une grippe ou un rhume. Cela semblait plus profond, pas forcément un maladie au final, peut être venait-elle d'atteindre l'âge adulte et venait-elle de s'en rendre compte ? Aussi stupide que soit cette idée, elle traversa l'esprit de l'homme qui en fut doucement amusé, mais ne le montra pas. Qu'est ce qui pouvait bien la préoccupé au point de la fatigué ainsi ?

« Veux-tu que nous allions voir un médecin ? Je ne saisit pas très bien et je ne vois pas ce qui peut bien avoir changé en toi, à part le fait que tu sois fatiguée. »

Peut être que c'était un tout, une simple idée empêche de dormir mais une fois fatigué, l'idée se fait de plus en plus pressante et donc un stress se fait ressentir. De toute manière il n'était pas docteur et il ne pouvait pas se permettre de jouer aux apprentis médecin avec elle, il en allait de sa santé, mentale qui plus est.

Comme il s'y était attendu, elle refusa d'aller voir un médecin qui aurait été le meilleurs moyen d'être fixé. Même si juste un manque de sommeil ne pouvait pas trouver mille remèdes. Puis vint la question, chose à laquelle il ne s'était en revanche pas attendu, question qu'il jugea étrange, voir même un peu bête.

« Et bien … Rien de spécial, je ne vois pas pourquoi je te jugerais pour t'être endormie devant un film. » Fit-il en rigolant un peu.

C'était cela qui la dérangeait ? S'être endormie devant la télévision, sur un canapé. Bien étrange façon de réagir, il pensait bien qu'il n'avait pas tout les éléments et il ne voyait sans doute pas où elle voulait en venir.

La bonne humeur ne semblait pas vouloir se dépeindre sur la demoiselle, dommage. D'autant plus que cela ne fit qu'accentuer la gène de cette dernière. Décidément cette fille était bien compliquée, mais il la respectait et essayait de comprendre son problème et surtout de le résoudre. Mais les éclaircissements apportés firent leurs effets puisqu'il comprit où elle voulait en venir, enfin il lui semblait. C'était donc bien le fait qu'elle se soit endormie qui la dérangeait, mais plus précisément en sa présence. Ne comprenant pas vraiment la gène, il ne pouvait pas l'aider plus que cela.

« Peut être que cela veux dire que je ne suis pas n'importe qui ? » Se risqua-t-il.

Il n'avait pas la prétention d'être important aux yeux de l'hybride, mais il savait qu'il n'était pas n'importe qui pour elle. Du moins croyait-il.

En voilà une étrange réplique, l'homme ne savait pas trop bien comment il fallait le prendre, cela la dérangeait tant de s'être rapproché de lui ? Ou bien elle ne comprenait pas et c'est ce qui l'empêchait de dormir ? L'humain se frotta la nuque de sa main valide avant de dire avec une moue :

« Je ne sais pas trop comment je dois le prendre. C'est un compliment ou pas ? »

Il savait bien que ce devait être plus profond que cela, mais il voulait lui faire part de son ressentit quant à ce qu'elle venait de déclarer. Il espérait ne pas se tromper en se disant qu'elle ne pensait pas à mal, mais il n'en était pas sûr du tout. Avec cette remarque, il espérait la poussé à élaboré un peu la réponse qui le laissait un peu dans le vague en cet instant.

Le temps de méditation laissa le temps à l'homme de s'asseoir à table en face de l'hybride. Puis lorsqu'elle parla de nouveau, il lui sourit dans un premier temps en guise de réponse avant d’enchaîner :

« Tant mieux alors, pour le moment nous sommes vouer à vivre ensemble. Donc c'est une bonne nouvelle. »

La réponse était simpliste mais reflétait vraiment ses pensées profondes, pour lui le problème était clos, il ne voyait pas ce qu'il pouvait y avoir de plus. Il fut très content de savoir que l'hybride l'acceptait un peu plus, ce qui le surpris, non pas le ressentit de Luna mais le sien, il ne pensait pas éprouvé un tel plaisir à se savoir un peu plus proche d'elle mais il ne se formalisa pas plus sur ce sentiment en cet instant.

Visiblement pas tant que ça, du point de vu de l'homme en tout cas, qui haussa les épaules. Cependant il n'ajouta rien de plus, voulant laisser un peu de temps à la féline pour se remettre de ses émotions, de même qu'il ne prévu rien pour le reste de la journée dans cette même optique. Il espérait qu'elle en profiterait pour se reposer un peu et lui fit même part de cette pensée. Puis le soir arriva, en même temps qu'une idée :

« Et si nous allions manger au restaurant ? » Proposa-t-il.

L'envie lui avait pris sans raison, il n'avait pas envie de faire la cuisine, pas plus que ce ne soit la féline. Et il en avait tout simplement envie, se faire préparer à manger était quelque chose d'assez appréciable surtout pour manger des plats un peu plus exotique qu'habituellement. Une doute l'assaillit toutefois lorsqu'il se dit qu'elle risquait de prendre cela comme une critique envers sa façon de cuisiner. Doute qu'il balaya bien vite de son esprit.

Content de voir que le jeune femme s'était reposé, il le fut encore plus lorsqu'elle accepta l'invitation sans rechigner. D'ailleurs un fin sourire réceptionna l'affirmation sans qu'il s'en rendit compte tout de suite et même une fois qu'il s'en rendit compte, il ne le cacha pas pour autant.

« Et bien je vais réserver, je connais un restaurant sympathique. » Puis avant de prendre le combiné. « Pour qu'elle heure ? »

Il ouvrit un carnet de sa main valide et chercha distraitement une page en attendant la réponse de la demoiselle. Et lorsqu'il l'eut, il appela sans plus attendre. Il put avoir une table pour deux sans problème à l'heure voulut. Il ne manquait plus qu'à s'habiller un peu mieux qu'ils ne l'étaient actuellement et attendre que l'heure arrive. Tâche à laquelle s'attela l'humain, allant dans la chambre pour prendre des affaires et aller se préparer dans la salle de bains, chose qui ne prit pas beaucoup de temps.

Peut être avait-ils des goûts vestimentaires similaires car lui aussi portait un simple jean et un tee-shirt bleu foncé. Il était clair que ce n'était pas un rendez-vous galant, ou alors d'un nouveau genre. La question de l'albinos laissa l'humain dans une réflexion qui dura quelques secondes, il n'avait pas le souvenir de spécialité particulière ou d'une affiliation à un pays si bien qu'il se contenta de répondre :

« C'est un petit restaurant du coin, on y mange très bien et il est tout près, à peine quelques rues. »

Bien que le temps ne fut pas menaçant, l'humain pencha tout de même pour prendre une veste, au cas ou. De toute manière il leur fallait encore attendre un peu, environ une demi heure, avant de partir car ce n'était pas encore l'heure. Pour attendre l'homme s'installa dans le canapé et alluma la télévision, espérant que la demoiselle n'avait rien prévu d'autre en attendant. Au pire elle lui dirait.

Lorsque l'heure arriva, il éteint la télé sans plus attendre, ni même vraiment se préoccuper de ce qui y passait. Une fois debout, il alla chercher ses clefs et ouvrit la porte à sa compagne, l'invitant à sortir et profitant de ce laps de temps pour voir s'il n'avait rien oublié : ses clefs, fait; son porte feuille, fait. Tout semblait en ordre. Il referma la porte derrière lui à clefs et ils se mirent en route.

Cela lui faisait une drôle de sensation que d'inviter quelqu'un au restaurant, qui plus est une jeune femme. Même s'il ne s'occupait que rarement des on-dit et autres rumeurs, il savait que en général, inviter la gente féminine au restaurant était synonyme de drague et qu'ils allaient donc certainement être le couple de la soirée : tout deux les cheveux blancs, elle faisait un mètre cinquante et lui deux mètres … Sans compté qu'elle était hybride et lui passait souvent pour. Déjà que son arrivée dans le coin n'était pas passé inaperçu à l'époque.

*Il va s'en raconter des choses dans le quartier* Pensa-t-il amusé.