Un militaire comme maître ? Au rang, deux par deux... # Pv Edward #

Une journée de plus, tête coller contre la paroi à regarder dehors, le corps mou, vide, épuisé je rêve de regarder l’océan, je revois les images de ma famille, partant en vacances, je regrette tant de ne pas leur avoir dit « je vous aime, plus que tout au monde. Plus que ma propre vie. » Ma vie, qu’elle est-elle ? Un amas de coups, de cicatrice. Je ne suis plus qu’un tas de cellule, sans avenir, sans passé, du moins un passé que je préférais oublier, effacé, supprime. Mourir ? Je ne sais pas si je mérite de mourir, je devrais ? Pensé à la mort ? Penser à ne plus être ici ? A quoi bon ? Avant j’avais une identité propre, aujourd’hui je ne suis qu’une être qui dois être soumis, vivant dans une cage. Je pousse un long soupir, dont je ne remarque même pas le départ, est-ce moi qu’il l’a fait ? Ou me l’a-t-on ordonné ? Où est le réel, où s’arrête l’illusion ?

Des enfants regarde à ma hauteur, me regardant de leur yeux innocent, parfois déjà avec un tempérament dominateur, tenant la main de leur achat, parfois de leur parent, ce posant des questions, vite retirer de ma vue avec un regard horrifié, vous savez avant j’étais comme vous.

Le petit carillon indiquant qu’une nouvelle cliente ou client potentiel est rentré a retentie six fois ce matin, un homme ma fait sortir de ma cage, ma regarder, ma gifler puis a fait un signe négatif pour mon adoption. Je me suis remis au fond de ma cage, sans un mot, sans réaction, m’installant à nouveau, contre la paroi vitrée, adossé à ses barreaux qui font mal au dos. Mon prix ? Oh il doit être abordable, en réalité, je ne sais même pas combien je vaux, ni ce qu’ils ont mis sur mon étiquette pour que les gens me regarde de leur yeux curieux ou parfois haineux. Tient, voilà l’heure du repas, enfin, si ont peu l’appeler ainsi. En vrai c’est plus que ce que me donner mes anciens maîtres, avec eux, je rester parfois la semaine avec comme liquide, de l’urine. Dégueux n’est-ce pas ? C’est ma nouvelle vie, j’ai déjà vue pire croyez moi. Mais comment je pense moi, comme si j’écrivais un livre… Enfin, quoi qu’il en soit, je remercie humblement le vendeur, qui de son visage, dont le temps a tracé ses étapes, me souriant un peu, me mettant un peu plus que mon voisin, lui qui fait des signes si puérils que je n’en parlerais pas. Je me mets à manger, avec mes doigts, regardant dehors, me demandant quel goût on les choses. J’ai perdu toutes notions du temps, de la vérité, au fil de mes années passées chez ses gens-là. Cela ne m’étonnerait pas que j’ai raté des choses nouvelles.

Je fini ma gamelle, docilement, tranquillement. Regardant le monde passer, le climat changer. Les parapluies sortir, les gouttes descendre lentement le long de ma vitre, mon coin de paradis, sauf en été, cette vitre est ma pire ennemi.

Le noir absolu. L'obscurité totale. Il en était prisonnier, prisonnier de cette noirceur complète, prisonnier d'une absence totale de lumière... Autour de lui, flottait une odeur de mort. De faibles gémissements d'agonie parvenaient à ses oreilles... Où était-il? Question stupide, il savait où il était. Il s'en souvenait que trop parfaitement. Il n'avait qu'à ouvrir les yeux pour le vérifier, mais il ne voulait pas. Il avait peur...

Il se réveilla en sursaut, haletant de terreur. Encore et toujours ce même cauchemar qui hantait ses rares instants de sommeil depuis maintenant plusieurs années. Enfin, mieux valait encore se souvenir de cet accident qui lui avait coûté un bras et une jambe... Secouant la tête, il se redressa, jetant un regard autour de lui. La cantine du QG de l'armée. Ca lui revenait, il avait décidé de piquer un somme ici car le lieu était désert et calme.

"Maudits cauchemars..."

Il se leva et s'étira un bref instant, soupirant ensuite. Il n'avait aucune mission à faire, et il n'avait pas envie de rester ici à s'ennuyer. Surtout que cela impliquait souvent de se prendre des piques de la part d'un certain crétin de colonel... Il choisit donc de sortir prendre l'air. Peut-être trouverait-il quelque chose à faire en cours de route...

Ses pas le menèrent jusqu'au centre ville, et il s'arrêta devant une animalerie. Pourquoi pas, après tout? Il n'avait personne pour lui tenir compagnie, hormis ce crétin de hebi qui se pointait sans prévenir et principalement pour lui demander de l'aide. Et les discussions étaient assez pénibles, à force de l'entendre se plaindre sans cesse d'Ogawa... Soufflant légèrement, il secoua la tête puis entra dans la boutique. A peine eut-il franchi la porte qu'un de ces imbéciles de vendeur vint à sa rencontre.

"Bien le bonjour! Est-ce que j'peux vous aider?"

Il ne se donna pas la peine de lui répondre, se contentant de passer à côté de lui comme s'il n'existait pas. Il n'avait pas envie d'être emmerdé par ce genre de types. Il décida donc de faire un petit tour des hybrides, jusqu'à ce que son regard s'arrête sur la cage d'un hybride à cornes. Ca changeait des chats et chiens habituels... Il s'en approcha donc, histoire de le voir de plus près.

"Je peux en savoir plus sur toi?"

"Il y a la pancarte accrochée à sa cage... Et de plus..."

Le vendeur n'eut pas le temps d'en dire plus car le blondinet se retourna, lui lançant un de ces regards noirs dont il avait le secret, le faisant reculer d'un pas.

"A ce que j'sache, il est pas muet. Donc tu te tais, et tu le laisses parler. Compris?"

Et cet idiot devait s'estimer heureux qu'il n'était pas décidé à se montrer plus insistant.

Je regarder toujours au travers de cette vitre, le regard certainement sans expression, jusqu’au son du carillon, celui qui indique toujours l’arrivé des clients. Un client entra, je remarquer tout de suite son parfum, lui il n’a rien à voir avec ceux qui cocotte le parfum, ou ceux qui sente la sueur, non lui il sentait autres, chose, la poudre ? Non mais quelque chose du genre.

Je l’entendis marcher, jusqu’à ma cage, je le regarder, c’était un homme, blond comme moi, petit ? Non je ne sais pas, c’est peut être moi qui suis pas au bon niveau. Il s’adressa a moi, avant de remballez d’un regard un seul, le vendeur trop collant, celui que je n’aime pas, celui qui frappe toujours pour un rien. Je m’approchais donc, pour obéir à son ordre. Après tout j’ai été créé pour ça, assouvir les désirs ou délires de celui qui me parle.

- B-bonjour monsieur, je suis Usui, un hybride bélier, j’ai vingt ans, j’ai été conçu et crée par des humains, afin de vous servir. Que voulez-vous savoir de plus sur moi ? Je sais lire, écrire, faire l’amour, tuer. Je suis résistant aux chocs et mes cornes sont indestructibles à ce qu’on m’a dit.

Je revois les images défiler devant moi, tout ce que j’ai dut subir pour en arriver là, alors qu’avant, oui avant, je vais à l’école, pour avoir un métier comme n’importe quel homme, maintenant je ne suis que de la chair a pâté sur patte, celui qui doit ce la fermer et obéir. Mon regard fut vide et mon visage si neutre, qu’on pourrait confondre mon corps à celui d’une poupée. Oui une marionnette, c’est ce que je suis. Veux-tu jouer avec moi ? Toi qui me regarde avec des yeux si innocent, enfin pas si vide, non tu n’es pas rassurer.

Je baisse le regard, évitant de le regarder trop longtemps. Certain agir ainsi les énerve, les agaces et cela finit en général par mon sang sur le sol.

(HRP : Couleur : #333366 )

Il ne fallait surtout pas se fier à son apparence de gamin. Déjà car il avait 18 ans, et non 15 comme son physique le laissait croire. Foutue croissance ralentie. Ensuite, car c'était un militaire, l'un des plus doués qui soit. Enfin et surtout, car il était tout à fait capable de terrasser n'importe quel vendeur de cette boutique d'un coup de pied dans la jambe. Il attendit une réaction de la part de l'hybride à cornes, hybride qui ne tarda pas à s'approcher afin de lui répondre.

- B-bonjour monsieur, je suis Usui, un hybride bélier, j’ai vingt ans, j’ai été conçu et crée par des humains, afin de vous servir. Que voulez-vous savoir de plus sur moi ? Je sais lire, écrire, faire l’amour, tuer. Je suis résistant aux chocs et mes cornes sont indestructibles à ce qu’on m’a dit.

A ce qu'on lui a dit... Il détestait lorsqu'un hybride employait cette phrase pour se décrire. Cela signifiait qu'il s'agissait là d'un hybride qu'on avait "conditionné" - pour les ignares, cela voulait dire qu'on lui avait inscrit la phrase dans le crâne au sens figuré - et qui avait dû subir bon nombre de coups. Ce point se vérifia d'ailleurs lorsqu'Usui baissa les yeux afin d'éviter de le fixer. Combien avaient dû le frapper pour qu'il en arrive à ce stade là? Cela l'agaçait au plus haut point.

"Faites-le sortir."

"Mais vous savez, je ne pense pas que..."

Il était encore là, ce crétin? Il n'avait pas encore réalisé à qui il avait affaire? Il allait mettre les choses au point, et fissa. Il se tourna vers le vendeur, s'approchant de lui avant de lui lancer un coup de pied dans la jambe. Le vendeur tomba au sol en poussant un gémissement de douleur, qu'il abrégea net lorsque le blondinet pointa une arme sur son front gras trempé de sueur.

"Ecoute bien ce que j'vais te dire, crâne de piaf. J'exige que tu le fasses sortir de sa cage afin que je puisse mieux l'observer. Et si tu discutes encore une fois mes demandes, tu manges du plomb, foi d'Elric. Verstanden?"

Le vendeur hocha la tête en tremblant de tout son corps, ayant bien compris à qui il avait affaire cette fois. Le blondinet rangea son arme et regarda le vendeur se lever et ouvrir la cage avant de faire sortir l'hybride.

"Ca fait combien de temps que tu es ici?"

[Hrp : Verstanden = Compris en allemand. Mon personnage a des origines allemandes et utilise parfois des mots en allemand...]

C’est bien ce que j’avais sentis, la poudre, un pistolet, quoi d’autre, il doit être dans la section soit militaire, soit policier. Je n’en sais trop rien, je dois juste avouer que son coup de pied était sensationnel ! Enfin je ne laisse rien paraitre, ce genre de traitement a eu parfois l’occasion d’être sur moi. J’en ai vue même des pires, enfin la réaction du vendeur fait comprendre à tout le monde qu’il n’a jamais subit le moindre mauvais traitement, le pire qu’il ait eu à vivre, je pense, c’est un râteau par les filles, donc pour ça qu’il est si gras, puant et violent avec les hybrides.

Il vient vers moi, m’ouvrir la cage avec haine et terreur, surement qu’il doit penser que je suis pour quelque chose dans ce coup qu’il a reçu, d’ailleurs il n’hésite pas a tiré assez fort sur mon collier, pour me faire sortir de là. Je trébuche un peu, me mettant face à cet homme, plus petit que moi ? Enfin je ne le regarde pas en détail, Il me pose cette fameuse question. J’hésite à lui répondre, depuis mon enfance je suis dans la misère ou juste lui dire que cela fait un moment que je suis là…

-J-je suis ici depuis plus d’un an, là coller à cette vitre, regardant les gens dehors, monsieur.

J’ai opté pour la facilité, je n’ai peut-être plus la force de dire non, de dire ‘ regarder moi, je suis maigre, je n’ai que la peau sur les os, j’ai des cicatrices partout, on m’à faire subir des traitements pire que la mort, je ne sais pas ce que j’ai fait au bon dieu pour mériter ça ‘ Je n’ai plus la force de me battre. Je me laisse guider, ordonner, j’obéis. Mon regard et vidé de sens, mon corps n’est plus guider par les émotions, je ne suis qu’une coquille vide, remplie-moi si tu le souhaite. Je me tenais droit face à lui, pour ne pas lui montrer trop de ma maigreur ou de mon cas si déroutant. A-t-il pitié de moi ? Ou cherche t’il lui aussi une marionnette pour assouvir ses désirs ?

Sa main droite le démangeait. Oui, ça pouvait sembler étrange dit comme ça, mais ça lui arrivait par moments. Quand on savait que sa main droite était la main mécanique, on ne pouvait pas comprendre cette sensation de démangeaison. Certains attribueraient cela à une impression de membre fantôme... Mais la réalité, c'était que cette sensation ne survenait que lorsqu'il se déroulait devant ses yeux quelque chose qui lui déplaisait fortement. En l'occurrence, le fait que ce crétin de vendeur avait sorti un peu brutalement l'hybride de sa cage. S'il ne se retenait pas, il l'aurait déjà abattu pour son geste.

-J-je suis ici depuis plus d’un an, là collé à cette vitre, regardant les gens dehors, monsieur.

Plus d'un an... Plus d'un an à attendre que quelqu'un le sorte d'ici, plus d'un an à subir la mauvaise humeur de certains... La démangeaison se faisait plus insistante. Il regarda attentivement Usui, puis se mit à marcher lentement autour de lui, afin de l'examiner sous toutes les coutures. Il était si maigre... Il ne devait assurément pas manger à sa faim. C'était décidé, il le prenait avec lui.

"... Eh bien, ton calvaire ici est fini. Tu viens avec moi."

Il jeta un regard au vendeur afin de le dissuader d'intervenir. Il n'avait pas du tout apprécié ses précédentes interventions, et était prêt à le faire taire définitivement s'il recommençait...

Mon calvaire est fini ? Vraiment ? J’ai envie de rire, comment mon calvaire pourrais ce finir ? J’étais un humain ? Un homme qui avais la vie à vivre devant lui, avec une femme, des enfants, que suis-je devenu ? Ce monstre sans âme ? Dépourvue de la moindre émotion ? Je n’ai qu’un seul désir, tué moi…

- B-Bien, a votre service monsieur, maître ?

Le vendeur part sans chercher à dire la moindre parole, mes papiers, lui disant ainsi mon prix, incroyablement bas à ce que j'entends. Il lui tendait aussi une boite complète de collier, des naturels, au coloré, ceux avec des piques, il lui indiqua aussi des collier électrique, comme celui que j’ai en ce moment, je le regarder, ne bougeant pas de ma place, refermant même ma cage, ma seule compagne depuis tout ce temps, c’est presque un regrets de devoir la laisser, la, quittant ma vitre, qui va être désormais à une autre personne remplaçant alors mes heures de solitude, à attendre machinalement ma nourriture et les visites, a ce lever tous les matins dans l’espoir de sortir d’ici.

Je regarder le vieux monsieur, celui qui tous les matins m’apporte mon repas, celui qui une fois par semaine me lave le corps, me fait marcher un peu, celui qui ne me regarde pas de ses yeux dominateur, ni de pitié, il me regarde de ses yeux pétillant, comme il verrait son fils ou son voisin. Je m’incline face a lui, afin de le remercie pour ses moments, de compagnie, il n’y a pas besoin de mots, parfois de simple gestes suffise a ce faire comprendre.

Tout comme la colère de mon maître à présent, qui sers les poings, face à ce vendeur, qui est entrain de lui proposer une gamme de laisse, tout en remplissant mes papiers, ceux que j’ai espéré depuis bien longtemps et qui désormais sont dans les mains de cet homme-là. Cet homme qui ne m’a rien dit de sa vie, qui n’a rien laissé paraitre quant à mon rôle à jouer dans sa vie. Un homme chargé d’un pistolet, qui est prêt à faire feu sur le premier qui ne lui obéit pas, un homme qui a le caractère d’un dragon, dans le corps d’un enfant.

- B-Bien, à votre service monsieur, maître ?

Ah oui, il devrait lui dire son nom... Ca attendrait un peu. Il entendit le prix annoncé par le vendeur et s'étonna intérieurement que personne n'ait voulu le prendre plus tôt. Il y avait anguille sous roche, et ce n'était pas seulement son flair de militaire qui le lui disait. Il y avait quelque chose de pas naturel là-dessous, il en mettrait sa main gauche à couper... Le vendeur le tira de ses pensées en lui tendant une boîte complète de colliers. A contrecœur - surtout parce qu'il fallait bien que ces crétins de la fourrière sachent qu'Usui lui appartenait - il choisit un collier d'un bleu sombre, se disant que ça irait très bien. Il ignora complètement les conseils de cet imbécile au sujet d'un éventuel collier électrique. C'était de la barbarie pure et simple, hors de question d'y songer.

Un mince sourire passa sur son visage lorsqu'il aperçut du coin de l'œil l'hybride bélier s'incliner face à un autre type plus âgé. La sagesse de l'expérience... Pourquoi l'être humain ne parvenait-il à comprendre certaines choses qu'en vieillissant? Mais ce sourire disparut en voyant que l'autre idiot lui proposait à présent des laisses. Il serra les poings, retenant une furieuse envie de lui coller une droite bien sentie. Finalement, une fois les papiers remplis, le blondinet paya la somme demandée puis se dirigea vers la porte de sortie sans même prendre le soin d'acheter une quelconque laisse qui lui serait plus qu'inutile.

"Viens Usui, on s'en va..."

Cet endroit lui filait la nausée, même s'il n'en montrait rien. Il avait juste envie de vomir...

"Viens Usui, on s'en va..."

On peut le sentir, que cet homme-là n’aime pas, voir déteste les animaleries. Peut-être a t’il connut des traitements similaires, ou bien un hybride qui la recueillis. Je ne serais peut-être pas seul dans son royaume. A t-il de la famille ? Vit-il avec ses proches, une petite amie ? Un copain, je ne suis pas homophobe comment pourrais-je l’être après ce que j’ai vue et subis ? On sortait de cet endroit, et bien que ma vue est celle de la rue, la pluie qui mouilla mon corps fut comme un soulagement, levant alors la tête, doucement vers ce ciel gris, orageux, fermant les yeux, la capuche de mon gilet tombant, rencontrant alors mon dos. Les gouttes perlé sur ma peau abîmé par les coups, fatigué d’attendre derrière cette vitre sans avoir de but à avoir.

Je n’avais pas froid, malgré cette pluie, je n’ai plus de sensation, du moins elles sont endormie. Je sens mes cheveux sur le point d’être gorgée d’eau, je baisser alors la tête, regardant celui qui est mon maître désormais. Je ne sais pas ce qu’il me prend, je le prends dans mes bras, doucement, sans gestes brusques, venant lui susurrer à l’oreille

-M-merci, maître, je suis à votre service, vos désirs sont ma priorité désormais.

Ce chuchotement ce fit sensuelle, doux, presque comme une prière que l’in adresse à la personne en qui ont a besoin d’avoir une quelconque croyance. Je ne sais pas si mon geste venais de mes habitudes, de mon apprentissage dans le monde de la soumission ou juste de l’inconscience de mon âme criant a ce corps vide ses émotions, mon regard devais être vide de sentiment, d’émotions, comme à son habitude. Je le relâche de cet étreinte de pur folie, je comprendrais si il me frappe, il peut y mettre toute sa force, mon but et de le satisfaire désormais.
Alors si son désir est de me frapper, qu’il le fasse. Je le regarder en détail, pour me souvenir de la moindre posture, couleur ou autre détails ne prenant d’importance que lorsqu’on est soumis, pour satisfaire au mieux les désirs de son maître, sans qu’il est besoin de les prononcer.

Il avait horreur des animaleries, pour plusieurs raisons. La première était en raison des mauvais traitements que subissaient les hybrides, certains n'avaient pas demandé à venir au monde. Bon, il devait l'avouer, il tentait de lutter pour l'égalité entre hybrides et humains. La seconde raison, c'était son seul véritable ami. Un ami qu'il passait son temps à emmerder, à menacer, mais qui était toujours là pour lui, toujours là pour l'empêcher d'aller trop loin. Et cet ami était un hybride. Enfin, il n'aimait pas l'odeur de métal. Le métal avait pour lui une odeur particulière, qu'il détestait depuis des années.

La pluie le surprit lorsqu'ils sortirent de l'animalerie, il aurait pu jurer qu'il ne pleuvait pas lorsqu'il était arrivé... Mais bon, peu importait. Il leva légèrement la tête afin de regarder la pluie qui tombait... Cela lui rappelait la première fois qu'il avait pu remarcher après l'accident et l'opération. Il pleuvait aussi, ce jour là... Il baissa la tête, soufflant intérieurement, tentant de chasser ses souvenirs de son esprit. Mais ce qui l'aida à chasser cette pensée fut le geste complètement inattendu d'Usui qui vint à le serrer contre lui.

-M-merci, maître, je suis à votre service, vos désirs sont ma priorité désormais.

Il semblait presque le prier de ne pas le rejeter... Il resta silencieux et surpris, y compris lorsque l'hybride le relâcha finalement. Finalement, il cligna des yeux, secouant la tête, puis s'approcha d'Usui avant de lui frotter gentiment la tête de la main gauche en souriant faiblement. Un de ces sourires légèrement forcés auquel seul son vieil ami avait droit, et encore, dans les moments où il n'allait pas bien...

"Tu n'es pas obligé de m'appeler maître, tu sais. Tu peux simplement m'appeler Edward, ou Ed, c'est comme tu veux..."

Il n'aimait pas se montrer sous son vrai jour : vulnérable et fragile.

Je ne sais pas trop quoi penser, pas de coups de poing, de coup de pied ni de pistolet braqué sur moi, juste un regard et une parole. Je ne sais comment réagir, ni comment me tenir, je le regardais dans les yeux, cherchant à savoir où est le vrai ou est le faux. Je ne savais comment je devais réagir, devrais-je l’appeler comme il le dit, ou bien est-ce un piège pour me torturer par la suite ? Je ne sais pas, je sais juste que sa caresse a éveillé en moi des volontés d’un tout autre genre. Le peu de fois où j’y avais le droit, c’est quand je reproduisais à la perfection les demande de mes maîtres, ou après une nuit de torture, de soumission.

Son sourire, un peu forcé, mais si beau, je devrais le faire sourire plus longtemps, cela lui va mieux que cette tête triste, vide de sentiment somme moi. Je rester là, sous la pluie bêtement, sans savoir quoi faire, devais-je l’embrasser ? Le porter ? Ou bien lui dire ce que je veux ? Mais que ce que peux vouloir une marionnette ? J’ai ma réponse. Une poupée veut qu’on joue avec elle. J’ai une petite impatience en moi qui ce demande de quelle façon je vais lui être utile, peut être comme table ? OU alors comme homme qui lui tient ses vêtements. Peut-être devoir tuer sous son commandement, je sais me battre, j’ai déjà tué des gens leur ouvrant les entrailles à l’aide d’un ciseau pour enfant et mes mains. Enfin c’est un passage peux glorieux. Pauvre enfant…

- B-bien monsieur Edward. Que voulez-vous faire ? Où allons-nous à présent ?

Je le regarder avec des yeux un peu curieux, un corps vide et ma queue remuant légèrement. On va peut-être dans des boutiques, peut-être à ses lieux de travail ? Ou bien encore à son rendez-vous amoureux ? Je ne sais absolument rien de cette ville. Je le suivrais dans tous ses mouvements, j’irais là où il aurait envie.

Rares étaient ceux qui avaient pu voir sous ce petit jeu. Il avait réussi à se construire une toute autre identité psychologique que celle qu'il avait. Il était capable de tuer n'importe qui de sang-froid, même dans des façons horribles. Il avait assisté à de nombreuses scènes de crime sans même paraître affecté, alors que même les plus expérimentés de ses collègues ne pouvaient parfois retenir une nausée... Mais tout ceci n'était qu'une mascarade. Une sorte de dédoublement de la personnalité dont il était pleinement conscient... Un mauvais jeu qu'il jouait car il ne voulait pas qu'on aie pitié de lui. Il voulait qu'on l'apprécie tel qu'il était. Avec ses qualités et ses défauts. Avec son passé.

- B-bien monsieur Edward. Que voulez-vous faire ? Où allons-nous à présent ?

Où aller? En temps normal, il aurait été faire un tour en ville, vadrouiller à droite à gauche. Mais là, il avait besoin de rentrer. Il sentait une sorte de bile amère remonter à ses lèvres, en même temps qu'il avait l'impression de se sentir faible.

"Rentrons à la maison, j'ai besoin de me reposer... On verra ensuite..."

La suite sera désormais ici :

https://hybridsandhumans.forumactif.org/t868-regarde-moi-offre-moi-un-semblant-de-vie-apprend-moi-a-vivre-a-nouveau-avec-edward#6944

» Un petit criminel comme hybride? [PV Edward]
» Une série de meurtres brutaux? Les enquêtes de l'inspecteur Edward! /!\ Risque de violence sanglante et brutale ainsi que de vulgarité /!\ [PV Edward]
» Militaire/Mercenaire
» Jasson Marnes, Ancien militaire. (Fini)
» Reste au rang ! [P.V : Luna]