Les mythomanes, toute une histoire [ PV : Will; Yann ]

Il y a toujours ce moment où ; le matin ; ( ; rajoutés par Yann. ) l’envie de se lever ne se fait pas presser. On peut dire que c’était le même manège tous les matins chez Cearbhall. Il fallait au moins une bonne heure pour ce dernier avant de trouver le courage de mettre un pied en dehors du lit. Quand il était motivé. Non mais le week-end il lui arrivait de se réveiller vers midi, de sortir à 22h du lit pour aller se coucher à 4h. Ce qui était magnifique. Et très utile. Seulement aujourd’hui c’était différent. Même si chaque jour diffère de l’autre je vous prtrtp. Parce que lui il est plus différent que les autres okay ? Soit. Il était assez différent pour le faire sortir de son lit assez vite. En même temps, cela faisait quelques temps qu’il attendait ce jour. Il avait enfiiin réussi à retrouver l’adresse potentielle de l’autre débile de scientifique, comme il se plaisait à l’appeler mais avec des mots plus crus.

Il se devait donc de suite se rendre chez lui et prendre gentiment rendez-vous afin de revenir un autre jour ; quand le scientifique serait moins occupé. Ou alors il défonce tout y compris la gueule de ce pauvre bâtard qui avait osé toucher à son Craig, et pire, qui lui avait écourté la vie. La deuxième option était nettement meilleure. Parce que s’ils ne s’étaient pas approchés de ce machin en blouse blanche puante, le brun serait encore certainement là. Et le blond passerait ses journées à faire autre chose qu’à prendre soin des différents cadres dans la maison, ainsi que les aduler, et du jardin. Occupations qui ne vont absolument pas à son physique soi dit en passant.

Bref, on se fout du petit déjeuner, on le saute parce que de toute façon, wesh on va manger les entrailles de l’autre là. Si c’est probable d’abord. Il ne faut jamais prendre à la légère la menace que peut représenter Cearbhall. Par contre on peut prendre à la légère son intellect. Mais là n’est pas la question principale. Le blond sorti donc de chez lui, à moitié débraillé – ce qui ne changeait… strictement rien de d’habitude en fait-, l’air légèrement plus…Non l’air complètement plus menaçant que d’habitude. En proférant des menaces de mort sur une personne dont il ne connaissait même pas le physique. Ce qui lui donnait l’air d’un…d’un fou furieux sortant de l’asile. C’est sans doute pour ça que les 80% des personnes passant à 1m de lui changèrent de trajectoire.

Mais cela ne le fit pas changer de visage et encore moins de but final. Et même si son sens de l’orientation n’était pas des meilleurs, il réussit quand même à se retrouver à l’endroit voulu. Un appartement gris, plein de fenêtres, avec quelques fleurs par-ci par-là, dont quelques-unes qui étaient mortes. Mais genre bien crevées. Mais on s’en fout. Ce qui importait maintenant, c’était de trouver le bon étage et la bonne porte. Et afin de ne pas faire débarquer la police avant d’avoir battu à mort l’autre truc là, il fallait essayer de se calmer et aller frapper normalement à la porte avant de…De se renseigner sur la personne qui allait ouvrir, et s’il s’agissait bien du Greek là, de s’occuper de son cas comme il le fallait.

Bon déjà monter les marches normalement, c’est fait. Même mieux que quand il rentre d’habitude chez lui. Bon d’accord les trois quart du temps il y rentre complètement bourré du coup la discrétion, on peut l’oublier. Il pouvait être fier donc aujourd’hui sur ce point-là. Et il arriva même à toquer à la porte comme une personne normale. Magnifique, cette journée est à retenir. Il faut croire que c’est lorsqu’il est plus énervé qu’il arrive à mieux se contenir. Sauf que, arrivé à la porte, il remarqua un papier. Un de ses foutus papier. Qui disait qu’il était absent pour le moment. Et qu’il était dans la maison d’en face. Soi disant on pouvait le déranger qu’en cas d’urgence. C’était un cas d’urgence non ? Si.

Râlant encore plus, Cear’ descendit en triple vitesse les escaliers cette fois-ci et alla se rendre à la maison d’en face, qui était assez grande, et qui semblait quand même nettement plus confortable que l’appartement en face. De toute façon, il s’en contre fichait de cette maison. Tout ce qui lui importait, c’était qu’on lui ouvre et qu’il puisse voir le scientifique. Il sonna donc et attendit en tapant du pied qu’on lui ouvre la porte.

« -Paraît qu’le Docteur Greek est ici. J’aimerais lui toucher deux mots. »

Il se retint même de se craquer les doigts en lui disant ça. A l’espèce de chose verte qui faisait mal aux yeux qui se trouvait dans son champ de vision. Et qui lui ferma la porte à la figure. …Non mais il se prenait pour qui l’autre débile ? Jamais. Quelqu’un. N’avait. Osé. Agir. Comme. Ca. Surtout dans l’était dans lequel il se trouvait. Il passerait bien ses nerfs sur le truc vert, ce serait bien si c’était le scientifique à deux balles qu’il cherchait. Sauf qu’il l’entendit vaguement dire à quelqu’un qu’une brute épaisse le cherchait. …Parce qu’en plus il se permettait de le traiter de brute épaisse. Sans plus attendre, Cearbhall soupira et força légèrement la porte pour entrer. Et fit face à non pas un hurluberlu mais deux. Ca commençait à le faire chier là cette situation.

« -C’lequel le Dr Greek ?

Et c’est reparti pour refaire la tête de bouledogue. Plus besoin de paraître un minimum civilisé n’est-ce pas ?

Je n'y suis pour rien :3

Les mythomanes, toute une histoire [ PV : Will; Yann ] 130719072617328405

Bon sang, le dernier dossier était enfiiin fini. Bien sûr que Will s’en réjouissait, cela ne faisait que rajouter de l’argent à son compte qui n’en manquait déjà pas, et puis comme ça il ne devait plus s’enquiquiner à faire des recherches peu intéressantes sur des personnes qui avaient enfreint la loi. Mais dans un autre sens…Maintenant il allait s’ennuyer. Il n’avait plus rien à faire. Pauvre petit Will abandonné de tous. L’argent c’est bien, mais ce n’est pas ça qui va distraire. Enfin si, il pourrait l’utiliser pour se distraire mais non. Parce que non. Et ça faisait donc au moins deux minutes que Will s’enquiquinait. Et qu’il était en train de frapper son pauvre bureau pour éviter de devoir écouter le silence. Parce que oui on écoute le silence. Le silence ça peut faire plein de bruit dans un sens. Et je vais m’arrêter de parler de ça avant de m’enfoncer encore plus.

Le juge ne savait donc pas quoi faire. A part du bruit. Mais on ne peut pas faire ça toute une journée. Il essaya alors de se parler à lui-même mais ça ne marcha pas non plus. Il tourna la tête vers la fenêtre, espérant voir son seul et unique ami mais les volets étaient fermés. Il devait être en plein expérience. Pfu. Le vert allait exprimer sa gentillesse en évitant de le déranger maintenant. Il soupira avant de se lever et d’aller allumer la télé, simplement pour avoir un bruit de fond. Hmph. Que faiiire quand la solituuuude nous tieeeens ? Restant debout en plein milieu de la pièce, il regarda l’écran avec autant de passion qu’un poisson pané regarde la poêle dans laquelle il se trouve. Comparaison de meeerde. Oh une émission de cuisine. Il pencha la tête avec autant de motivation qu’une moule avant de voir le mot cookie apparaître sur l’écran.

Il avait trouvé sa voie. Une lueur s’alluma dans ses yeux. Il allait faire des cookies. Se ruant dans la cuisine, il prit les ingrédients indispensables à la préparation ainsi que tous les ustensiles. S’installant tranquillement sur la table, il s’attela à la tâche, y mettant tout son cœur. Ils allaient être réussis. ET IL EN OFFRIRAIT A YANN. Non mais franchement. Le scientifique ne devait pas rater ses premiers cookies qui allaient être trop réussis. En plus ils seraient VERTS. Il avait bien du colorant vert dans ses placards. Mais pour le moment, il fallait faire attention à ne rien rater. Il s’occupa au moins une heure avec la pâte et resta devant le four le temps que ça cuise, histoire d’être sûr que ça ne brûle pas. Il les sortit avec tout l’amour du monde et s’occupa pendant…Je sais pas combien de temps à faire la déco. Parce qu’en plus il s’est appliqué dessus. Et pas qu’un peu. Et il en était tellement fier qu’il fallait qu’il les partage avec quelqu’un. Et il n’y avait qu’une personne avec qui il pouvait le faire.

Il ne lui fallut pas deux minutes avant d’envoyer un message à Yann, lui disant de se ramener tout de suite, qu’il avait quelque chose d’extrêmement important à lui dire. Et que ça ne pouvait pas attendre. Bah non faut pas qu’ils refroidissent les cookies hein. Il attendit donc bien gentiment que l’autre rapplique, ce qui ne dura pas très longtemps à vrai dire. Le plateau à la main, Will se ramena en bondissant à moitié jusqu’à la porte pour les présenter à son ami de toujours

« -YAAAANN ! Regaaaaarde j’ai fait des putaiiiins de cookies moi-même ! »

Oui c’était la nouvelle du jour. Mais se doutant bien que son ami allait partir si jamais il restait là à ne rien faire, il le força à aller prendre place sur un fauteuil du salon, où la télé était toujours allumée, après tout, elle comblait les moments de silence qui pouvait apparaître. C’était très pratique. Bref, alors que, se doutant qu’il l’avait dérangé dans une expérience, il lui demanda ce qu’il était en train de faire. Même si ce n’était pas des plus passionnants, au moins ils auraient de quoi discuter. Sauf que, en plein milieu de l’explication quelqu’un les dérangea grossièrement en sonnant à la porte. Will soupira légèrement avant d’aller ouvrir la porte et de…De tomber sur un espèce de gros machin qui fait peur. Qui n’avait rien à faire devant chez lui en tout cas. Quoique. Il avait bien le profil type des clients qui allaient chez lui. Excepté qu’il demandait où était Yann. WTF. Absolument pas rassuré du tout, il ferma la porte, et se tourna vers Yann

‘- Euh. Yann ? Y a une grosse brute épaisse sur le pas de la porte pour toi, je fais quoi ?’

Sauf que le temps qu’il se retourne vers le scientifique, la porte se reouvrit, forçant Will à se reculer de quelques pas afin de garder de un son espace vitale et de deux…bah il était pas rassuré du tout. Pas du tout du tout. Et voyant l’autre armoire à glace rentrer chez lui, il fronça légèrement les sourcils, préférant ignorer sa question plutôt que de balancer son ami

‘-Ce que vous venez de faire s’appelle de la violation de domicile.’

Bon ce n’était certainement pas la meilleure des choses à dire, mais sait-on jamais, peut-être que cela l’inciterait à au moins aller dans la rue et dégager de son entrée, on ne sait jamais. Le pire, c’est que pour une fois, Will n’y était pour rien dans cette affaire, du moins la tête et surtout la stature de l’autre ne lui disait strictement rien. Se tournant un instant vers Yann, histoire que le nouveau venu ne puisse lire sur ses lèvres, il se força à parler doucement, de sorte à ce que uniquement le scientifique puisse le comprendre

‘Je peux savoir ce que tu lui as fait ? Il a pas l’air de venir pour une expérience…’

Pout .. Pout ... Pout ♫

• Les mythomanes, toute une histoire •

Yann comptait méticuleusement les gouttes sortant de sa pipette. Elles étaient d’un vert jade et cette couleur ne pouvait que lui rappeler un certain personnage caractérisé par le flot impressionnant d’inepties qu’il pouvait sortir à la seconde. En repensant à la chose verdâtre, Yann perdit le compte. GRABEUDYUBGRTBRGRGHURGK ! Il devait absolument tout recommencer… Jetant tout dans l’évier, il reprit tout depuis le début. Ce qu’il était en train de préparer était un ingrédient essentiel de ce qui devait être un parfum parvenant à réveiller des instincts maternels d’hybrides femelles. A quoi cela pouvait bien servir ? Aucune idée, mais le résultat pourrait être amusant si une hybride se sentait protectrice envers son protecteur… Un syndrome de Stockholm artificiel ! Yann se sentait véritablement comme un génie. Mais ce génie se souvint alors qu’il était continuellement freiné par une chose, horrible, s’imposant toujours plus dans sa vie : Will.

Son portable vibra une première fois. En louchant, il aperçut le nom maudit et détourna immédiatement le regard, reprenant le compte des gouttes, à nouveau. Mais une seconde secousse provenant de son téléphone sembla signifier « Hey ! M’oublie pas, t’as un message ! ». Exaspéré, Yann jeta la chose au loin, mais ce simple geste lui fit à nouveau perdre le compte. Bon.

Yann se bougea et chercha son téléphone. Apparemment, l’autre avait quelque chose d’urgent à lui dire. Cela avait l’air important, alors Yann sorti de chez lui, posant simplement un papier sur sa porte afin d’indiquer où il se trouvait en cas d’extrême urgence, puis fila chez son ami – Quelle tristesse !- Il ne se mit néanmoins pas à courir et ce pour plusieurs raisons ; tout d’abord il ne voulait ternir son image de parfait gentleman, et ensuite parce qu’il n’y avait aucun besoin vital à ce qu’il court, aussi important la nouvelle soit-elle. Yann arriva finalement chez l’autre et ne prit même pas la peine de toquer.

« - Bon qu’est-ce qu’il y a de si impor- »

En voyant la raison pour laquelle il avait raté son expérience, il amorça un demi-tour du plus Grand Maître des Cachots, mais il fut poussé sur un fauteuil au milieu du salon. Ah ah. Très drôle. Il espérait au fond de lui que c’était un poisson d’avril, bien que pas très raccord au niveau de la date. N’importe quoi plutôt que ça. Bon au moins l’autre avait la bonté de paraître intéressé à ce qu’il faisait.

« -Je cherche une nouvelle recette de ce que j’appellerai les cookies de la gratitude. Ils s’offrent lorsqu’on en a reçu de la part d’un ami. La seule différence est qu’ils contiennent un poison violent qui stoppe les battements de ton cœur dans les 30 secondes qui suiv- »

Yann bouda lorsque la sonnerie le coupa. Qu’est-ce qui pouvait être plus intéressant que ses cookies mortels ? Fichtre ! L’impertinent était une brute épaisse. Fichtre de fichtre de fichtre ! En plus d’être une brute, le monsieur était aussi très impoli car il venait d’entrer sans y être invité. Et en plus il parlait aussi bien qu’un marcassin shooté au pollen de marguerite. Ralala. Par contre, Yann ne voyait pas ce que Will comptait faire avec ce semblant de menace. Et ce n’est pas non plus en lui demandant ce que lui voulait le décoloré qu’ils se sortiraient de là.

« -Comme si je le sav- »

Puis la lumière se fit et Yann se souvint qu’un de ses patients – le dernier en fait – lui avait parlé d’un homme ressemblant à celui présent face à lui. Mais il était censé être bien plus gentil et bien plus doux que ça. Yann se sentit blanchir en une seconde. Si Yann avait 4 ans, sans doute serait il en train de mouiller ses couches, néanmoins il était à présent un adulte et devait se tirer de ce faux pas. Il se leva donc et posa une main sur l’épaule de Will en serrant légèrement pour lui faire comprendre que cela n’avait rien d’amical.

« -Allons calmez-vous, ne me dites pas que mon ami vous a causé du tort ? Yann ici présent est le Dr Greek que vous semblez chercher, mais je vous assure qu’il ne ferait pas de mal à une mouche…Qu’aurait-il bien pu vous faire ? »

Yann se tourna vers Will et lui fit un grand sourire. Ca, c’était pour les cookies et tout ce qu’il lui avait fait subir tout le long de sa vie. Néanmoins, il ne voulait pas non plus qu’il souffre trop à cause de l’armoire à glace et tenta une manœuvre.

« -Je vous propose un marché, vous sortez gentiment d’ici et en échange…Ben…Il s’excuse. »

Yann le poussa vers le machin décoloré et s’éloigna lui-même de quelques pas. En fait, il n’avait rien trouvé de bien convainquant. Tant pis, adieu Will. Paix à son âme.

Cette fiche a été réalisée par Kalia (Yann sur ce forum) et aucune copie partielle ou intégrale ne sera tolérée. Aucune image présente ne m'appartie. Elles ont étées trouvées a l'aide de Google image

Hmph. Aucun des deux ne lui inspirait confiance. L’un avec l’air d’une mauvaise herbe et l’autre…l’autre rien à faire sa tête lui revenait pas, c’était une raison suffisante pour ne pas lui faire confiance. Et puis en plus un des deux avait contribué à la mort de Craig. Voir les deux. Le pire c’est qu’on dirait qu’ils ne font pas spécialement attention à lui. Ils se parlent tranquillement entre eux. Ils complotent ? Hm. Le plus grand des deux, celui qui faisait moins mal yeux semblait moins à l’aise. L’autre venait de lui balancer qu’il était en train d’enfreindre la loi. …Comme s’il en avait quelque chose à foutre. Ce n’est pas comme s’il avait cassé une vitre ou quelque chose dans le genre pour entrer hein. Il avait fait attention à être civilisé en plus. Autant l’ignorer complètement. Comme il avait essayé de faire en lui fermant la porte à la figure.

Enfin, le brun finit par mettre une main sur l’épaule de son ami, lui adressant la parole directement. Enfin. Ce n’était pas trop tôt. Pour dire autre chose qu’il enfreignait la loi. Donc le docteur c’était le truc vert ? Okay pas besoin d’en dire plus, maintenant il pouvait le défoncer sans aucun remords. Pas qu’il en aurait d’habitude mais simplement que sinon, il n’aurait pas la conscience tranquille, sachant parfaitement que Craig n’aurait pas aimé qu’il frappe un innocent. Il se rapprocha des deux hurluberlus et plissa légèrement les yeux, serrant les poings. Ne ferait pas de mal à une mouche ? Mon cul oui.

« -C’qu’il a pu faire ? A part tuer un de ses patients qu’il était censé guérir ? »

Bon, si l’autre débile de brun ne se dégage pas dans les trente secondes qui suivent, il le bute lui aussi. Rien à foutre. Il lui inspire pas confiance non plus et si ça se trouve il est aussi impliqué. Surtout qu’il..Qu’il essayait de lui faire un marché débile là. Des excuses ? Des excuses alors qu’il lui a prit tout ce qu’il avait ? Il va voir ce qu’il va lui en faire faire de ses excuses. Et on dirait même que le brun a compris qu’il valait mieux se bouger de là. Après tout, faire face à un Cearbhall sauvage en colère, c’est ce qu’il y a de mieux à faire fuir. Si l’on tient à sa vie j’entends. Déjà qu’il faut être complètement timbré pour oser toucher à Craig. Faut en subir les conséquences après hein.

Relevant légèrement sa lèvre supérieure à la manière d’un chien, le blond s’avança encore plus du vert et ne se priva pas de le prendre par le col. C’pas de la faute de Cear’ si l’autre est trop petit pour qu’il puisse converser correctement hein. Il évite au vert d’attraper un torticolis à force d’admirer sa grandeur. Il est trop gentil. Faudrait le remercier moi je trouve. Il le mérite. Qui oserait le faire hein ? Personnellement je n’ai jamais vu personne dans la rue agir comme lui. Enfin en même temps, c’est Cearbhall.

« -J’sais même pas si il vaut mieux t’étriper sur place ou te faire ingérer la merde que t’as créée. »

Et vas y que je resserre ma prise sur le col et qu’au final bah je t’étrangle sans aucune vergogne. Rien à foutre s’il essaye de répondre, c’est nettement plus drôle de le voir essayer de se débattre en sachant parfaitement bien qu’il n’y arrive pas. Si ça se trouve il empirait sa situation de lui-même. Bon valait mieux pas le demander à Cearbhall parce que la seule chose qu’il savait répondre, c’était qu’il était en train de manquer d’air, point final. Et que c’était lent. Trop lent. Il aurait certainement accéléré le processus si le brun n’avait pas attiré son attention en bougeant.

«- Essaye seulement de l’aider et j’te promets que tu finiras comme lui. »

Et l’autre voulait toujours pas crever. Non mais c’était du foutage de gueule ? Soupirant, et surtout décidant d’en finir plus vite parce que ça devenait de moins en moins amusant là de le voir s’agiter pour rien, il le relâcha, le laissant se rétamer au sol, ayant l’intention de…de je sais pas moi, sûrement de lui éclater la tête contre le sol ou contre le mur. Sauf que contrairement à ce que pensait le blond, le vert ne profita pas d’être lâché pour essayer de se casser plus loin, je sais pas où, ce qui aurait pu être un minimum drôle à voir, mais il sembla prendre un…un truc dans sa veste. Un papier. Qu’est-ce qu’il en a à foutre de son papier hein ? Strictement rien. Il le bouffe quand il le veut. Avec du feu. Ouais c’est possible. ‘Fin bref. Il espérait simplement que ce n’était pas une ruse foireuse pour pouvoir détourner son attention. Parce que même lui ferait mieux. Sauf que sur le papier…Bah c’était plutôt une carte de visite. Ou un truc dans le genre. Avec la tête du truc vert. Et pas du tout Greek écrit à côté en nom. Eh ?

J'suis Juge, pas Scientifique.

Les mythomanes, toute une histoire [ PV : Will; Yann ] 130719104903239240

Qeuwa ? Il y avait un gros machin devant chez lui à cause de son ami et ce dernier ne savait même pas pourquoi il était là ? C’était une blague ? Il avait décidé de se venger de je sais pas quoi ? Non mais soit il rêvait, soit…Bah soit il avait raté un épisode. C’était peut-être un autre ami de Yann ? Il aurait pu choisir mieux quand même hein. Le gros machin avait pas l’air sympathique et il parlait pas vraiment bien non plus. Mais il sembla avoir une illumination ou je ne sais pas quoi pendant sa phrase, vu qu’il ne la termina pas. Et cette illumination ne sembla pas des plus joyeuses. Vu la tête de son ami. Qui était en train de rivaliser avec un vampire niveau teint de peau. Il haussa un sourcil, mais Yann répondit en lui mettant une main sur l’épaule. … Jamais il ne le lui avait fait ça. Donc ça signifiait qu’il allait faire quelque chose d’absolument odieux non ? Surtout qu’il commençait à serrer sa prise. Et….et à dire n’importe quoi à l’autre pignouf. Ahah. Genre lui avait la tête d’un scientifique et avait la tête de s’appeler Greek. Hey hey hey. On se caaaalme. Will y fait des cookies vert. Il tue pas les gens. Et il s’occupe très bien de ses patients. Il leur fait toujours gagner leur affaire. Et le temps de penser à ça, il se retrouva poussé vers la brute épaisse et se retrouva à 30 centimètre du sol sans avoir pu dire un traître mot pour sa défense. Magnifique. La seule chose qu’il arrivait à articuler dorénavant était Hugrebb.

Il aurait pu essayer de se défendre ou balancer le réel Yann mais…Mais il avait plus l’impression d’être un poisson hors de l’eau qu’autre chose. A vrai dire, il n’arrivait plus vraiment à faire quoique ce soit de censé, si ce n’était agiter les bras comme…Comme je sais pas un truc ridicule qui essayerait de se débattre alors qu’un machin cinq fois plus grand que lui l’attaque. De l’aiiiiiiir ! Si il n’en avait pas bientôt ; il se retrouverait gisant sur le sol à moitié ou tout à fait mort. Si jamais il s’en sortait, Yann le payerait. C’était sur et certain. Il ne savait pas comment. Mais il trouverait le moyen. Et un miracle arriva. Ou presque. Il se prit le sol d’une manière très gracieuse, si si, et l’air revint dans ses poumons. Avec un bruit de tuyaux bouché, mais il revint. Essayant de se retenir de crachoter partout, après tout il ne fallait pas salir le sol de sa maison, il eut une idée. Assez bête, mais au moins efficace. Il en avait toujours sur lui. Au lieu de mettre sa main vers son cou pour pouvoir se le masser tranquillement, il la dirigea vers sa poche et en sorti une carte de visite. Il releva légèrement la tête, essayant de voir comment réagissait le blond, mais il n’avait pas l’air de tout comprendre. Bon autant rester poli, ça pourrait faire un client de plus non ?

‘-J…Je crois qu’il y a…a eu un malentendu…je…suis Maître Wentworth, juge. A vrai dire je…je n’ai pas eu vent de…cette histoire de patient décédé et…je n’ai pas l’impression que l…la justice y soit au courant mais ça…pourrait s’arranger Mr… ‘

Ce serait plutôt une grosse affaire normalement. Du moins, cela pouvait aller assez loin. Quoi ? Yann ? Noooon, il s’en sortirait plutôt bieeen. S’il s’agissait d’homicide involontaire du moins. Après, il venait de le donner en pâture au truc blond donc bon. Il avait trouvé son moyen de lui faire payer son espèce d’impertinence. Will se releva doucement mais sûrement et remit correctement son col qui en avait un peu souffert ses dernières minutes. Il se recula un peu avant de s’épousseter.

‘-Yann Greek, le seul et unique scientifique de cette maison. Et je dois bien admettre qu’il n’a pas toujours eu que des bonnes idées pour ses expériences.’ Il se tourna, souriant à son tour, bien qu’il devait sonner plus que faux ce sourire, vers Yann ‘-C’ était quoi encore ce concept de cookies fourrés au poison dont tu me parlais ?’

Il en profita de finir sa phrase pour se masser le cou, enfin et attendit quelques instants avant que sa respiration ne reprenne un rythme régulier et qu’elle ne fasse plus de bruit bizarroïdes non plus tient. Ce sera un peu plus pratique je pense. Se rapprochant de Yann, en gardant tout de même le blond à l’œil, il se mit à côté de lui, avant de lui reparler sur un ton plus bas.

’-Alooors. Une accusation d’homicide involontaire, usurpation de l’identité, et je suis sûr que je pourrais encore trouver autre chose, je te le fais…Allons on va dire à 1200. Et c’est bien parce que c’est toi. Quoique, il vient quand même d’essayer de me tuer donc je pourrais encore augmenter. Et faut voir ses arguments aussi. Si ça se trouve il en a des bétons. En plus vu ta graaande aide précédemment, je trouve que c’est pas mal du tout l’approximation du prix que je viens de faire. Après, je peux tout à fait comprendre que tu ne veuilles pas de mon aide, je pourrai toujours aller voir de son côté ce qu’il en pense, parce qu’il a l’air pas mal remonté si tu veux mon avis.’

Will finit par hausser les épaules, avant de se tourner vers son salon, remarquant les cookies qui attendaient bien gentiment là. Lâchant quelques instants son ami pour aller en manger un. Avec tout ça, il n’avait même pas pu y toucher. Mais bon, manger un truc sec quand on vient de se faire à moitié étranglé c’est pas génial. …Un jour il arrivera à manger un de ses stupides cookies.

Pout .. Pout ... Pout ♫

• Les mythomanes, toute une histoire •

Alors comme ça ce fameux docteur Greek avait tué un de ses patients ? Prrt, jamais entendu parler. Après tout lui n'était pas médecin. Quoi qu'il eut déjà soigné quelques hybrides, mais des humains, jamais. En parlant sérieusement quelques secondes, il n'avait en effet jamais soigné quelconque humain, car leur état avait toujours empiré, soit on les confiés sous la garde d'un autre, soit ils en mourraient. Craig était le nom de « l'ami » de l'armoire à Glace si Yann se souvenait bien … Et il se dmeandait comme ce petit bout de chou – décédé – avait pu – de son vivant – supporter l'autre truc – qui était bien vivant, lui.

Uhaaaa ! ¿ Que pasa en este mundo de locos ? Est-ce que ça veut vraiment dire quelque chose ? Aucune idée, et à vrai dire Yann n'en avait pas grand chose à foutre pour le moment parce que son meilleur ami était entrain de se faire étrangler, par sa faute. Yann venait tout juste de réaliser ce qu'il avait fait, et il eut un énorme poids sur la conscience. Autant il pouvait se montrer imaginatif en terme d'expérience à réaliser, autant les excuses de fuites c'était plutôt le style de Will … Yann, tu es aussi stupide que la désencyclopédie, quoi qu'au moins elle ne provoque de tord à personne et a vu le jour afin de distraire, toi tu ne sers à rien à part à tuer toute personne t'enrouant – Craig, Will, les plantes devant chez toi dans lesquels tu jettes des … 'engrais aléatoires' ... Ouais tes déchets en fait. Bref, ta punition sera de te torcher les fesses avec un hérisson. Prévois de la Cicaderma, conseil d'ami.

Afin d'essayer de sauver son ami, Yann amorça un geste vers un vase traînant non loin dans le but de le jeter sur le faux blond, mais vrai con. Seulement celui-ci le vit et sa phrase le galaça en un clin d’œil. Le temps qu'il reprenne ses esprits, son petit vert était à terre et … et montrait une carte de physique ? What is the fuuuuck ? Bon ok il était dans la bouse, et pas juste au niveau des chaussettes, ça ressemblerait plus à une soirée scatophile qui a mal tournée. Et voilà que l'autre veut le faire payer, plutôt crever ouais. Il lui lança un regard noir accompagné d'une espèce de grimace équivoque. Il ne s'abaisserait jamais à ça, premièrement parce qu'il avait trop de fierté, et deuxièmement parce qu'il n'avait de toute façon pas un rond. Rien à foutre que l'autre porte plainte, de toute façon il se ferait virer du tribunal à peine aurait-il ouvert la bouche pour « Propos injurieux et incompréhensible et cheveux décolorés rendant le tout absolument pas sérieux car c'est lui qui devrait se trouver à la barre des accusés. Bon, le mieux à faire devait encore être de s'expliquer, mais il y avait un peu trop de choses à expliquer en fait, et l'autre avait l'air d'avoir la même capacité de compréhension qu'une palourde. Ca promettait. Bravo Yann.

« Pour ma défense, je dirais que je m'excuse de m'être fait passer pour un autre mais votre entrée pour le moins brutal ne m'a pas mis en confiance, il faut l'avouer. »

Le contraste entre le wesh moderne et l'homme se croyant aux XIX siècle était assez amusant. Enfin pour nous en tout cas, pas pour Yann. Non parce que lui se pissait dessus.

« De plus je n'ai pas tué mes patients, ils sont décédés suites à quelques complications engendrées par leur maladie, et ce n'est pas moi qui ait inventé le traitement. Je n'y suis absolument pour rien. Et puis me tuer ou quoi que ce soit ne ramènera pas votre ami parce que … ben … il est mort en fait. »

Bieeen Yann, le dire de cette manière allait forcément arranger les choses. Quel tact ! Quel grâce ! On verra si tu seras aussi gracieux quand Monsieur Décoloré te fera valser à travers la pièce. Tu lui aurais donné un flingue que le résultat aurait été le mêm- … Mais oui ! Un flingue ! Certes le sien n'était chargé qu'avec des tranquillisants, mais premièrement le blond ne le savait pas, et puis si un tranquillisant neutralise un hybride sans difficulté, cela doit être de même avec cet homme semblant être croisé avec un gorille des montagnes. Si, les gorilles des montagnes existent, je l'ai vu dans un rêve.

Yann sortit son arme rapidement et la pointa vers l'homme, tremblant légèrement. Non pas qu'il n'avait pas l'habitude de la manier, c'était son petit bijoux et il adorait l'avoir entre les mains. Le problème était qu'il ne l'avait jamais pointé vers un Homme, et cette situation le rendait légèrement mal à l'aise. Cependant il n'avait pas le choix n'est-ce pas ? Il préférait finir avec un méchant monsieur dormant plutôt qu'avec un méchant monsieur bien réveillé et prêt à le tuer. Yann fit un pas en arrière sans pour autant quitter le blond des yeux et s'adressa à Will. Il s'en voulait vraiment de ce qu'il avait fait et ne comptait pas laisser la situation telle qu'elle.

« Ecoute Will, je suis vraiment désolée de ce que j'ai dis je ne pensais pas que ça en arriverait là, mais tu sais comment je suis quand je panique … Je finis toujours pas faire n'importe quoi, un vrai gamin. Alors si tu m'abandonnes maintenant je pense que mon espérance de vie sera dangereusement réduite, et je ne dis pas ça seulement parce que ce monsieur m'en veut, hum .. légèrement. »

Il fit une légère pause puis reprit.

« Mais tu peux toujours crever pour avoir un seul centime de ma part et tu le sais très bien. Je suis dans la dèche et je n'achète pas mes amis. »

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Borde…Bordechaise. C’est très bien comme mot. Et il va très bien pour la situation dans laquelle s’est mis l’armoire à glace. Il venait juste un peu d’étrangler un juge. Mais noon. Ce n’était pas de sa faute enfiiin. Ses mains ont agis d’elles-mêmes il n’a rien pu y faire ! Et puis en plus, c’est de la faute de l’autre bouffon derrière qui balance son ami. Ou son…Sa plante de compagnie, on sait jamais ce qu’il peut faire avec hein. Et puis c’est bien une plante de compagnie parlante et qui marche. Bien que cette plante-là, ressemble plus à une plante carnivore. Vous savez ? Celles qui essayent de vous bouffer pour n’importe quelle raison. Non mais là il était en train de bien rabaisser le scientifique non ? Ou en tout cas de le traîner dans la poussière.

Bon. On va faire comme si Cearbhall avait compris quelque chose. Parce que dans sa tête ça se résumait plus à : « Bordel faites pas chier avec vos conneries et laisser moi buter l’autre incompétent. » Comprenez-le le pauvre, il voulait simplement…Euh…Venger l’âme décédée de son amour de toujours ? Comme dans les disneys ? Quoique non. Dans les disneys les gens y meurent rarement. Bah tiens, on pourrait en faire un nouveau dessin animé son histoire. Je la trouve très bien moi. Sauf que si j’essaye de le faire, je parie que dans deux minutes l’autre faux blond viendra me buter pour je ne sais quelle raison.

BREF. Tout ça pour dire que l’autre truc là lui avait proposé on ne sait pas quoi avec la justice. Sauf que Cearbhall, la justice il se torche les fesses avec. C’est nettement mieux de tout régler par la force. Et plus simple. Et moins long. Et…Okay je pense que vous avez compris le concept, ou alors vous faites partie des pires imbéciles que la planète puisse comporter. Un peu après moi quoi. Du coup ça vous place en troisième position. Car à la première je place le faux blond. Sans le lui dire directement bien évidemment. Mais bon, assez parlé de son cas, faudrait plutôt se concentrer sur ce qui se passe.

« -Qu’est-ce qu’on en a à foutre de tes excuses ? Puis j’vois pas en quoi elle était brutale mon entrée. »

Ouais parce que comparé au reste, c’est-à-dire se jeter sur le premier venu pour pouvoir l’étrangler…On va se passer de commentaires je pense, sinon on est encore là demain.

« -Complications engendrées par leur maladie ? Mon cul ouais. L’état de Craig n’a fait qu’empirer de plus en plus vite. Et merci, j’suis au courant. Mais par simple vengeance personnelle je pourrais l’faire. »

Mon dieuuu. Il a fait des longues phrases plus ou moins bien construiiiites ! Si on enlève (le) mon cul de la partie. Bref, je pense qu’il faudrait lui donner une médaille pour qu’il continue sur cette voie le plus longtemps possible. Un jour il parlera peut-être correctement du coup. On peut toujours rêver hein. WOW. What the hell is that shit? C’est quoi l’espèce de merde qu’il a en main l’autre? Pourquoi il pointait un putain de pistolet sur le pauvre et inoffensif Cearbhall? Oui la définition conviens très bien. Il voulait lui tirer dessus ? AHAHHAHA. …Casse-toi sale blond avant de te ramasser une balle. Parce que même si t’as une certaine carrure, j’essayerais pas de faire face à une balle.

« -Tch. Pose-ça gamin, tu risquerais de te tirer dessus. »

J’attribue la meilleure réplique de tout l’univers absolument pas bateau à Cearbhall. Je vous prierai d’applaudir. Et ce pendant dix minutes sinon je viens personnellement applaudir à votre place, avec votre tête entre mes mains. Je sais pas ce que ça donnera et j’en ai rien à faire actuellement. Je ferai de votre tête un coussin tiens. Parce que là je suis mal installé mais si je veux bien m’installer j’ai plus de prise et je veux pas utiliser ma batterie parce que je suis le deuxième imbécile fini de la planète.

Tiens. Le truc à pistolet potentiellement dangereux va s’excuser près de sa plante de compagnie. Ahaha, il hésite pas à le faire tuer à sa place, et puis va lui demander de l’aide après. Crevard. Et encore, faudrait trouver un mot pire que ça. Bon, Cearbhall en a plus d’un en tête mais je vais quand même éviter de les dire ici. Ou alors on les censure. Ce qui nous ferait des jolies n’étoiles pour toute la fin du rp, ce qui vous buterait joliment les yeux si je m’amuse à faire des étoiles à chaque fois d’une couleur différente. Ce serait drôle. Mais j’ai un peu la flemme actuellement. Alors vous en en aurez une grosse. Rose. Et en gras.

*

C...Cooookiiiie °A°

Les mythomanes, toute une histoire [ PV : Will; Yann ] 130723040609399098

COOKIE. DEVIENT LIQUIDE ET MANGEABLE TOUT DE SUITE. C’est un ordre. Tout comme l’espèce de rond chelou sur mon écran là, qu’on dirait un postillon, je lui ordonne de disparaitre. Sauf que j’ai pas ouvert la bouche alors ça peut pas être un postillon. Y pleut pas non plus. Et ça m’étonnerait que les gens faisant du pédalo juste en face, arrive à m’envoyer de l’eau. Oh. Je viens d’essayer de l’enlever et deviner quoi ? C’était un truc blanc bizarre qui ressemble à de la poussière ! Je viens de gagner cinq ligne en racontant ma vie c’est miraculeux et PUTAIN POURQUOI LES COOKIES C’EST SEC ? Non. Je ne vois pas en quoi ma transition pour en revenir à Will est moche. Elle est très bien et si vous êtes pas content, allez tous vous faire voir chez la méchante armoire à glace qui fait peur.

Brefeuh. C’était très amusant de voir Yann essayer de se défendre en s’étouffant à moitié à cause d’une miette qui a pas compris qu’il fallait passer par le bon tuyau pour être digérée. Et quel tact le scientifique avait ! Will l’aurait bien applaudi si il ne risquait pas de transformer son cookie entre ses mains en miettes, qui iraient sur le tapis et qui viendrait tout dégeulasser. Quoique elles sont vertes. Cool, il peut applaudir alors ! Sauf qu’au lieu de faire un beau bruit bah…Bah ça fit un truc vachement louche. Genre « Sprt sprt sprt ». Nettement plus intéressé par son applaudissement-cookie qu’autre chose, Will haussa un sourcil et se mit à observer le phénomène sous plusieurs angles, jusqu’à se ramasser une miette dans l’œil. Bah non à l’intérieur il met pas ses lunettes. CONNASSE. Maintenant il va devenir borgne et sera obligé de mendier dans la rue pour gagner de l’argeeeent ! Et face à ce terrible futur, ayant légèrement oublié ce qu’il se passait, sauf le fait que son ami était là, il releva tristement la tête vers ce dernier

« Bwaaaaaah ! Yaaaaaaann ! Y a…. »

Nyé? Il avait raté une guerre? Pourquoi y avait un pistolet pointé sur le machin qui faisait peur et dont il avait légèrement oublié la présence, trop amusé par son cookie ? Oui il est martyrisé à vie par un éplucheur qu’il reçoit sur la tête, mais se faire étrangler, et presque mourir, on l’oublie en jouant avec un cookie. Il haussa un sourcil, avant de se rendre compte que Yann tentait des excuses. Et qu’il l’envoyait chier pour son argent. Prrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrr. Prprprpr. PR ! Areum. Reprenant contenance, c’est-à-dire en faisant disparaître le cookie et la pose ridicule, le juge se rapprocha de Yann, et mit la main sur l’envoyeur de tranquillisants, essayant de faire en sorte à ce que son ami le baisse et ne vise plus leur interlocuteur. Autant continuer de faire croire à ce dernier qu’il y avait des vrais balles dedans hein.

« Bon, tu fais ce que tu veux chez toi, mais j’aimerais éviter les affaires douteuses ici. Je suis certain qu’on peut trouver une solution calmement, n’est-ce pas ? »

Et vasy que je sourie à la grosse brute avant de me retourner et de prendre Yann par le poignet, l’obligeant à aller lui aussi dans le salon. Si ils allaient tous les deux s’asseoir, le blond allait bien en faire de même non ? En tout logique, oui. Et profitant du moment où le faux blond pourrait ne pas les entendre, Will reprit la parole

« Garde ta salive pour te faire passer pour un pauvre scientifique en détresse et tâche de suivre ce que je dirai si tu veux que l’autre gorille s’en aille. »

Pour éviter que la situation ne s’envenime encore plus, autant remettre les excuses à plus tard. Et puis ce n’est pas comme si Will allait rester longtemps en froid avec Yann. Bien que cette fois-ci, ça avait légèrement dépassé le stade de « connerie débile entre amis. » Mais le plus petit des deux n’allait pas en faire tout un plat non plus. En tout cas pas pour le moment. Faisant asseoir finalement Yann, il se mit à côté, attendant que le dernier venu n’arrive. Autant jouer la comédie, il lâcha un vague soupir, regardant le sol.

« Vous savez ces dernier temps, Yann subit une énorme pression autant mentale que physique… On arrive même plus à se voir à cause de nos travails respectifs…Il ne dort plus beaucoup non plus. Et puis, si il occupait ce poste, c’est bel et bien pour préserver des vies, non pas les écourter. Devoir supporter toutes ses morts, ce n’est pas si facile. »

Bon même si le sentimental ça ne risque pas toucher le gros truc, on ne perd rien à essayer hein. Et vu son cirque d’avant ,avec le cookie, il aurait pu rajouter quelque chose dans le genre : regardeeez chez qui il finit son temps libre : chez une personne instable et versatiiiile ! Mais ça ne serait pas une très bonne publicité pour un juge alors autant éviter le plus possible. On verrait déjà comment il réagirait à ces phrases et puis on aviserait un autre plan si jamais ça sentait le roussi. Après tout, ce n’était pas la première fois qu’il devait se confronter à quelqu’un dans le genre. Bien que personne n’avait encore essayé de l’étrangler sur place jusqu’ici.

Pout .. Pout ... Pout ♫

• Les mythomanes, toute une histoire •

En entendant le décoloré, il semblait qu'une entrée brutale n'était absolument pas se présenter avec une expression meurtrière sur le visage, parlant aussi bien qu'un gamin de trois ans, dévoilant des intentions inquiétantes tout en forçant le passage. Sans parler de l'étranglement qui suivit. A l'y croire, une entrée brutale devait sans doute ressembler à un groupe entier de plusieurs mafieux de différents pays, mitrailleuses en mains, amis et famille en otages, détruisant portes et fenêtres disant en guise de bonjour « Tu préfère les buter toi même ou on les tortures devant tes yeux ? ». Ca c'est brutal, lui n'avait rien fait de plus qu'une petite visite amicale. Tout le monde le croit. Mais le pire dans tout cela était qu'il refusait ses excuses, ce qui signifiait donc une mort certaine pour le brun. Événement légèrement fâcheux qu'avoir à prévoir ses propres funérailles.

En plus c'était réellement des complications engendrées par la maladie parce que s'il n'y avait pas eu de maladie, il n'y aurait pas eu de complications. CQFD. Certes, le facteur maladie n'était pas le seul terme de l'équation mais à aucun moment Yann n'avait mentit dans ses explications – excepté lorsqu'il s'était fait passé pour Will évidemment. Bon maintenant il fallait expliquer à l'autre gorille que la vengeance ne menait à rien, comme l'a si bien dit un personnage issu d'un film peut être, ou alors un philosophe. Peu importe, quelqu'un l'a dit sans argumenter, et là est le véritable problème pour Yann parce que lui n'avait rien d'un philosophe. Et l'autre qui pense qu'il va se blesser, bah bien sûr, s'il se balade avec un flingue c'est sans doute pour se tirer dans les pieds dès que le besoin s'en fait sentir.

« Je ne suis pas toujours très réfléchis mais j'ai quand même quelques talents et le tire en fait partis. Je vous conseil donc de ne pas ouvrir la bouche et m'accuser à tord une nouvelle fois. »

Et voilà que son Vert l'appelle à l'aide pour Yann-ne-savait-pas-quelle-connerie encore. Sans doute ses neurones s'étaient déconnectées une nouvelle fois. Patientons quelques secondes … Cinq … Quatre … Trois … Oh tiens, il a mis moins de cinq secondes à réagir cette fois-ci, c'est un record. Bravo Will ! Par contre faire baisser son arme à Will n'était pas la meilleure idée qu'il eut jamais eut, parce que là le brun ne se sentait plus confiant du tout. Mais il devait lui faire confiance, lui seul pourrait sans doute l'aider. S'il ne l'écoutait pas et dans l'état actuel des choses, il pouvait déjà poser ses dernières volontés sur papier. L'un d'entre elles serait de créer une véritable recette de cookies de la gratitude et on les offrirait à ses funérailles, ainsi ses cendres pourront rire de la mort de tous ceux se rendant sur sa tombe pour y danser la Macarena. Et pour ceux qui le regrettaient vraiment et bien … Au moins ils n'auront pas de peine bien longtemps.

Will tira le brun un peu plus loin en lui glissant doucement de, en gros, fermer sa grande bouche parce qu'il est une sous-merde qui n'est pas foutu de se débrouiller seul. Ah et aussi que ses excuses ne sont pas acceptées. C'est triste, mais c'est un problème qui attendra que monsieur blond daigne bouger ses fesses hors de cet appartement, et hors de sa vie aussi.

« Ouais .. Ok. »

Il n'y avait pas grand chose à dire en plus, alors il s'assit, extrêmement mal à l'aise. Il ne savait ni quoi faire, ni ou regarder. Le blond le terrifiait, le vert le culpabilisait. En gros, il allait soit perdre un ami, soit perdre la vie. Soit les deux. Voici le bilan extrêmement positif de sa conscience. Merci. Biatch. Yann commença à toucher son casque du bout des doigts, une envie irrésistible de le mettre sur ses oreilles et s'enfermer dans son monde de musique. Mais ce n'était pas possible et se sentir piégé comme il était le rendait encore plus nerveux, bien que nerveux soit un faible mot pour décrire l'état dans lequel se trouvait le scientifique. Stresse extrême, peur panique et autres joyeusetés.

Son avocat représenté par Will – un avocat est vert après tout – apporta une plaidoirie en sa faveur et Yann cru qu'il allait éclater de rire. C'était vraiment ainsi qu'on défendait ses clients dans les tribunaux ? Enfin Will était juge, pas avocat, mais tout de même c'était surprenant. Yann doutait que prendre le décoloré par les sentiments soit la bonne solution. Mais si c'était le cas, autant aller jusqu’au bout des choses.

« Vous savez, j'ai déjà assisté à plusieurs décès. » Son talon battait le sol sous l'effet du stresse « J'étais à ses côté lorsque c'est arrivé. Juste avant de s'éteindre, les dernières paroles qu'il m'a dites vous concernez. Il disait que rencontrer une personne aussi douce et gentille que vous avait été la meilleure chose qu'il lui soit arrivé et qu'il ne regrettait rien. Si c'était à refaire il n'aurait rien changé et … il m'a aussi dit qu'il vous aimait plus que tout. »

De plus il ne lui avait jamais tenu rigueur de ses soins, mais Yann avait le pressentiment que le dire équivalait à un suicide long et douloureux.

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…C’est quoi ce putain de cirque ? Y nous faisait quoi l’autre là derrière ? Déjà il était parti l’air de rien alors que….Bah que le blond avait légèrement essayé de le tuer, et il faisait l’otarie en foutant un cookie entre ses mains. Okay. Tout va bien dans le meilleur des mondes. Tout le monde est sain d’esprit. Tant que c’est pas contagieux, on s’en fout non ? Bref on va se concentrer sur le truc dangereux qui pointe un méchant fusil pas beau sur Cearbhall. C’est légèrement plus alarmant qu’une mauvaise herbe qui essaye de se nourrir. …Bon y a pas grand-chose à faire contre lui pour le moment. Il pourrait se casser tranquillement de la maison, mais hors de question. Il ne voulait pas revenir une autre fois alors que l’occasion se présentait sous ses yeux.

« -Tch. J’en ai rien à branler moi. J’fais ce que je veux et au pire, j’ai rien à perdre. »

Ce qui était vrai dans un sens. Mais dans l’autre, ce serait plus que débile de mourir là maintenant tout de suite à cause d’une connerie. Surtout après que Craig lui ait bien fait promettre de continuer une vie normale quoiqu’il arrive et de ne pas s’attirer d’ennuis. Ahaha. Ca commençait bien. Mais il devait bien s’en douter. Déjà de un, de là où il était il devait bien le voir, et de deux, il ne le connaissait que trop bien, c’est sans doute pour ça qu’il avait essayé de le lui faire promettre. Bien essayé j’ai envie de dire, mais ce n’était pas forcément assez. Ait hoooonte Cearbhaaaall !

…Quoique. Ait moins honte que le machin vert au fond qui est en train d’appeler son dulcine à la rescousse pour on ne sait pas quoi. Et je ne veux pas savoir d’ailleurs pourquoi. Et il s’arrête en plein milieu de sa phrase. Je crois qu’il a remarqué le pistolet du brun. D’ailleurs ce pistolet ne resta pas longtemps braqué sur armoire à glace. Parce que petit scientifique pas si petit que ça bah asperge verte pas grande a baissé son bras. Donc pistolet pu braqué sur armoire à glace. BREF. En moins de temps qu’il ne faut pour le dire…Y avait plus personne devant Cearbhall. Enfin si, ils étaient allés dans le salon. Que faiiiire ? Autant les suivre hein. Il va pas aller s’amuser à se cacher dans les chiottes en tirant tout le P.Q. en riant de manière machiavélique parce que…Parce que gaspiller le papier toilette des autres, ça revient à être le plus grand méchant de toute la planète. En portant la brosse à chiotte sur la tête bien évidemment.

Donc. Le blond les suivit, de toute façon il ne pouvait pas savoir où étaient les toilettes, et hésita à balancer à terre le vase qui se trouvait à côté de lui. Avant de se souvenir de la passion de Craig pour les plantes. S’il le faisait, il risquait de faire du mal à la fleur. …Et si il la prenait en main et butait le vase ? Non elle n’aurait plus d’endroit où vivre. QUI pourrait être assez sans cœur ( si ça se dit) que pour pouvoir rendre une fleur SDF ? Personne. Même le plus grand méchant de la planète. Bon. C’est pas tout ça mais y a une plante vivante qui a pris la parole. …Moi hier j’ai pas mangé de pomme, c’est plus intéressant ?

« -Et j’en ai rien à foutre de ta vie. »

Et en plus le brun s’y mets aussi. C’est quoi ce moment guimauve ridicule ? Qu’est-ce que le blond pourrait bien faire des différentes morts ? Il n’y en avait qu’une qui lui importait de toute manière. Sauf que ce que dit le plus grands des deux était nettement plus intéressant. Les derniers mots de Craig. Même celui qui lui avait annoncé la nouvelle n’avait pas été fichu de les lui donner. Il se serait volontiers mis à pleurer. Sauf que bon on parle quand même du truc de je sais pas combien de mètre de haut. Donc il se contenta de fixer le scientifique sans rien dire.

« -Parce qu’en plus c’est toi qui était à ses côté ? Tu t’fous de ma gueule ? On n’m’a même pas laissé rentrer ! »

Bien sûr que non il allait pas se foutre de sa gueule vu sa position. Mais bon, c’était pour la forme vous voyez ? Lui il était médecin, alors que bon Cearbhall et son travail de tatoueur, il allait pas aller bien loin avec ça dans un hôpital. Ensuite une idée lui vint en tête. Enfin pas une idée. Enfin si. Mais genre une phrase lui passa par la tête. Pas quelque chose d’ingénieux quoi. DONC. Il se rapprocha du brun, un air dédaigneux sur le visage

« -Et j’peux savoir pourquoi t’as gardé ça pour toi jusqu’à maintenant ? »

Non mais il était le principal concerné. On aurait pu le mettre au courant un peu plus tôt non ?

Don't. Touch. Him.

Les mythomanes, toute une histoire [ PV : Will; Yann ] 130723095245392614

Hmph. Ca n’avait pas l’air de marcher. En même temps, il s’y attendait un peu. C’est pas comme s’il pensait que parler de petits poneys roses et d’arc-en-ciel allait marcher avec son interlocuteur. Il tourna vaguement la tête vers Yann, voyant qu’il bougeait légèrement du coin de l’œil. Et il ne lui fallut pas longtemps pour remarquer son geste vers son casque. Je vois déjà les trois quart des fangirls faire « Oh comme c’est mignoooon ! » mais je peux vous dire que passer toute sa vie avec la même personne ( En tout amitiéééééééééééé), à la fin, on remarque de plus en plus tous les tics et autre choses dans le genre. Soit, le vert savait très bien ce dont avait besoin son ami de toujours. De la musique. Et pas n’importe laquelle s’il vous plait.

Le farfadet décida donc de se relever, juste au moment où le faux blond lui dit de manière très polie que sa vie ne l’intéressait pas. AHAH. Genre la sienne l’avait intéressé. Non mais si il ne représentait pas une menace, il l’aurait envoyé chier depuis longtemps, ami/fiancé/chose mort ou pas. Pf. Le remballer, lui comme ça. Il se retint de dire quelque chose, n’ayant pas très envie de se ramasser quelque chose dans la figure, mais sa tête et sa moue parlèrent pour lui. Et puis Yann prit la parole, ce qui sembla détourner l’attention de l’armoire à glace de Will. Tant mieux. Ce dernier se rappela pourquoi il s’était levé et se dirigea vers la radio, l’allumant. Lui-même se sentit tout de suite un peu mieux en entendant le bruit continu provoqué par le poste. Au moins, maintenant il ne pourrait pas y avoir de silence pour le décontenancer. Et peut-être aussi que ça aidera Yann dans un certain sens.

Sauf que la brute ne sembla toujours pas être content. …il veut quoi à la fin ? Qu’on construire un autel en l’honneur de ce Craig ? Et que peut-être, Yann et lui aillent s’offrir en offrande ? Non quand même pas. Juste l’offrande lui suffirait certainement. Mais il ne lui ferait pas ce plaisir. Qu’il aille se chercher d’autre offrandes hein. Et…HEY. Il était en train de se rapprocher de Yann là. Il comptait lui faire quoi exactement ? Ouais y a deux minutes, il l’aurait laissé l’étrangler pour lui faire comprendre ce que ça faisait, mais maintenant c’était redevenu Yann son ami de toujours sans qui il n’aurait plus que les mouches comme seule compagnie.

De manière absolument pas subtile, Will passa devant l’armoire à glace, l’empêchant un instant de se rapprocher plus près, avant d’aller s’installer sur l’accoudoir du fauteuil dans lequel Yann s’était installé. Bah, ils avaient vus bien pire ses accoudoirs avec toutes les fantaisies du juge. Et puis il aimait bien s’asseoir là, il avait l’impression d’être plus grand que Yann. Il s’en serait bien extasié si l’autre délavé était pas juste devant eux. Bon, pas besoin d’expliquer son geste hein, autant essayer de parler jusqu’à trouver ce qui pourrait bien le faire partir.

« -Sincèrement. Qui est-ce qu’il faut blâmer ? Le Dr Greek, qui sous les ordres de l’hôpital devait injecter à ses patients, ou donner les médicaments sous prescriptions, les chercheurs qui n’ont pas encore mis au point leur médicament, ou encore les plus haut gradé de l’hôpital, qui cherchent simplement à se faire de l’argent, et ordonne à leur personnel d’injecter quelque chose pour soi-disant rassurer l’entourage ? Pour le coup, et sans vouloir t’offenser Yann, je trouve que le Dr Greek a plus été un pion sur l’échiquier qu’autre chose. Et ce n’est pas aux pions qu’il faut s’en prendre, plutôt à celui qui les dirige. »

Le tout expliqué avec des gestes de la main parfaitement inutile, mais qui étaient en rythme avec la musique. Et il ne lui fallut même pas deux seconde pour prendre une pose plutôt bizarre sur l’accoudoir, rajoutant un pied dessus. Quoi ? Il était chez lui, il avait le droit de se mettre à l’aise non ? Tant qu’à faire, autant en profiter. Croisant sa jambe au-dessus du genou de l’autre, prenant garde à ne pas assommer Yann au passage quand même, il fit balancer son pied, fixant le mouvement un instant. Bon, il n’allait plus dorénavant essayer de toucher la corde sensible de l’autre, ni même prendre des pincettes vu qu’il ne le faisait pas lui-même hein. Et il aurait bien aussi voulu savoir comment on pouvait voir en ce..ce gorille quelqu’un de doux et d’aimant. Sincèrement, il avait beaucoup de mal là.

Surtout que le blond le mettait plus mal à l’aise qu’autre chose. Enfin, dans un certain sens. Et vu que Will n’avait pas réellement envie de se l’avouer, il faisait tout pour essayer de ne pas le faire paraître extérieurement. D’où la pose super pratique et qu’il valait mieux éviter en soirée mondaine. Et le cookie écrasé sur la table aussi. Même qu’il était en train de réfléchir à la prochaine idiotie qu’il pourrait faire, simplement pour essayer de se détendre lui-même. HAN. Non il a pas tardé à trouver. Sur un meuble trainait son boa préféré. Le seul et l’unique qu’il avait en fait. Un espèce de machin rose informe si vous voulez mon avis. Mais lui, allez savoir pourquoi il l’appréciait, et il ne fallut pas le lui dire deux fois pour qu’il le mette autour de son cou, et ne s’amuse avec, sans pour autant faire du bruit. Non mais parce que généralement soit il faisait un tapage pas possible en parlant avec le boa, ou alors, et Yann en a déjà été témoin malheureusement pour lui sans doute, le vert s’amuse à mimer un quelconque strip-tease avec, ce qui ne donne absolument rien vu le sérieux qu’il mets dans l’affaire et vu le public aussi.

Pout .. Pout ... Pout ♫

• Les mythomanes, toute une histoire •

Bon. Ce qu'on pouvait dire du blond était qu'il n'avait aucune envie d'être poli, de paraître poli, de comprendre seulement le sens du mot politesse. Tant de joie en perspective … Yann se demanda se que devait donner une conversation entre deux gorilles. Hurm ? Murf. MUUURF ! Quelque chose de ce genre là, mais il ne faut pas oublier les grimaces. Certaines personnes disent que les singes communiquent en grande partie par des grimaces, ceci expliquerait donc l'attitude de certaines personnes peu évoluées. Yann ne veut absolument pas dire de manière subtile que le faux blond a une tête de bouledogue enragé et que ceci est certainement du à une mauvaise croissance de son cerveau. De toute façon ce commentaire acide reste bien caché dans sa tête, car, dans le jargon de la rue, « il n'a pas de couilles ».

La musique parvint aux oreilles de Yann sans qu'il comprenne d'où elle vienne. Il vit ensuite que son Vert était allé allumer la radio. Le brun soupira de soulagement et lui offrit un sourire légèrement crispé de fait la situation, mais qui exprimait toute sa gratitude ainsi que le soulagement de voir qu'il restait son ami, malgré tout. Il avait donc une chance de rattraper ses erreurs passées, et il ferait tout pour. Mais pour le moment autre chose comptait, parce que le blond s'énervait contre Yann et même la musique ne pouvait le calmer. Quelques notes de musiques ne pouvaient malheureusement pas résoudre tous les conflits. Fichus Disneys, tous des menteurs.

« Ce n'est pas moi qui régit les règles, et ce n'est pas non plus moi qui vous ai empêché de passer, la sécurité vous en a empêché. »

Yann était fier de lui, il avait exposé la situation de manière claire et concise sans pour autant faire preuve de méchanceté. Il avait seulement été assez explicite pour espérer avoir la paix. Malheureusement le monde est aussi méchant que la réglisse qui se cache au milieu de pâte sucrée. Elle est là, vous ne le savez pas, et lorsque vous croquez avec gourmandise, vous sentez cette amertume vous irriter la gorge. Dans la vie, le blond est la réglisse, et Yann est la gorge, il est irrité par l'autre, et redoute d'y être à nouveau confronté.

Malheureusement cette nouvelle confrontation était prévue pour la seconde qui suivit lorsqu'il se plaça face à lui. Ah ah. Il était monté sur des échasses pour être aussi grand n'est-ce pas ? Pourquoi il n'avait rien dit ? Et bien il ne savait pas à quoi il ressemblait, ne savait pas où il habitait, ne connaissait que son prénom et savait que son nom commençait par un B – Bily ? Et puis, accessoirement, il n'en avait absolument rien à faire. Comment aurait-il pu prévoir que tant de temps après un fou furieux viendrait régler ses comptes ? On se croirait dans un compte de fée. Normalement, son prince devrait arriver et le tirer des griffes du méchant Dragon décoloré. Tiens, son prince semblait avoir un goût prononcé pour le vert.

Oooh il prenait si bien sa défense ! Yann aurait voulu faire un gros câlin, mais il ne pouvait pas car cela nuirait à son honneur de mâle. Ah et éventuellement parce que s'étreindre devant l'armoire à glace n'était pas la meilleure idée qui soit.

« Oh mais tu as raison je ne suis pas offensé … »

Yann vit son ami s'assoir de manière … Etrange à ses côtés. Peu importe qu'il n'ait pas l'air malin ainsi, au moins il lui servait de soutient moral et Yann lui en était extrêmement reconnaissant.

« Sachez que c'est ce genre de choses qui ont fait que j'ai fini par démissionner. En fait, j'ai arrêté de travailler là bas juste après tout cela. J'ai moi aussi été affecté par la mort de votre … ami. » Il ne savait plus vraiment comment il devait le qualifier, mais dire petit ami était plutôt risqué. Et puis il n'arrivait pas à imaginer que cette brute épaisse et le petit Craig aient pu finir ensemble, heureux. « Croyez le ou non, je ne souhaitais pas sa mort, bien au contraire. Il semblait heureux en toutes circonstances et jamais je ne l'ai vu se plaindre. Il fait parti des patients que je ne pourrais jamais oublier. Et si je ne vous ai jamais contacté, c'est simplement parce qu'il ne vous appelez que par votre prénom. Je n'avais aucun moyen de vous contactez, que vouliez-vous que je fasse ? Que j'invente un numéro de téléphone ? »

Yann avait prononcé cette dernière interrogation de manière légèrement narquoise. Pas de quoi provoquer une guerre, mais ça lui avait échappé. Certes le décoloré lui faisait aussi peur qu'une souris à un éléphant, mais sa bêtise immense l'agaçait au plus au point. Qu'est-ce qu'il voulait à la fin ? Que Yann crève une bonne fois pour toute ? Grand bien lui fasse ! Yann n'était pas du même avis et ce n'était pas une solution envisageable, son revolver l'approuvait. Alors maintenant il pouvait se casser et éventuellement lui tendre une embuscade, mais il n'avait plus rien à foutre ici.

La colère était entrée en Yann, fugace, et était sortie tout aussi vite. Dès qu'il apperçu Le boa. Grace à lui, il avait régulièrement eut droit à un strip-tease improvisé de son Vert. Hourra. Après avoir fait une plaidoirie si passionnée, il n'aurait pas pu rester un minimum sérieux ? Will venait de perdre toute crédibilité en deux secondes montre en main. Yann avait toujours son arme en main, il ne l'avait pas rangée, mais au moins il ne la pointait pas vers le décoloré. Pourtant à cet instant il se demanda s'il ne valait pas mieux viser le soit-disant Juge et son boa maudit. Yann s'affaissa dans son fauteuil et se frotta l'arrête du nez, fatigué de tout cela. Dire qu'il y a peu de temps encore, il poursuivait une petite expérience, pépère. Il se leva, prit d'un courage soudain – ou plutôt d'une envie d'en finir avec tout cela – et regarda le blond dans les yeux.

« Ecoutez, je ne sais pas ce que vous cherchez à accomplir, mais vous devez comprendre que vous en prendre à moi n'arrangera rien, d'autant plus que je n'y suis pour rien dans tout ce qu'il s'est passé. J'ai agi comme un médecin aurait du le faire et malheureusement la science a échoué. Nous ne sommes pas infaillible et l'Homme n'est pas immortel. Tout cela, Craig l'avait compris et jamais il ne m'en a tenu rigueur. »

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