Une visite inattendue

Le soir tombe doucement sur la ville de Félidia, voilà un moment que je travaille pour l’armée. Voilà un moment que mon cœur a cesser de battre. Voilà un moment que je n’ai pu voir ma moitié, tant de seconde s’écoule loin d’elle, j’ai tellement envie de tout arrêter, de la kidnapper et de m’enfuir loin, si loin d’ici qu’il n’existera alors que nous deux. Poussant un long soupir je passe ma main dans mes cheveux, je le sais que trop bien, c’est impossible. Je le sais car agissant ainsi c’est la perte de beaucoup de vie qu’il partirait dans les cendres de cette armée si faible de sentiment. Regardant alors mon laboratoire si vide, plus personne ne reste après les heures de travail, seuls les fous et les sans-abris ose alors rester hanter ses lieu lorsque la nuit tombe. Enfin il ne fait pas encore nuit, je regarde mon bureau, les papiers s’entassant, devant faire ses foutus rapport pour lesquelles je n’ai aucune envie de détailler l’horreur de mes missions. Tuant mes pairs sans aucun scrupule. Enfin je fini vite celui d’aujourd’hui, n’ayant pas fait grand-chose, avant de le mettre dans le petit casier qui ira tout droit chez le grand patron. M’étirant alors j’empoigne mon épée, la rangeant doucement dans son socle, en route pour mon chez moi. Si réconfortant, si doux. Là où personne viens me trouver.


Je ne sais pas trop pourquoi je salue mon laboratoire, je ne sais pas non plus pourquoi je jette un regard en arrière comme si il va être le dernier. Soupirant encore, marchant de ma fine présence, parcourant le couloir rapidement, comme si je ne voulais pas être ralentie dans ma course. Comme si à tout moment une personne peut surgir me parler boulot. Enfin tout ce passe sans encombre, l’air est plutôt frais ce soir, enfin la température m’indiffère, je suis toujours habillé de la même façon.  Marchant nue pied sur les pavés de la ville, je rejoins sans mal ma prairie, ma douce prairie, ou l’odeur de l’herbe fraîche me monte au nez, caressant alors ma peau de son humidité du soir, rafraichissant alors mes pieds abimé du bitume, retrouvant alors sa souplesse végétal. Souriant doucement j’arrive au bas de ma porte, l’ouvrant alors sans mal, chez moi il n’y a pas de clef, qui voudrais visiter la maison d’une sorcière ou rien n’a de valeur que ses plantes.  Fermant la porte derrière moi, me dénudant pliant mes vêtements rejoignant alors ma douche, la laissant couler sur ma peau si pâle soupirant doucement, attrapant une serviette que j’enroule autour de ma taille, avant de les sentir. Oui, personne peut me tromper la dessus, une femme, c’est une femme qui semble fragile qui marche autour de ma maison, autour ou vers cela n’a que peu d’importance. Il se dirige vers moi, attrapant alors une culotte que je passe rapidement tout en gardant ma serviette, empoignant mon épée. On ne sait jamais, qu’il toc, je l’attends.

Une fleur fragile aux épines mortels