Depuis déjà quelques jours, Tsubasa avait été adoptée par une certaine « Phenix ». Cette femme n’avait pas l’air méchante, alors pour la remercier de sa gentillesse, la jeune Neko décida d’elle-même d’aller faire des courses.
Avant que sa nouvelle maîtresse se réveille, elle s’habilla avec les vêtements qu’elle avait à l’animalerie, elle n’en avait pas encore des neufs. Elle espérait que, bientôt, on lui achète de beaux vêtements, des robes, des jupes, des jeans ! Enfin quelque chose qui changerait un peu de ce qu’elle porte depuis tant de temps… Une fois habillée, elle se coiffa très rapidement devant la glace. Son ancien maître lui avait apprit des tas de choses pour se faire de belles coupes facilement et rapidement, mais elle préféra faire une simple queue de cheval.

Après s’être préparée, elle alla fouiller un peu. Elle trouva quelques billets, qu’elle glissa dans la poche de son pantalon. Juste avant de s’en aller, elle alla embrasser sa peluche sur le nez !

Elle partit assez tôt, il devait être un peu moins de 10h. Elle se dirigea vers la ville, en espérant qu’elle ne perdrait pas son chemin. Lorsqu’elle arriva devant un magasin, celui-ci était fermé.

- « Votre magasin sera.. Fermé ce… Dimanche » je crois …

Tsubasa voyait assez mal de près, mais elle n’avait jamais réclamée de lunettes à l’animalerie, et les siennes étaient perdues dans les cendres de son ancienne maison. Elle secoua la tête et frotta ses yeux qui se fatiguaient rapidement quand elle devait lire. Après avoir soupiré, elle regarda autour d’elle, et elle vit que tout était fermé. Elle se demanda alors ce qu’elle pourrait faire…
Elle pensa alors à aller faire une promenade, en effet, une plaine n’était pas très loin ! Avec un grand sourire sur les lèvres, elle se mit à courir vers cette plaine, sur ses 4 pattes.

Lorsqu’elle arriva. Elle prit une grande inspiration. L’air frais semblait lui purifier les poumons, et tout le reste de son organisme.. Elle se sentit bien. Les yeux fermés, elle se laissa tomber assise par terre, derrière une assez grosse pierre… Après quelques instants, elle entendit quelqu’un. Elle sursauta discrètement en se tournant, et vit une femme avec de grandes et belles ailes de papillon. Elle fut surprise, émerveillée… Mais elle ne voulait pas déranger, et elle ne savait pas si c’était une bonne personne.
Tout en se collant presque au sol, pour être le plus discrète possible, elle s’éloigna vers la forêt pour se cacher, avant de rentrer chez elle.

Hybride : Oh…Je…Pardon !, entendit Tsubasa après un baillement.

Mince, elle n’était pas assez discrète. La femme aux oreilles de chats se redressa et se mit assise dans l’herbe, les jambes repliées vers elle. Avec son regard doré, elle fixa les ailes de l’autre hybride, puis son visage. Elle était très jolie, vraiment. Presque trop, Tsubasa ne parvenait pas à détacher son regard d’elle.

- Tu… Tu ne me gènes pas ! Je … te gène, moi ?

Hybride : Non tu.. enfin tu devais être là avant moi.. je… Pardon, je voulais pas gêner, je voulais juste dessiner…

Les deux hybrids ne détournaient pas leurs regards l’une de l’autre. Tsubasa remua ses oreilles en s’interrogeant sur cette femme. Effectivement, elle était là avant, mais ça n’était pas une raison pour rester là et la déranger, elle pouvait s’en aller, ça ne l’aurait pas dérangée.

Hybride : Je… Je m’appelle Tsuyu… Je suis une hybride adoptée depuis peu ! Par Dame Isra !

Elle n’était pas rebelle, alors ! Tant mieux, Tsubasa en avait un peu peur, on disait beaucoup de mauvaises choses sur eux… Après, c’était les humains, ils déformaient peut-être la vérité parce qu’ils n’obéissaient pas à ce qu’ils voulaient.
Et, elle s’appelait Tsuyu… C’était un joli prénom, en tous cas, Tsubasa le trouvait mignon.

Tsuyu : Tu… Tu serais une hybride rebelle ?...
- Hein ?! NON ! Je suis… Je suis une esclave !

Elle ouvrit grand les yeux, se surprenant elle-même. Elle détestait qu’on la traite comme une esclave, mais elle avait dit ça machinalement.

- Enfin… Je veux dire, je suis pas une esclave… Mais, on m’a adoptée.

Elle rougît, sa bêtise était si grande, qu’elle en avait terriblement honte. Elle ferma les yeux et soupira en baissant la tête.

- Et… Je m’appelle Tsubasa.

Soudain, un très petit gargouillement se fit entendre. Tsubasa hésita, elle n’était pas sûr qu’il vienne de son ventre. Elle releva la tête vers Tsuyu, peut-être qu’elle avait aussi entendu.

Tsuyu : Tu as faim ? …Je…J’en ai fait beaucoup et.. sit u veut on peut partager ?...

Hum… Ce n’était pas une si mauvaise idée, et puis, Tsubasa voulait vraiment connaître cette charmante hybride. Elle s’approcha en se redressant et en souriant légèrement, toujours un peu rouge.

- Et bien… J’aimerais bien.

Tsubasa souriait tout en regardant le panier duquel la jolie femme sortait le plateau repas. Lorsqu’elle l’ouvrit, un parfum très agréable vint envahir les narines de la Neko. Elle se lécha, presque inconsciemment, les babines du bout de la langue. Elle reconnaissait distinctement toutes les odeurs qui étaient mélangées.

Avec ça, elle sortit un socle, des couverts et une bouteille d’eau, que Tsubasa pouvait prendre à sa guise.

Tsuyu : Tu peux prendre ce qui te fait envie … Je.. Je veux dire vous ! Vous pouvez prendre ce qu’il vous ferez plaisir !
- Ah ! Ne.. Ne me tutoie pas s’il te plaît… C’est… Non, je n’aime pas.

Elle soupira légèrement, ça la gênait vraiment d’être vouvoyée. Tsubasa laissa passer quelques secondes avant de prendre quelques sardines et morceaux de calamars. Elle s’apprêtait à manger, quand l’autre hybride, reprit la parole.

Tsuyu : C’est fait maison, tu n’as rien à craindre.. Enfin je préfère le dire… Alors comme ça vous êtes aussi une hybride docile… Et euh… Vous êtes née par création ou par l’amour de..deux parents ?

Tsubasa releva les oreilles en ouvrant grand les yeux en fixant la femme. C’était une question très personnelle, qui avait prise de court la Neko.

Tsuyu : Je.. Je voulais pas.. Vous n’êtes pas obligée de répondre…

Elle mit dans sa bouche de la nourriture, rapidement. Tsubasa passa une main sur son front, son visage était rouge.

- Ne t’inquiète pas ! C’est pas.. Dérangeant. A vrai dire, je ne le sais pas vraiment, on m’a dit que… J’étais née de l’union de deux parents, et qu’on m’avait adoptée quand j’étais très petite… Mais je n’en sais rien.

Elle haussa les épaules.

- Et toi ? Tu es.. Une création ?

Elle sourit, un peu gênée de retourner cette question qui avait troublée l’autre femme, tout en mettant dans sa bouche une sardine, qui était absolument délicieuse !