Atinéa l'aimait, oui, et elle lui avait déclaré sa flamme, oui bon un peu timidement, mais elle avait néanmoins essayé... Elle releva la tête et croisa le regard de Lothie. Elle regardait sa maîtresse qui la regardait aussi. Mademoiselle Lothie semblait avoir été comme tiré d'un sommeil éveillé, silencieuse, Atinéa vit ces joues s'empourprer. Elle comprit alors que ses mots avaient atteint leur but. Elle lui sembla que la fin de sa phrase n'avait pas été entendue, elle sourit, mais au fond d'elle, elle était déçu... mais elle lui dévoilerais ses sentiments de plein d'autre façon ! Elle continua de regarder sa maîtresse qui était encore étonnée et émue. Elle sentit la main de Lothie se poser sur sa joue droite, et ne pus s’empêcher de rougir. Elle sentit le sang lui monter a la tête et avait l'impression que la main de sa maîtresse lui brûlait mais le contact était en même temps apaisant presque envoûtant. Elle avait envie de rester pour toujours ainsi auprès de sa maîtresse. Elle plaça sa main sur la main de sa maîtresse, savourant le merveilleux sentiment qui s'en dégageait.

-Elle sera ton soleil et tu seras le siens.

Elle sourit et rougit a l’écoute de cette phrase. Elle se sentait plein d'un sentiment de plénitude, et voulait que ce moment perdure à jamais. Mais à son plus grand regret, la main quitta sa joue. Sa maîtresse reprit le chemin, avec des mains cherchant désespérément quelque chose. Elle profita de cela, et couru pour rattraper sa maîtresse. Une fois rattraper, elle prit la main de sa maîtresse dans la sienne.

"Votre peau est si douce, et la chaleur de votre corps si accueillante, tout cela me manquait déjà"

Elle l'avait dit pour ce justifier, mais ce n’était pas que pour ça, elle voulait sentir son cœur battre encore à la proximité de cette jolie demoiselle, et la main perdue lui en avait donné l'occasion. Elles arrivèrent devant une maison. Une maison en bois noir avec un petit perron devant composée de trois marches qui nous séparaient de la porte. Elle vit sa maîtresse se retourner vers elle.

-Bienvenue dans ton nouveau chez toi.

Elle offre le plus beau de ces sourires a sa maîtresse et lui répond heureuse.

"Bienvenue chez nous vouliez-vous dire."

Je vis un sourire sur ces lèvres, moi qui rêvait de la voir sourire... J'avais l'impression que chacune de mes paroles me donnaient de plus en plus droit à son sourire. J’étais heureuse, rien ne me faisait plus plaisir. Je voulais la voir sourire ainsi pour l’éternité et jetais prête à tout pour cela, même à m'arracher les ailes.

-C'est pas une villa, mais Lothie pense que c'est quand même mieux que ta cage. N'est-ce pas ?

"Peu m'importe l'endroit où nous habitons maîtresse. Le plus important à mes yeux c'est que dans cette endroit vous soyez présente. J'aimerais pouvoir me réveiller et penser que vous n’êtes pas loin de moi... Ou encore vous croiser dans les couloirs. Pour moi le paradis, il existe déjà et si maintenant vous lui donner un toit a ce paradis alors oui je suis comblé, car vous êtes auprès de moi Maîtresse"

Elle avait gardé sa tête baissée tout le long de son temps de parole... Elle finit par regarder sa maîtresse dans les yeux et elle rougit. En effet un nouvelle aventure venait de s'offrir a elle et elle en fut heureuse.
Elle s’avança vers la porte l'ouvrit et se mit sur les cotés pour laisser passer sa maîtresse dans leur nouvelle demeure. Que ce passerait-il a partir de maintenant ?

La jeune femme ne savait pas encore quelle genre de nouvelle vie se présentait à elle, était-ce une bonne idée d'avoir pris en charge cette hybride ? Elle même ne prenait pas soin d'elle comment voulait-elle s'occuper de cette personne ? C'était inconscient d'être aller dans cette animalerie sur un simple caprice, pour seulement un rêve égoïste.

En montant les marches du perron qui lui paraissait si sombre face à la forêt luxuriante, elle repensa à la pancarte, au nom écrit... Alin... Non... Ati... Hmm ça lui semblait mieux... Atin... Atinéa !
Elle vis la jeune hybride lui ouvrir la porte, comme si elle l'invité à un nouveau départ, dans cette maison, où Lothie avait vécu durant plusieurs années seule. 
Cette même porte ouverte, mais aujourd'hui elle n'avait pas le même effet sur la jeune femme. Elle aurait voulu rester dans la forêt, s'y endormir en sentant un rayon de soleil lui chatouiller la joue, puis ouvrir les yeux en voyant chaque goutte comme des perles brillantes sur chaque brin d'herbe après la rosée du matin.
Mais cette ouverture à une autre vie, moins seule, l'a tenté.

Elle apprécia l'attention de l'hybride qui lui avait ouvert le passage. elle entra, retira la cape noir pour l'accrocher derrière la porte, enleva ses chaussures, puis alla dans la cuisine pied nus, posa le pain sur la table. Ne prêta aucune attention à son hybride. Ah que la solitude avait été présente, elle en oubliait qu'elle n'était plus seule. Elle commença à faire chauffer l'eau pour faire du thé, elle aimait tant le thé. Elle se rendit compte subitement de la présence d'Atinéa. Elle se retourna dans sa direction.

-Oh mince Lothie t'avait complètement oubliée ! Installe-toi ! Ou non tu vas aller prendre un bain, ensuite elle te fera la visite de la maison!

Elle parlait si vite qu'elle ne laissa même pas le temps à la jeune hybride de parler. Elle l'avait un peu tirée vers la table puis l'avait emporter dans la salle de bain. Elle s'arrêta de parler durant quelques secondes puis repris.

-Prend ton temps, ensuite Lothie te donnera de quoi t'habiller et manger... heu... Tu aimes le thé ? Atinéa... c'est ça ?.

Elle avait dit cela en penchant légèrement la tête, comme si cette question porter une grande réflexion. Elle n'attendait pas de réponse en particulier, elle voulait juste savoir si elle devait sortir une tasse en plus.

Elle avait ouvert la porte à sa maîtresse, et elle profita pour l'observer. Elle lui sembla que sa maîtresse était divisée en deux..comme si deux chemins s'offrait a cette maîtresse. Elle avais l'impression, que Lothie voulais retourner se cacher et qu'une autre partie avait envie de tester cet aventure avec elle. Elle se dit, au fond d'elle, que ce n’était peut-être pas ça. Comme toujours son imagination inventait des choses pour lui faire plaisir. Peut-être que c’était le cas encore...Mais au fond d'elle, elle pria néanmoins pour que sa nouvelle amie prennent le deuxième choix. Elle la vit alors la regarder, avec on pourrais dire comme un sourire dans les yeux. Elle trouva que sa maîtresse semblait heureuse et passa la porte.
A partir de la, c'est maintenant que les choses intéressantes commencent. Elle observa les moindres faits et gestes de sa maîtresse, car elle voudrait savoir lui faire plaisir quand elle le demanderait. Je la scrutait donc attentivement. Je la vis, retirer sa cape noir pour l'accrocher.

*Je me demande, si cette cape noir n’est pas le symbole de toute les peines qu'elle portait. Il faudrait que je lui achète un autre pour elle pour qu'elle change cet envie d’être seule aussi...*

Elle enleva ces chaussures.

*Elle aimait donc marcher pieds nues chez elle ? Comme moi ?*

Elle se dirigea vers la cuisine et déposa le pain sur la table, ne prêtant aucune attention a moi. Elle avait sans doute vécu ainsi toute seule, et était donc habitué a faire ces affaires toute seule. Je fermais la porte qui était restée ouverte. Elle devait sans doute regretter de ne plus être seule....
Je la vis commencer à réchauffer de l'eau. Pour un bain chaud ? Ou du thé, a cet heure ? Elle aimait donc le thé pour le boire a n'importe qu'elle moment ? Je souris a cette idée. Soudain elle se rappela de mon existence car je la vis se retourner vers moi.

-Oh mince Lothie t'avait complètement oubliée ! Installe-toi ! Ou non tu vas aller prendre un bain, ensuite elle te fera la visite de la maison!

Elle avait parlé si vite que je ne compris presque rien à ces paroles. Elle ne me laissa même pas le temps de parler, elle me tira un peu vers la table avec une force surhumaine puis ensuite vers la salle de bain et tout cela pendant qu'elle parlait. Non seulement elle parlait vite, mais elle bougeait vite aussi.

-Prend ton temps, ensuite Lothie te donnera de quoi t'habiller et manger... heu... Tu aimes le thé ? Atinéa... c'est ça ?.

Elle arrêta sa maîtresse en lui tenant les bras et la regarda en silence. Cette dernière avait la tête penchée sur les cotés, et semblait réfléchir à quelque chose. Sa nouvelle maîtresse devait être perdue, elle venait de briser la solitude de cette dernière après tout, donc Lothie devait être déboussolée. Elle avait oublié qu'elle tenait toujours sa maîtresse. Elle la lâcha.

"Euuh.. Calmez-vous maîtresse! Je pense que nous devrions commencer par penser que nous ne faisons pas la même taille de vêtements ... Donc on va de nouveau devoir sortir avant que je me baigne pour de bon...Donc, si je vous proposais de déjeuner, de déguster votre thé si vous le voulez bien et ensuite nous pourrions retourner en ville et enfin faire la visite des lieux, et j'irais enfin prendre un bain? Si cela vous convient."

Voila que je venais encore de répondre à ma maîtresse comme si c’était mon amie ! J'exagère je me sent mal ! J'avais baisser la tête en signe de honte... Je ne suis pas une hybride docile... Je pense qu'elle va me punir d'ailleurs...Pourquoi je suis différente et si familière... Il suffirait juste que je l'obéisse au droit et a l’œil pourtant.

J'avais tellement peur de relever ma tête, peur de voir sa réaction.... Mais j'allais devoir l'affronter, j'allais devoir surmonter cette peur qui me tenaillait. Je relevais donc la tête et je l'observa. Ma maîtresse avait les bras le long du corps et elle me regardait  avec un regard... vide ...Je pensa donc qu'elle venait de se rendre compte que je lui avais répondu. Ma réponse avait du paraître rebelle… paraître déplace. Je venais à peine d’arrivée et j’imposai déjà mon point de vue ? Je brise déjà sa solitude je devrais sans doute me taire. Ma maîtresse semblait être …. comme dans un autre monde... un regard froid se dégageait d'elle... Mais sa voix n’était pourtant pas animé de colère...

-Il ne lui semble pas que c'était une question si tu voulais ou non te laver, Lothie ne compte pas t'amener en ville dans cet état et te laisser le plaisir de t'habiller en sentant l'animalerie, Lothie et toi vous ferait jeter dehors rien que pour ça. Et les seules question qui ont était posé, était: aime-tu le thé ? et: Si tu t'appel Atinéa?

Elle se tourna et partie avant même que je ne puisse lui parler, je la vit rentrée dans une pièce. Rien ne me venait a l'esprit pour me faire pardonner, tellement que je me sentais mal. Je ne pouvais rien faire a part m'asseoir à terre et commencer à pleurer à l'idée qu'elle était aller chercher quelque chose pour me frapper …. Au lieu de cela, elle sortit de la pièce avec une robe a la main et des sous vêtement. Elle s'approcha de moi pendant que je relevais la tête, essuyant mes larmes et  me tendit les vêtements.

-Sa devrait dépanner pour le moment, Lothie te laisse te laver, prend tout ton temps. Alors, tu veux une tasse de thé Atinéa ?

Sa voix était … calme … fluide... neutre... J'avais l'impression que tout ce que j'avais fournis comme efforts sur le chemin pour la faire sourire...venaient d’être anéanti... Je refusait néanmoins de baisser les bras. Je me releva, lui sourit un peu et en m'inclinant devant elle.

"J'aimerais bien une tasse de thé, maîtresse. Et je vous pris d'excuser mon insolence d'il y a quelque minute. Je... J'ai oublie le statut qui nous différencie, j'ai oublié que je n’étais qu'une hybride et si cela m’arrive encore d'oublier, j'aimerais que vous me punissiez. Car vous êtes la maîtresse que … j'ai envie de servir pour l’éternité …."

Je releva alors la tête pour voir la réaction de ma maîtresse.

*Peut-être que tout n'est pas  perdu... Peut-être que je peux encore avoir votre cœur maîtresse ...*

Je réfléchissais au moyen de récupérer son cœur. Pendant que je la regardait, elle me regarda aussi, avec un air surpris. Avait-elle été étonnée par mes mots ? Ou bien par mon comportement ? Après tout j’étais habituée à me faire battre donc... ça ne me faisait pas peur... Je n'avais pas peur de ma mairesse... et je n'aurais jamais peur de la personne qui hantais mes rêves. Elle semblait un peu perturbée... avait-elle compris mes sentiments a son égards ? Cela m'étonnais grandement... mais avec elle tout était possible. Le regard de ma maîtresse semblait si froid mais n'exprimait aucune émotion... mon regard a moi devait cacher mes larmes...que j'essayais tant bien que mal de retenir...
Je vis sa main se lever... sûrement pour me frapper ? Ou la poser sur ma tête..? Elle stoppa son geste en tout cas, avec un air concentré, comme si elle entendait quelque chose de loin, je tendis mes oreilles aussi pour entendre mais rien n'arriva à mes oreilles...Je la vis hocher la tête en fermant les yeux... J'étais perdue et je ne comprenais rien. Qu'est ce qu'elle avait entendu qui lui fasse hocher la tête ainsi... Je commençais à avoir un peu peur.
Elle me regarda comme si elle se rappelait tout juste de moi, un regard rapide et un peu soucieux avant de me pousser dans la salle de bains derrière moi, en me criant dessus comme a une enfant qu'on reprend quand elle fait des bêtises.

-Surtout ne bouge pas d'ici ! Que se soit clair !

''Mais... Maîtresse... de quoi parlez vous...  Il se passe...''

Elle m'avait fermer la porte au nez, assez fort pour me faire comprendre de me taire. Elle coupa court a toute mes questions, mais la porte n'était pas fermé à clé donc j'étais libre de sortir... ? Mais ne lui avais-je pas assez désobéis dans la journée ? Sa suffisait largement je pense.
Je l'entendis descendre les marches très vite. Quelqu'un avait sonné ? Je n'avais rien entendue pourtant.... sûrement étais-je trop occupée par mon cœur... J'allais pour me déshabiller quand j'entendis un fracas en bas, croyant que c'était ma maîtresse qui était tombée, j'accourais déjà pour l'aider. J'ouvris la porte, arrivant en haut des escalier, puis je m’arrêta net en voyant des géants entrer chez … nous.... sans autorisation...  J'étais terrorisée... ma maîtresse aurait des problèmes ! A cause de moi ? A cause de ce qui c’était passé a l'animalerie ? Je vis Lothie pencher la tête, comme un enfant qui cherchait à savoir ce qui ce passait. Ils n'avaient pas encore repéré ma maîtresse... Je poussais un soupir de  soulagement qui disparu bien vite au son de la voix de sa bien aimée.

-Vous êtes perdus Messieurs ?

Un petit rire accompagnait ces paroles... Sa douce Lothie était-elle entrain de devenir folle ?Tout sa parce qu'elle avait envoyer valdinguer le vendeur qui me battait... ?  Son rire me faisait froid dans le dos. Et puis soudain, je me rendit compte que, vue la force de sa Lothie... C'est plus pour le géants garde venue arrêter sa douce amante, qu'elle devrait s’inquiéter.

-On vous arrête ! Vous avez foutu la pagaille en ville ! Venez là et vite !

Je lâcha un petit rire sans le vouloir que j''arrêta aussitôt, de peur de me faire découvrir et c'est à ce moment là, que je vis ma maîtresse serrer des poings.... Elle devait être très énervée... Heureusement c’était du deux contre un et pas plus... sinon je serais descendu... Et... j'aurais fait quoi ? Je ne sais même pas me battre. Il y avais toujours... mes flammes...mais serais-je capable d’ôter la vie... ? Même pour vous protéger maîtresse... ? Je vis ma bien aimée marcher rapidement et mettre un coup de poing dans les cotes de l'homme le plus proche d'elle qui s’était reculée contre le mur en commençant a cracher du sang...L'autre homme, lui commençait a avoir peur, il recula et rentra dans un pièce derrière lui. Lothie ne semblait pas contente qu'il est choisit cette pièce... moi même je ne la connaissait pas encore...Mais vu l'état de maîtresse cette pièce devait être importante...
Je vis un regard de haine remplir les yeux de celle que j'aimais, elle entra dans la pièce et je pus apercevoir des livres... beaucoup de livre.... Je descendais quelque marches pour voir ce qui se passait dans ce que je supposais être une bibliothèque. Là, l'homme, qui était entré, ressortit en se débattant et en criant a l'aide. Quel aide aurais-je pu lui apporter ? Sa maîtresse le poussa contre un mur le levant en le tenant par le cou. Je commençais a m’inquiéter lorsque je vis du sang couler du cou de l'homme. Ce qui m'inquiéta encore plus, c'est qu'elle semblait heureuse d'entendre cet homme souffrir... Serait ce cette partie d'elle qu'elle cachait derrière ce mur de glace ?

-Hahaha... Vous auriez jamais dû entrer ici...

Je n'avais pas peur. Je n'aurais jamais peur. Je descendis les dernières marches, prit une tasse versa un peu de thé dedans et me dirigea vers ma maîtresse. Je déposa ma main sur celle qui retenait l'homme par le cou l'autre tendant le thé a sa maîtresse.

''Il es vrai que je ne vous connais pas encore. Que nous ne savons pas le secret de l'un ou de l'autre. Et j'ose m'avancer la dessus sûrement, mais je crois que vous avez assez  de problèmes avec la justice pour en chercher d'autre maîtresse.''

Je soupira essayant de la forcer a lâcher cet homme abominable. Je n'avais pas épargner la vie à cet homme, je m'en fichait vraiment de lui, après tout il voulait arrêter ma bien aimée. Mais la personne qui l'inquiétait le plus c’était ma maîtresse, je refusais de la laisser sombrer dans un gouffre sans fond.
Je la regarda dans les yeux, m'interrogeant  sur le fait qu'elle serait capable ou non de me frapper si je ne sortais pas vite delà... mais c'était un risque a tenter. Je ne voulais pas la perdre. Je la regarda dans les yeux.

'' Je n'ai pas peur de vous maîtresse, et je n'aurais jamais peur de vous. Parce que vous m'aviez promis d'être mon rayon de soleil. Et vous ne pouvez donc pas me faire souffrir. Et surtout... Je n'ai pas peur.... Parce que je sais que ce mur de glace que vous avez érigé autour de votre cœur... qu'il est le fruit d'année de malheur cumuler.... Laisser moi vous donner du … bonheur pour tout équilibré et tout changer....Laissez moi vous aimez comme personne ne la jamais fait....''

J’avais parler lentement, ayant finit mes mots à genoux devant elle tendant une tasse de thé pour elle... Cela ressemblait presque a une demande en mariage... Mais avec la tasse à la place de la bague, on aurait dit la promesse d'une servitude éternelle... Et dans tout les cas  peu importe ? Je serais toujours a cote de celle que j'aime dans les deux cas non ? Espérant qu'elle ne prendrait pas mal cet affront que je lui avait fait : c'est a dire la désobéir et en plus l'interrompre durant... sa partie de plaisir.... ? J'allais devoir réfléchir a la suite... des événements...

Maîtresse venait de tuer  deux hommes... avec envie, .. plaisir... Serait-ce ce coté sombre qui se cachait sous cette fameuse cape ? Elle ne m'avait jamais frapper alors qu'elle avait eu l’occasion...Qu'est ce que cette cape cachait ? Quel lourd fardeau maîtresse portait-elle...? J'étais toujours à genoux, cherchant son regard. Je compris alors que  mes mots l'avaient touché en voyant la main qui retenait l'homme se desserrer autour du cou, et l'homme  qui tomba sur le sol sans bouger un bruit sourd accompagnant sa chute. Je la vis tourner la tête vers moi, un regard triste accompagné de larmes, des mains qui tremblaient. Son regard semblait chercher à comprendre ce qui c'était passé.

-Qu'est ce... Encore une fois... Non il ne faut pas... C'est...un monstre...

''Non … non... Vous n’êtes pas un monstre....''

J'avais chuchoté ces mots si faiblement....à cause de la vue des mains ensanglantées de ma maîtresse. Elle essaya de saisir la tasse mais tomba à mi chemin, en s'asseyant à terre, en pleurant ...Elle tremblait restant ainsi comme si son monde venait de s'effondrer. Ce pourrait-il que maîtresse ne se rappelle vraiment de rien?Ce serait donc toute cette peine et ce malheur accumulé et caché, au fond de son cœur qui aurait engendré un monstre qu'elle ne contrôlais même pas ? Ce n’était pas le moment de lui tourner le dos. Elle avait besoin de mon amour... Et si les mots ne lui suffisaient pas ...Je m'approchais déjà vers elle pour la câliner mais elle recula et se leva avant même que je ne la touche. Elle regarda chacun des hommes et je regarda aussi. Ils étaient mort, on ne pouvais plus rien pour eux. Cela signifierait que maîtresse aurait encore plus de problème et aurait encore plus besoin de moi... La force de maîtresse m'impressionnait, elle porta l'homme qu'elle avait étranglé sur son épaule et se dirigea vers la porte que ces hommes, un peu plus tôt, avaient fracassé. Elle s'immobilisa à l'entrée, me regardant du coin de l’œil, triste et dégoûtée d'elle même.

-Dé...désolée...

''Mais je ne vous en veux pas ! Maîtresse...Vous êtes mon rayon de soleil comment puis-je vous en vouloir... ?''

Maîtresse ne me regardait pas, elle ne me répondait pas … Elle s’apprêtait à partir, un pas difficile hors de la maison... Sans doute pour aller cacher les corps ?... Mais est-ce que  je la laisserais  partir si facilement ? Est ce que j'en avait envie...? Non. Je laissa mes sentiments guider mes mouvements... mes gestes... Je courus vers ma maîtresse. A partir de la, tout alla très vite...
Je la retins par la main la forçant à s’arrêter et me regarder, fuyant toujours mon regard,  je pris ces deux mains dans un de mes mais avant de faire tomber l'homme mort sur les épaules de ça maîtresse. Je soupira autant de tristesse  que de désespoir priant  pour que je  n'ai pas fait le mauvais choix En déposant mes mains sur ces joues, je me  laissa aller à mes sentiments, frôlant d'abord tendrement ces lèvres, prolongeant ce baiser avant de le rompre et la regarder dans les yeux, sourire aux lèvres.

''Peut importe, le temps, la distance, les différences, peut importe qui vous êtes, d'où venez vous, vous êtes et serez toujours mon rayon de soleil. Et si ce simple baiser ne vous suffit pas à vous montrer que je ne vais pas vous abandonner , alors je recommencerais ! ''

Je l'a regardait rouge et gênée, ne sachant pas quoi faire d'autre....

Je la vis hocher la tête, passant sa langue sur ces lèvres que j'embrassais il n'y a pas très longtemps. Elle posa une mains sur la mienne, surprise au début avant de pousser un soupire de soulagement. Maîtresse avait comprit que je serais toujours la pour elle ? Un sourire s 'étira sur mes lèvres, mon cœur battant à la chamade. J’étais heureuse qu'elle ne m'est pas rejeter moi et mon amour pour elle. Je n'avait pas peur d'elle non …

Elle recula, pour me regarder avant de sourire. Elle m'avait sourit ! Un sourire si beau.. si magnifique … si sincère ? Elle était si belle quand elle souriait. J'avais envie que se sourire reste indéfiniment sur ces lèvres... Et je le ferais ! Mais son sourire s’effaça, quand elle percuta un des hommes morts...Comment je décrocherais la lune pour que ces cadavres soit déjà loin de notre maison et que je profite enfin de ma maîtresse et notre nouvelle maison. Je la vis réfléchir, avant de ramasser l'un des hommes, puis un autre et sortit de la maison, je voulais l'aider pensant qu'elle allait les enterrer dans le jardin. Mais en la suivant, je la vis se diriger vers une petite cabane à cote de la maison. Elle entra en déposant les deux hommes a terre, et elle en sortie une corde, des foulards , une charrette, un couteau ? De l'eau ? C'était un magasin … ? Une fois sortit avec tout son bazar, elle mit les hommes dans la brouette et tout son bazar aussi, elle poussa la charrette sur une colline sans se retourner pour voir si je la suivais.

J'avais envie de la suivre, de l'aider comme je lui avait promis... mais je sentis bien vite que ma place n'étais pas là... C'était une épreuve qu'elle devait accomplir seule. Et je en me sentais pas d'attaque a voir ce qu'elle ferait avec ces corps. Je la regardais partir, priant pour qu'elle n'ait pas de problèmes, laissant tout mon amour accompagné chacun de ces pas pour lui donner du courage... De l'espoir, pour une vie meilleure. Je voulais qu'elle se rende compte que je serait vraiment toujours là pour elle. J'attendis de ne voir plus qu'un point en haut de la colline avant de rentrer a l’intérieur et de fermer la porte.

Soudainement je pris peur en me rappelant tout le bazar que je j'avais a nettoyer et surtout le fait que je ne savais rien de ou se trouvait chaque choses.... La première chose dont je devait m'occuper c'est de donner quelque choses à manger et a boire à ma maîtresse. Je me dirigea a la cuisine  et je vis la bouilloire qui était sur le point d'exploser, je la pris avec un torchon, la mettant sous l'eau pour la refroidir et la ré emplir avant de la remettre sur le feu pour le thé de sa douce aimée. Je sortis de la farine, des œufs, du lait et tous les autres ingrédients pour faire des crêpes. Je préparais la pâte, la seule chose que je savais cuisiner et pendant que la pâte reposait et que l'eau se réchauffait, j’entrepris de nettoyer la maison. Je pris le torchon un sceau d'eau remplis de savon que j'avais trouver dans la salle de bain, j’allai chercher un marteau et des clous dans la petit cabane dehors avec des morceaux de bois et je m'occupas de la maison de ma bien aimée et de moi même. Je lavais chaque gouttes de sang, répara du mieux que je pouvais ce qui était abîmée.

Une fois finis le ménage, j'ouvris la maison laissant l'air de la forêt parfumer la maison. Je retourna à la cuisine surveillant l'eau et je préparé la poêle pour faire les crêpes pour ma maîtresse. Je commençais a faire des crêpes, en chantonnant, cherchant la chocolat et les feuilles de thé, les trouvant dans les placards. Je continuais ainsi, avant de voir ma maîtresse redescendre la colline par fenêtre. Je versa un peu d'eau sur les feuilles dans une tasse pour elle, puis je pris l'une des crêpes au chocolat dans une assiette et je courus attendre devant la porte qu'elle l'ouvre.

Moi avec un sourire aux lèvres, les yeux remplis d'amour. Je n'avais qu'une chose a lui dire.

''Bienvenue à la maison Maitresse ♥ ''

Quand j’étais petite, je n'ai pas vraiment eu l'occasion de connaître l'amour... Enfin un peu 'amour maternelle... Et c'est tout.. Après mon hybridation... Je me suis toute de suite faite attrapée par une animalerie... Donc j'ai encore moins eu le temps de chercher l'amour...

Mais je me rappelle... Quand j’étais petite ma mère me racontais des histoire d'amour, avec des coups de foudre et tout. Et une fois que les livres et leur romance m'avait capturé... Je ne pouvais que chercher le grande amour dans ce vaste monde. Qui aurait cru.... Que je n’ai pas besoin de chercher plus loin qu'ici.

Je venais à peine de la rencontrer, mais j'avais l'impression que nos destins étaient liées et que malgré tout, nous étions faite pour être ensemble. Je voyais deux monde totalement opposée, qui dépendait l'un de l'autre. Je ne savais pas d’où me venait cette certitude... Mais j’étais folle amoureuse d'elle... Et le fait que cela soit interdit m'excitais encore plus ~

Je vis ma maîtresse soupirer en prenant le thé pour le goûter, elle semblait l’apprécier... En tout cas elle ne le recracha pas. Ce fut au tour de la crêpe, je la regardait en retenant mon souffle me demandant si je n'aurais pas du laisser la pâte reposer plus. Elle avait l'air d'aimer aussi.. Je soupirais avant de voir une ombre passer sur son visage qui disparu aussi vite. Je souris pour la rassurée, faisant comme si je n'avais rien vue. Elle me regardait et je la regardait.

-Merci... Dit Atinéa ? Tu chante n'est-ce-pas ?

Elle avait donc vraiment adoré tout ce que je lui avait préparé ? Je crois bien que j'étais l'hybride la plus heureuse au monde ! Mon cœur battait encore très vite avant que je ne me rende compte qu'elle n’avait pas finit de parler. Je la regardais de nouveau en souriant de mon plus beau sourire.

''Oui maîtresse ♥ J'adore chanter ! Et puis comme ça sans le vouloir j'aide les autres....''

J'avais baisser la tête en me rappelant que ma mère aimait m'entendre chanter après qu'elle recevait les coup de mon père...Je secouais la tête chassant ce souvenir. C'était du passer maintenant.. Je devais me tourner vers l'avenir... Pour maman. Je réfléchissais... il fallait quand même que j'apprenne a connaître celle dont j'étais tombée follement amoureuse.

Je me rappelais soudainement du piano que j'avais aperçu dans l'une de pièces de la grande maison pendant que je cherchais de quoi nettoyer. Peut- être qu'elle en jouait ? Et si c'était le cas … Oooooh nous étions faites l'une pour l'autre.  Je souriais et la regardais dans les yeux, mes yeux remplis de petite etoiles sûrement.

''Maîtresse ! Vous jouez du piano ? Dites moi oui ! ''

Je sautillais presque sur place... Juste pour une réponse ? Peut être une réponse qui emplirait la maison d'une belle mélodie ~

'' Accepteriez vous alors de m'accompagner au piano pendant que je chante ? J'aimerais vous entendre ! Enfin non commençons par un solo de vous !''

Je la regardais heureuse. Je savais que je devais avoir des étoiles qui scintillait dans mes yeux, car j'avais vraiment envie d'entendre ma maîtresse. Depuis que j'avais vue cette lourde cape sur ces épaules pour une si jeune et jolie femme. Je compris bien vite qu'il fallait que je l'aide a l'enlever. Elle était si belle lorsqu'elle souriait... Je voulais qu'elle sourit plus souvent. Et si mon amour pouvait l'aider alors pourquoi pas ? Je ne sais pas si on appelle sa un coup de foudre mais je sais que je ne pourrais jamais vivre sans elle. Elle avait mon cœur a partir de maintenant et moi j'avais son corps a prendre soin, mais est ce que c'était uniquement que son cœur ? Est-ce qu'elle m'aimait aussi ? Comment le savoir ? Peut être que pour elle il était trop tôt ou bien préférait-elle les garçons ?

*Je devrais lui laisser du temps alors. *

Au même moment ou je pensais cela, je vis que ma maîtresse  me regardait avec plus d’intensité, comme si elle se livrait une bataille avec elle même. Au moment ou je voulu parler pour l'aider, je vis dans ces yeux un signe de reddition. Ce signe fut tout de suite suivit par ses mains qui étaient venue se poser au creux de mes hanches. Le contact froid de sa mains me fit frisonner et mon cœur commençait a s'emballer légèrement lorsque son autre mains passa derrière ma nuque. Je la regardais dans les yeux, en me mordant légèrement les lèvres pendant que ces doigts jouait avec mes cheveux. Avant même que je n'ouvre la bouche pour lui demander quoi que se soit, ces lèvres se rapprochèrent de plus en plus des miennes. Mon cœur avait l'impression qu'il allait exploser, tellement il battait fort. Je fermais les yeux lorsque je sentis enfin le contact de ces lèvres contre les miennes. Elles étaient douces et un peu chaude. Mon cœur battait encore plus vite, c'était possible ? Je l'aimais je le savais je l'avais aimé dès le début, je ne pouvais plus me le cacher plus longtemps et ce baiser venait de mettre fin aux incertitudes. Elle recula ces lèvres, et je la regardais dans les yeux, cherchant à savoir si c'était réel ou si je rêvais ou bien si c'était un test ? Ou encore pour savoir ce que j'attendais depuis le début, si elle m'aimait ?

-Lothie... Elle... Elle... T'...T'aime...

Je ne sais pas qu'elle tête que j'avais lorsque je compris ce que maîtresse bégayais. Cette phrase bouscula tout mon monde ...Elle m'avait dit qu'elle m'aimait ? C'était un rêve ? C'était impossible non ? Je n'arrivais pas a y croire. Comment c'étais possible.... Si vite... ? C'était une blague ? Je rêvais ?  Et pourtant  ses lèvres qui épousaient les courbes de mon cou étaient réelles. Je le savait car son ventre ne cessait de tourner et de se retourner tellement qu'elle était heureuse. Ma maîtresse m'aimait. Je ne pus m’empêcher de pleurer de joie tellement que j'étais heureuse. Mes bras l'enlacèrent, la serrant contre moi, la forçant a me regarder dans les yeux.  Elle était si belle, si... J'étais folle d'elle. Je fis nos lèvres se rencontrer une nouvelle fois, cette fois si le baiser un peu plus long, car je la serrais contre moi en caressant son dos. Je rompit le baiser pour reprendre ma respiration et je caressais sa joue doucement.

''Maîtresse... Vous venez de faire de moi l'hybride la plus heureuse du monde... Je vous aime aussi...''

Je caressait sa joue rapprochant mes lèvres des sienne pour les caresser, en la regardant plus sérieusement. Je ne pouvais pas me laissez aller à mes sentiments entièrement, surtout quand ces lèvres me rendaient ivre et que je voulais toujours plus.

''Je serais la servante de vos désirs, faite tout ce que vous voulez de moi. Je ferais de mon mieux pour vous rendre heureuse et vous satisfaire comme une personne digne de mon rang est sensé le faire. Maîtresse je vous protégerais de tout les maux et je vous aimerais pour toujours.''