Lorsque Raiko essaya de la réveiller la jeune hybride resta endormie et il dû se débrouiller pour ouvrir sans la faire tomber. Il y parvint au bout de cinq bonnes minutes et entra dans son manoir en refermant la porte à double tour. Il alla la déposer sur le canapé et lui ôta ses habits humides afin de lui en chercher des secs au premier étage.

Il remonta donc au premier étage la laissant seule et nue sur le canapé, sachant qu'elle ne risquait rien. Il prit des affaires dans son placard et alla lui faire couler un bain, avant de retourner dans le salon où la jeune fille se trouver.

Plus Raiko la regardait plus son esprit voulait la posséder la faire sienne et son esprit devint de plus en plus sombre. Il s'assied quand même sur une chaise à la table qui se située juste en face du sofa sur lequel elle dormait et l'observa attentivement, un sentiment nouveau envahissant le corps et l'esprit du jeune hybride.

Il attendit ainsi jusqu’à son réveil.

Elle n'avait rien sentit. Enfin, si. Elle avait sentit son corps quitter le sol, et être collé à quelque chose d'humide. Ensuite c'était devenu le noir. Ce fut un sommeil bien agité. Mais elle ne bougeait, elle ne gémissait pas, ne bougeait pas, rien. C'était en elle que se déroulait un véritable combat, un enfer. Tout les pires souvenirs qu'elle avait pu avoir au court de sa courte existence, lui revenaient en pleine face, et c'était un supplice pour cette pauvre enfant. Enfin... "enfant". A 21 ans nous sommes adultes. Même si chez elle, il fallait vraiment savoir sa date pour le savoir, car en la voyant telle qu'elle était actuellement, jamais on n'aurait pu le deviner.

Elle resta ainsi, blottie tendrement dans les bras de son Maître durant tout le trajet, sans bouger, sans faire la moindre protestation. Quand il tenta de la réveille, juste devant la porte de sa nouvelle maison, ou plutôt demeure, elle bougea un peu la tête, crispant un peu le visage, comme un bébé voulant encore dormir de longues heures. Elle cacha par la suite son visage contre le tee-shirt humide de l'homme, se fichant bien qu'il soit humide, car il l'était toujours moins que son visage. La neko, toujours endormie profondément, ne sentit rien, ni quand il la déposa sur le canapé, et encore moins quand il la déshabilla.

Au final, elle ne resta pas endormie très longtemps. Comme si elle se savait observait. Lentement, elle ouvrit ses paupières, et mit de longues secondes à réaliser où elle était, et qui était l'homme qui l'observait fixement pas très loin d'elle. Elle se redressa, et dès qu'elle réalisa qu'elle était nue comme un ver, elle replia ses jambes contre elle, et passa ses bras autour de ses genoux, rougissant assez fortement, extrêmement gênée par la scène.

"M-maître... ici... chez... vous ?

Elle en perdait le peu qu'elle avait pu retenir des sois-disant cours de français qu'elle avait eut avant son départ. Tout était tellement confus dans sa petite tête. Mais bon, ici au moins, et même si elle était nue, elle était au chaud. La blondinette ne le regardait toujours pas fixant les pieds de l'homme, regrettant d'avoir parlé, ne voulant pas lui paraître désobéissante. Au contraire, elle était toujours sage, silencieuse, et obéissait à chaque ordre qu'on lui avait donné jusqu'ici, et elle ne se plaignait pas non plus !

Mireille se demanda pourquoi alors on l'avait abandonné à deux reprises ? Peut-être qu'elle les avaient déçues ? Mais comment ? La petite demoiselle ne voulait plus décevoir, elle ne voulait plus se faire abandonner... Retourner dans cette horrible boutique ? Encore moins ! Tout, sauf ça. Enfin, tout... Non... Elle préférait la boutique à la mort. C'était bien la première chose dont elle avait peur. Ça, et tout ce qui tait des relations intimes.

Raiko continuait de se battre intérieurement contre le mal qui le rongeait au fur et à mesure que le temps passé à la regarder. Lorsqu'elle se réveilla et qu'elle se mit à replier ses jambes contre elle et ses bras au niveau de ses genoux il faillit lui ordonné de rester comme il l'avait placé mais se retint et respecta la pudeur de Mireille. Il ressentait tout cela pour la première fois, lui qui avait toujours était docile et chaleureux envers les gens...

Peut-être était-ce à cause de ses différentes maîtresses qui l'avait abandonnées sans raisons valables, ou encore en raison de la souffrances qu'il avait enduré dans la rue entre chacune d'entre elles. il ressentait l'envie qu'il avait de la posséder et il était entrain de la comprendre. Il ne voulait plus perdre un être chers et cette hybride serait son hybride, il ferait tout pour qu'elle ne le quitte jamais, il ferais tout pour qu'elle réclame sa présence en permanence, qu'elle devienne sienne.

Il fut tiré de ses pensée par Son hybrides qui avait parler et remarqua sa difficulté à parler, mais il comprit et lui répondit.

-Oui, c'est mon manoir. je t'ai fais couler un bain et je t'ai aussi mis des habits secs devant la baignoire. tu as assez de forces pour aller te doucher ou bien veux tu que je te portes et que je t'aide à te laver le dos?

Il se voulait rassurant, mais au fond de lui il avait déjà prit sa décision quand au sort de la neko et il n'acceptait pour le moment pas ça. Son désaccord intérieur était visible de par de légers tremblement et frissons qui parcourait son corps. il finit par aller s’asseoir aux cotés de son hybride en attendant sa réponse.

Elle l'écouta en silence, et rougit à nouveau quand il lui demanda ce qu'elle voulait faire. Elle le savait, exactement : Être seule. Ne pas qu'il la voit nue. Ne pas qu'il voit son pauvre corps, si marqué par les humains, et encore moins son manque de forme flagrant !

"Je... pouvoir seule... Maître... Mais... euh... I don't know...... où est... hum... bathroom ?

Elle ne savait cependant pas où se trouvait la salle de bain, et surtout, surtout ! elle ne voulait pas marcher nue devant lui. Comment lui faire comprendre ? Allait-il au moins, le comprendre ? L'accepter ? Ou alors, allait-il devenir méchant ? Elle avait peur... Et elle fut plus encore apeurée quand elle le sentit s'installer près d'elle sur le canapé. Elle se recroquevilla plus encore sur elle-même, recommençant à trembler, recommençant à parler d'une voix pleine d'hésitation et d'appréhension.

"Master... May I wash me alone please ? I... I don't need your help... I... I'm right... Master... Do you... understand me ?"

La jeune femme avait bien peur de ça aussi, qu'il ne sache pas parler anglais. Là, s'il ne savait pas le parler, ça allait être bien compliqué pour elle ! Elle arrivait à le comprendre en général, mais à force, elle ne pourrait plus le suivre, surtout s'il devait se mettre à utiliser des termes technique ou des mots et expressions qu'elle ne comprenait pas.

Dans sa voix, on pouvait largement remarquer ses origines allemandes. L'accent était toujours présent. Elle y avait toujours vécue après tout, mais bon, c'était toujours mignon sur elle, sur cette jolie blonde aux yeux bleu, véritable cliché. La petite neko ne le regardait toujours pas, elle fixait le sol, ne disant plus rien. Encore une fois, elle regrettait d'avoir trop parlé. Peut-être que c'était pour ça, que son père l'avait abandonné... Elle ne savait plus. Elle n'en avait plus aucun souvenir. CE fut son deuxième Maître qui l'avait marqué. Parfois gentil, souvent méchant, il avait cependant prit soin d'elle, du moins en partie.

Et pourtant, elle se souvenait de ne pas avoir parlé beaucoup avec lui. Etait-ce parce qu'elle avait raté sa première et dernière mission ? Parce qu'elle avait fait des périodes d’anorexie assez importante ? Son trop léger poids était en grande partie à cause de ça, mais aussi des privations, là-bas, comme à la boutique. D'ailleurs, son estomacs ne tarda pas à le lui rappeler, qu'elle n'avait pas mangé depuis deux jours, en même temps que l'ordre qui lui avait interdit de s'endormir.

Raiko soupira, il ne comprenait rien à cette langue étrangère et ne savait pas quoi dire à l'hybride. Il avait compris pour la première phrase qu'elle ne savait pas où se situé la salle de bain, mais n’avait rien compris à la seconde. Et il se mit à réfléchir à ce qu'il allait faire.

La jeune blonde aux yeux bleu n'avait pas un accent connu de Raiko lui avait toujours grandi par ici et n'était jamais sorti de ce pays et il avait donc énormément de mal avec les autres langues, il n'avait fait que des sciences lors de son apprentissage et tout cela remonter à des années en arrière, onze années plus précisément dont cinq de calvaires.

Pendant ce temps elle commença à trembler légèrement et l'hybride la vit plus faible que jamais elle était affamé, sale, et fatigué. Il ne chercha donc pas plus loin à essayer de comprendre et la prit par la main avant de la conduire jusque la porte de la salle de bain, il se mit alors à sa hauteur et lui caressa doucement les oreilles.

-Je ne comprends rien à ton langage, tu vas te doucher et je te ferai à manger après quoi tu ira dormir. Est-ce clair ?

Il avait dit cela d'un ton autoritaire qui ne lui était pas habituel et alla chercher des serviettes et un gant de toilette qu'il posa dans la salle de bain, c'est alors qu'il les vit, de multiples cicatrices dans son dos il se pencha alors sur son dos

-Que sont ces cicatrices? Réponds-moi franchement.

Encore une fois un ton autoritaire sorti de sa bouche, mais il ne s'en excusa pas et attendit sa réponse.

Quand il lui prit la main et qu'il l'emmena en dehors, elle eut peur. De son bras libre, elle cacha sa petite poitrine, rouge comme une pivoine, et fixa ses pieds qui trottinaient derrière lui. Il n'avait pas comprit... Apparemment, il ne savait pas parler anglais. Elle fut extrêmement mal à l'aise. Mais cet état disparut bien rapidement quand ils furent dans la salle de bain. Elle n'avait pas vu sa main venir sur ses oreilles pour les lui caresser, et elle n'avait donc pas eut le réflexe de se reculer.

Quand il lui caressa les oreilles, la petite blonde fut de suite transporté ailleurs, loin. Elle gémit à peine, et tomba à genoux à ses pieds, paupières closes, ronronnant doucement de plaisir, ses oreilles dressées sur ses cheveux blond clair. Elle pencha sa tête en avant, et la mit contre les jambes de son Maître, toujours en ronronnant, se collant à lui de tout son être frottant très légèrement sa tête contre son pantalon, quasiment au niveau de la ceinture.

Oui, c'était là son plus gros point faible ; ses oreilles. Elle entrait comme dans une sorte de transe dès qu'on les lui caressait. La femme-chat devenait totalement vulnérable, à qui que ce soit, et elle haïssait ça. Elle gémit un 'Maître...' presque inaudible, dans son ronronnement continue. Jusqu'à ce qu'il arrête.

Aussitôt elle se recula, avec rapidité, toujours aussi gênée, reprenant peu à peu ses esprits, n'ayant rien entendu de ce qu'il lui avait dit auparavant. Et comme il partait, elle en conclut qu'elle pouvait aller se laver, seule. Elle se releva, pensive, et alla près de la baignoire, dos à la porte de la salle de bain, et regarda l'eau avec une grande perplexité, n'osant même pas la toucher du bout des doigts.

Mireille sursauta en l'entendant lui parler, juste derrière elle, alors qu'elle était penchée au dessus de l'eau, ses mains sur les bords de la baignoires où elle s'appuyait. La jeune hybride n'osa plus bouger, pétrifiée sur place. Elle l'écouta, perçue le ton autoritaire et qui ne permettait aucune réplique de la part de son Maître, mais ne comprit rien du tout.

"... I... I don't understand... Maître... Déssaulé..."

Elle sentait son souffle près d'elle, et être ainsi à sa merci, dos à lui, et penchée ainsi, la terrorisée sur ce dont il pouvait être capable.

Elle ne semblait décidément rien comprendre et avait de plus en plus peur de Raiko et lorsqu'il la vit ainsi, plusieurs images lui passèrent en tête, mais il les chassa en prenant énormément sur lui. Il refusait de se laisser dominer par tout ça dès les premières heures avec sa jeune hybride. Non, il ne le pouvait décidément pas, pas après tant d'année à être gentil et chaleureux...

Il passa ses doigts sur quelques cicatrices très délicatement espérant ne pas lui faire mal et secoua la tête. Elle aussi avait du connaitre un certain enfer et pas seulement à l'animalerie. Il la prit alors et la mit dans le bain moussant ne laissant apparaitre que sa tête avant d'ajouter.

-Ce n'est pas grave... mais je me demande comment je vais bien pouvoir faire pour que nous nous comprenons à l'avenir... Tu vas devoir faire des efforts...

Il ne la comprenait pas et elle non plus, c'était dur pour lui cette situation. Il avait abandonner le ton autoritaire pour relaisser place à un ton chaleureux qu'il avait eu à la boutique. Il était déchiré en son fort intérieur et ne savait pas quoi faire pour résister à cette partie noire qu'il découvrait au fur et mesure.

C'est en pensant à tout cela que, ne sachant pas ce que voulait son hybride, il entreprit de lui laver les cheveux en commençant par les oreilles qu'il lava avec douceur de par leur fragilité, puis sa longue chevelure y passa avant de commencer a laver le dos de son hybride qui semblait n'avoir d'autre choix que de se laisser faire.

En la lavant Raiko découvrait aussi le corps à la fois si beau et si fragile de son hybride. Le seul problème c'est qu'il découvrait aussi de nouvelles blessures et ça, ça ne lui plaisait pas du tout de ne pas en connaitre les raisons. Son envie noire de la faire sienne ne cessait de grandir en son fort intérieur mais Raiko resta muet pour cette fois, la parole ne pouvant être comprises par les deux hybrides.

~Que vais-je bien pouvoir faire de toi~

En effet, sans la parole tout cela allait être difficile. Il y avait aussi autre chose qui le faisait réfléchir sa réaction aux contact de ses doigts sur ses oreilles, il n'avait pas fais gaffe en la lavant une première fois à ce niveau et décida de recommencer, il passa donc délicatement ses doigts au niveau des oreilles de la jeune fille et observa attentivement sa réaction.

La petite neko resta silencieuse jusqu'à ce qu'il la soulève du sol, et la mette au dessus de la baignoire pleine d'eau et de mousse. Elle émit une sorte de glapissement plein d'angoisse, repliant ses jambes contre elle pour tenter d'éviter le contact avec l'eau du mieux qu'elle le pu, en vain puisqu'il l'y plongea. Elle détestait ça, les bains. Mais il fallait bien avouer que c'était mieux que la pluie, car bien plus chaud. Rapidement, elle amena la mousse vers elle, histoire de se cacher de son regard d'homme.

Mireille crut alors qu'il allait partir et la laisser se laver seule. Mais non. Presque aussitôt qu'il l'eut déposé dans le bain, elle sentit sa main sur ses cheveux pour les lui laver. Elle devint rapidement pâle, ne voulant sous aucun prétexte qu'il lui touche ses oreilles. Mais il le fit, et elle fut plus encore à sa merci le temps qu'il les lui lave. Cependant, et à son grand soulagement, ça ne dura pas très longtemps. L'hybride le laissa ensuite la laver, repliée sur elle-même et entourée de mousse.

Et puis il recommença. De nouveau elle se mit à ronronner, son petit corps se détendant totalement dans l'eau, ses jambes se dépliant dans la baignoire. Elle pencha inconsciemment sa tête en arrière pour la mettre un peu contre lui, tandis que les ronronnements amplissaient la salle d'eau. Elle fut même à un moment, dans un tel état que elle se cambra légèrement, un très léger sourire de béatitude aux lèvres.

Quand enfin il arrêta, elle eut un mal de chien à retourner à la réalité. Elle ouvrit ses paupières, Mireille le regarda un instant, la tête toujours penchée en arrière, semblant être totalement déboussolée. Puis quand elle comprit enfin ce qu'il s'était passé, elle alla à l'opposé, dans la baignoire, rouge, affreusement gênée, et se remit à cacher son corps, honteuse de s'être ainsi laissait allé.

~Pourquoi a-t'il fait ça ? Il a du découvrir ça maintenant... il va me tuer... !~

La petite hybride commença alors à sérieusement angoisser, et la faim, la chaleur qui commençait à l'étouffer, et la fatigue, n'arrangea strictement rien ! Ses mains se mirent à trembler sans qu'elle ne puisse faire quoi que ce soit, et quand elle cru qu'elle allait exploser, elle sortit brusquement de la baignoire, n'arrivant même pas à tenir sur ses jambes, et se traina lamentablement jusque dans un coin, puisque la porte était derrière son Maître, en larme, s'y roulant en boule.
Elle avait tant peur de lui ! Elle voulait partir, retourner auprès de son ancien Maître. Il était méchant parfois, mais il pouvait être gentil. Et puis au moins il ne l'avait jamais touché, et jamais au QG personne ne l'avait touché ! Mais l'Allemagne était si loin... Ce nouveau Maître, aussi hybride qu'il pouvait être, la terrorisée.

Et la blondinette eut soudain une nouvelle angoisse ; qu'il vienne et qu'il ne la batte pour s'être ainsi échappé, sans autorisation ou autre. Alors elle plaqua ses mains sur ses oreilles, pour ne pas l'entendre venir, ni pour qu'il ne puisse les lui caresser pour la rendre totalement innofensive.

Lorsque Raiko la vit ainsi recroquevillé il alla à sa rencontre et lui releva délicatement le visage.

-Calme-toi Mireille, je ne te veux aucun mal tu sais? Je suis ton maître à présent et j'ai juste remarquer que tu avais l'air d'apprécier les caresses aux niveau de tes oreilles, je veux juste que tu sois heureuse avec moi, car je suis ton maître et que jamais je ne te blesserais ou ne te tuerais...

Elle resta ainsi recroquevillé, comme paralysé de terreur et Raiko ne put en supporter d'avantage. il descendit alors en ouvrant toute les portes du manoir puis revint la voir un livre anglais entre les main :

-You can leave that house if you want, the door are opened, but know a thing: if you leave it, he will find you and you will be taken back to the pet shop. Now if you rest here, you never miss anything, but you have to remain that : you must obey me and no evil are done. Not mortal in any case.

Heureusement pour lui il était douer en lague, ce qui lui permit de dire cela sans trop de problème. Il avait dis cela d'un ton froid et glacial car elle le poussait dans ses derniers retranchement, tout ce que voulait Raiko était d'avoir pour compagnie une gentille neko obéissante, au lieu de ça il avait sauvé une neko qui n'osait pas l'approcher et qui ne lui ferai jamais confiance.

D'ailleurs il était certains qu'elle allait en profiter pour fuir loin de lui, lui qui l'avait sauvé quelques heures plutôt d'un enfer certain. il se trouverait peut être seule mais au moins il n'aurait pas en permanence une hybrides qui le fuit, ce serai trop dur de la supporter ainsi. Par contre si elle venait à rester, il s'assurerait qu'elle se montre à l'avenir plus obéissante et qu'elle se laisse faire lorsqu'il voudrait s'occuper d'elle. Son coté obscur avait enfin le dessus et c'est elle qui l'avait provoqué.

Elle ne comprit rien. Pas un seul mot de ce qu'il avait dit en français, la peur lui enlevait toute ses facultés. Quand il partit, elle fut soulagée, mais ne bougea pas pour autant. Sans doute allait-il revenir ! Peut-être pour la punir... Elle s'imagina tant de chose ! Tout, sauf ce qu'il allait faire.
Quand elle le vit de retour, il avait un livre à la main. Allait-il la frapper avec ? Au cas où, elle reprotégea sa tête de ses bras, et fut surprise de l'entendre parler anglais. Il lisait le bouquin qu'il avait prit. Elle se risqua à jeter un coup d'oeil et l'observa en silence, l'écoutant. Il avait un bien mauvais accent, mais elle comprit tout de même, et hochant la tête.

Après de nombreuses secondes d'hésitations, elle finit par aller vers lui, et se blottie contre ses jambes.

"Maître~" "Moi.... à... tu? ...Vous ?"

La jeune femme avait bien entendu le ton qu'il avait employé, et elle en avait eut encore plus peur. Mais au final... elle n'avait pas tellement le choix. Il n'allait pas lui faire de mal avait-il dit... Pas mortellement en tout cas... Elle en était terrifiée. Bien plus qu'avant. Mais elle se dit que, pour ne pas que ça arrive, il ne fallait pas qu'elle l'évite ou qu'elle lui montre qu'elle avait peur de lui. Mireille se persuada elle-même que si elle se montrait... Comment dire ? Aimante ? Peut-être pas quand même... Hum... Obéissante, suffira et aussi câline, elle devrait réussir à éviter les coups.

Mais elle ne savait pas qu'à cause d'elle, il avait changé, en mal. Sinon elle aurait fuit en sachant ce qu'il comptait faire d'elle également. Elle avait peur, mais il fallait pas le montrer. L'hybride releva un peu ses yeux vers lui, encore embués par les larmes mais tant pis, et lui sourit, toujours avec son innocence si enfantine.
Elle rebaissa ensuite sa tête, et resta contre ses jambes, tremblant, de froid cette fois-ci, essayant de se réchauffer du mieux qu'elle le pouvait contre son pantalon, attendant un ordre de la part du kitsune.

Mireille avait encore tant sommeil... Elle n'avait quasiment pas dormit tout à l'heure, et elle était en train de se rendormir contre lui, à même le sol, mais à force elle en avait prit l'habitude. Mais elle luttait. Peut-être qu'il ne serait pas d'accord. Elle voulait lui plaire, lui faire plaisir par son obéissance, rien d'autre. Et surtout pas lui déplaire.

Raiko sourit en voyant sa réaction et la reporta dans la baignoire où il termina sa toilette. De là, il l'a prit et la sortit de son bain avant de la sécher et la porta dans ses bras jusque dans le lit où il l'allongea et lui dit dans le creux de l'oreille.

-Je reviens, je vais te faire à manger et tâche d'apprendre le français veux-tu?

Raiko alla alors en cuisine où il commença à lui préparer un repas digne de ce nom. Pendant qu'il s’attelait à la cuisine, il s'imagina ce qu'il allait bien pouvoir faire de la neko. Il s'imagina alors plusieurs scène dans sa cave, qui pourrait devenir un lieu important pour les deux résidant du manoir.

Il mit le plat au four et alla alors dans sa cave qu'il commença à aménager. En effet celle-ci ne servait, pour le moment, à rien. Il commença par y passer un coup de balais et de serpillière. Puis il déplaça la table de manière à la mettre au centre de la pièce sous la faible lampe qui pendait au plafond.

Il entendit alors son minuteur de cuisine sonné.  Il remonta alors en cuisine et mit la table pour Mireille en plaçant ses propres couvert juste à coté des siens de manière à la garder près de lui, elle devait apprendre à rester proche de lui et il allait commencer par mettre ce point au clair dès ce soir. Il remonta ensuite dans la chambre afin de voir son hybride et surtout la faire manger

-Mireille?.. Le repas est prêt. Tu viens?

Bien sûr cela n'était pas une demande, mais il avait prononcer comme-ci. Il voulait voir si elle avait comprit son rôle dans cette maison. Après tout il était le maître et elle n'était que l'hybride se devant de l'écouter. Si jamais elle ne comprenais pas encore une fois, il serait obliger de réemployer cette langue mais il ne dirai que trois mots. Elle devait faire des efforts tout de même.

Mireille se laissa cette fois totalement faire, sans tenter d'y échapper, sans gémir, sans faire une quelconque résistance. La nudité la gênée toujours autant, mais elle n'avait pas franchement le choix. Alors elle refoula tout sur elle, se laissant laver, puis rincer et enfin sécher, tremblant un peu à cette dernière étape, mais sans plus. Lorsqu'il la porta, elle se laissa docilement faire, sans bouger pour ne pas le gêner, mais une fois allongée dans le lit, elle se sentit à nouveau mal, et elle le fut encore plus lorsque il lui murmura ces choses à l'oreille. Elle ne comprit que trois mots : Manger, apprendre, français. Elle en conclut qu'il était partit pour faire le repas, et que en attendant, elle devait apprendre le français, mais... comment ?! Elle n'avait pas de bouquin, pas de magazine, rien...

Elle vit quelques livres, et se demanda si elle devait en prendre un pour essayer. Mais en même temps, il l'avait allongé dans ce lit, voulait-il qu'elle dorme, ou qu'elle apprenne ? Toutes ces questions furent dures pour la jeune hybride qui ne voulait pas lui déplaire. Finalement, elle alla récupérer ce qui ressemblait à un dictionnaire français, puis se remit dans le lit, sans rien défaire par précaution, tremblant continuellement de froid, puis se mit à lire, faisant le plus d'effort possible pour apprendre autant de vocabulaire qu'elle le pouvait, mais c'était assez compliqué.

Enfin, de très longues minutes après, la porte se rouvrit. Elle releva son visage, comprit que c'était pour aller manger, et se dirigea vers Raiko, ses bras croisés contre elle, essayant de se produire un peu de chaleur, n'en pouvant plus du froid. Assez intimidée, elle baissa rapidement les yeux, ses oreilles couché et sa queue entre ses jambes.

"Maître... froha..."

Quel était le contraire déjà ? Ah oui ! cho ! Toujours utile. Son ventre se mit soudain à crier famine. Elle rougit, et baissa plus encore la tête, aillant des difficultés à rester debout ainsi, devant son ventre. Elle avait honte d'être dans cet état !

Raiko sourit lorsqu'il la vit si gênée et vit le dictionnaire sur le lit. En le voyant son sourire s'agrandit et il vint déposé un baisé sur le front de sa protégée, que dis-je son hybride. puis il lui enfila un tee-shirt qui lui descendait au genou tellement il était grand pour elle.

Sur le chemin il ralentit à hauteur de la porte de la cave restait ouverte de manière à ce qu'elle puisse se poser des questions sur cette salle qui deviendrai, il l'espérait, bientôt le lieux qu'elle lui supplierait de rejoindre d'elle même. même si en attendant il savait qu'il allait devoir l'y obliger dans un premier temps. il devait réfléchir à quand et comment il allait s'y prendre, il ne voulait tout de même pas briser son esprit.

-Tu progresses c'est bien continue comme ça ma puce.

Il l'a prit par la main et l'emmena en bas dans le salon où il l'invita à s'installer à ses cotés, avant de la servir une double ration pour elle qui devait être affamée et une simple pour lui. Ensuite il prit la sauce et en versa sur leur portion à tout les deux. Il avait bien sur au préalable mis un petit truc maison, qui allait réchauffer les deux hybrides. Bien sûr il tût ce détail à la jeune femme.

Il n'avait quitté de yeux la jeune hybride, durant tout ce temps, elle l’attirai vraiment, de par son innocence et sa beauté. Rien ne plaisait plus que de regarder les long cheveux blond onduler sur ses épaules avant de tomber dans son dos. il se demanda si elle réagirait bien à son ingrédient secret et espéra de tout son cœur que oui.

En voyant le sourire de son maître, elle fut rassurée à un point pas possible, car au moins, elle n'avait fait aucune bêtise qui aurait pu lui donner des coups en échange ! Et pour elle, c'était bien le point le plus important. Elle n'en pouvait plus des coups, elle en avait trop reçu jusqu'à présent. Mireille aurait tout fait pour y échapper. Sauf bien entendu, la mort... Quand il l'embrassa sur le front, elle fut à nouveau rouge comme une pivoine, mais fut un petit peu contente, qu'il soit gentil avec elle, et qu'il soit content également. Puis elle le sentit l'habiller. Enfin ! Elle eut déjà moins froid, mais encore un petit peu quand même. Le tee-shirt sentait pleinement l'odeur de son nouveau maître. On aurait dit qu'elle flottait à l'intérieur tant elle était si maigre. La différence était vraiment flagrante. Mais elle aimait ça. Car elle n'aimait pas sa maigreur ni son manque totale de formes, et au moins, ce genre de vêtement caché toutes ses hontes !

Puis elle le suivit docilement, alors qu'il n'avait rien dit, le suivant de près, mais derrière lui, les grandes manches cachant intégralement ses bras, et continuait bien après ses mains. Quand il ralentit, elle faillit se cogner contre lui, mais s'arrêta juste à temps, et regarda autour d'elle, puis vit la porte. Il fallait avouer autre chose chez elle : Sa curiosité. Mais sans doute pouvait-on la lui pardonner quand on connaissait la nature curieuse que pouvait avoir les chats ! Ses oreilles se dressèrent sur sa tête, signe qu'elle y montrait un intérêt, puis retourna bien vite derrière luis pour ne pas se faire réprimander.

Le fumet si appétissant du repas chassa quasiment instantanément la porte de son esprit, tant elle avait faim. Elle s'assit à ses côtés, sans aucun bruit, marchant toujours avec légèreté et facilité. Quand elle vit la part qu'il lui avait servi, ses pupilles se dilatèrent, et dès qu'elle comprit qu'elle pouvait manger, quand il avait servi la sauce et qu'il commença à prendre une bouchée, elle se mit à avaler goulûment tout le contenu, allant même jusqu'à lécher l'assiette, sans réel retenue, bien trop affamée pour ça ! Quand il n'y eut plus rien dans son assiette, elle se sentit bien mieux, mais elle avait encore un peu faim. Parfois elle pouvait avaler ce qu'un homme adulte pouvait manger, mais trois fois plus ! Comme elle pouvait être rassasiée au bout de trois fourchettes. Mais vu les dernières privations, elle avait une faim de loup, et regarda son assiette, assez désespérée quand elle vit qu'il n'y avait plus rien. Mais elle n'osa pas en demander d'avantage, louchant un peu sur l'assiette de son maître.

Peu à peu, elle commença à avoir des sensations bien étrange. Elle s'agita un peu sur le canapé, à ses côtés, nerveuse. Tout ça était assez bizarres pour elle, elle ne connaissait pas du tout ce genre de chose.

"Maître... T-toilette... Pitié..."

Elle s'agitait un peu plus, pensant que ça devait être juste des besoins pressant. La neko le regardait, l'air assez effrayée quand même, pas par lui mais par ce qu'elle ressentait. Elle avait ses mains sur le tee-shirt, au niveau de son entre-jambe, les sensations de plus en plus fortes, à tel point qu'elle en avait les larmes aux yeux.

Raiko la vit tout dévorer et avait terminé son plat lui aussi et il la regarda avec un sourire au visage. Il allait lui en reproposé lorsque le produit commença son effet sur le corps frêle de la jeune hybride qui, comme il le pensait, ne connaissait pas cette sensation, au vu de sa question.

-Bien sûr tu le peux, mais tu reviens ici après d'accord?

Il avait dit cela d'un ton posé, mais savait que ce soir elle ne dormirait pas ailleurs qu'entre ses bras à lui, du fait que l'effet 'était pas prés de s'estomper vu la quantité absorbé par elle. Bien sûr lui aussi avait chaud mais saurait se contenir et cacherait à son hybride ce léger détail sur le produit utiliser ainsi elle n'en saurais jamais rien.

Pendant qu'elle alla au toilette il débarrassa tranquillement la table et entreprit de faire la vaisselle et un peu de ménage dans le salon avant de s'installer dans le sofa. La faible partie chaleureuse restant en lui regrettait le geste mais elle ne pouvait rien faire face a cette personnalité qui s'était emparé de son fort intérieur. C'était terminer plus jamais il ne serait le faible hybride qu'il avait été jusque maintenant, désormais il serait un mâle dominant.

Ce que la petite hybride ignorât c'est d'une part sa noirceur qui l'envahissait désormais et qu'il allait en faire sa femelle. Non mieux encore, il allait faire en sorte qu'elle le supplie de continuer et plus jamais il ne s'arrêterait alors, comblant ainsi leur désir à tout deux, mais avant ça elle devrait passer par la souffrance sans nom qui l'attendait dans la cave, car oui, il avait remarquer sa curiosité face à la porte et dés qu'elle serait franchis par elle, il n'y aurait plus de retour possible pour la jeune neko. Et alors le jeu pourrait commencer.

Il commençait à se sentir à l'étroit et replia une jambe sur l'autre pour le cacher en attendant.

Dès qu'elle en eut l'autorisation, elle se leva, et se précipita jusqu'aux toilettes qu'elle avait vu près de la salle de bain. Elle y resta une bonne dizaine de minutes, en vain, et après s'être laver les mains, n'en pouvant, retourna près de son Maître, visiblement mal en point. Ce désir naissant en elle, était un véritable supplice, puisqu'elle ne savait pas ce que c'était, et encore moins comment il fallait le résoudre. Lors du chemin pour retourner au salon, elle s'arrêta devant la porte, et après avoir regardé autour d'elle, jeta un rapide coup d'oeil avant de vite retourner voir son Maître par peur.

Après s'être assise à ses pieds, elle posa son visage contre ses jambes, mais n'arrivait pas à trouver de position confortable. Toutes ses pensées étaient focalisée sur ces sensations si nouvelles pour elle. Toujours les larmes aux bords des yeux, elles continuait de s'agiter à ses pieds, n'en pouvant réellement plus; C'était une vrai torture.

Sans réellement s'en rendre compte, elle gémissait un peu, s'accrochant aux jambes du kitsune, et s'y collant entièrement, entre les deux jambes.

"Master.... cho... Strange... Aidez... moha..."

Gémit-elle en cachant son visage contre lui, maintenant en larmes, n'arrivant plus à supporter cette frustration sexuelle, dont elle ne savait absolument rien de ça ! De plus, toutes ces sensation n'étaient pas que vers son intimité, mais étaient maintenant un peu partout. Son souffle avait doucement accéléré, des frissons la parcourait partout, et les mêmes sorte de chatouilles étaient vers sa poitrine. Vraiment, c'était un véritable supplice pour cette pauvre fille qui ne connaissait absolument rien de ce genre de chose, pas même à quoi pouvait ressembler le membre des hommes...

Lorsqu'elle revint et que Raiko la vit ainsi, il savait déjà que sa victoire était totale sur elle et il la prit fort contre lui en la portant, se disant qu'ils serait mieux dans la chambre, mais s'arrêta devant la porte de la cave :

-Tu veux découvrir un nouveau lieu?

Il soupira et lui mordilla une de ses oreilles et descendit avant d'attendre sa réponse et s'engouffra dans les escaliers, cette nuit promettait d'être mouvementé pour les deux hybrides.

Le lendemain matin lorsqu'il se réveilla Raiko laissa l'hybride là où ils avaient passer la nuit et alla préparer le petit déjeuner, considérant sa première victoire sur le moral de sa protégé, car oui il la protègerai désormais car il aimait son Hybride et ne voulait pas la décevoir quand au devoirs du maître de veiller par tout les moyens sur elle.

Il alla acheter des croissants pour eu deux et mis la table pour un copieux petit déjeuner bien mérité. Avant d'aller la chercher tranquillement dans les fondation de ce manoir qui était sien.

-Mireille?...

De nombreuses heures passèrent, sans que son maître ne lui fasse plus rien, inconsciente, allongée dans la cave, nue, sur le ventre. Après une nuit pleine de souffrance pour la pauvre neko, dont elle n'en fut libérée que bien après minuit par l'inconscience, elle se réveilla.

Elle avait mal partout, et encore, c'était un terme bien trop insignifiant pour ce qu'elle ressentait; Tout était vague, confus. Les sons, la vue, l'odorat, le touché et même le goût, étaient confus. Elle essaya, par réflexe, de se redresser, mais n'arriva même pas à bouger son bras. Mireille ouvrit difficilement les yeux, et regarda un des murs de la cave, voyant réellement tout floue, sans aucune ligne droite ou nette. Ses yeux se refermèrent, et ce ne fut que quelques heures plus tard qu'elle se réveilla, entendant une voix maintenant familière.

"Mireille ?..."

Cette voix, rien que de l'entendre, la terrorisa, les souvenirs de la nuit lui revenant en pleine face. Elle regarda son bras droit, qu'elle bougea avec une grande difficulté, être recouvert de bandage. Elle bougea d'un centimètre en avant, quand elle s'arrêta, entendant les bruits de pas arriver vers la cave. Ses larmes se remirent à couler, pendant que son corps tremblait une énième fois intensément, n'arrivant plus à se contrôler. Appeler à l'aide ? Oui... Mais personne ne l'aurait entendu. Et surtout, surtout ! elle n'y arrivait plus. Elle n'arrivait plus à parler.

Mireille ne bougea pas, sentant des bandages dans son dos, qui la faisait souffrir intensément, et pria pour qu'il ne la touche plus. L'entendant se rapprocher de plus en plus, elle eut très rapidement un mal fou à respirer, l'angoisse la prenant entièrement.

Raiko tremblait encore et osait à peine regarder sa neko. il ne la toucha pas mais la vit essayer de bouger.

— Ne bouge pas, je t’en supplie... Don't move please... The wounds could be reopened… And calms you, I promises to you... I will never hurt you again...

Il n’y avait plus aucune trace de ton autoritaire ou glaciale, désormais sa vois était tremblante et suppliante à la fois. Elle était encore pâle et Raiko décida de l’aider à s’asseoir avant de la laisser là le temps d’aller chercher une petite table qu’il déposa devant elle. La table comprenait tout d’un petit déjeuner complet. Après avoir emmené la table, il alla chercher une chaise et aida sa neko à s’y installer avant de partir de la salle, ne voulant pas qu’elle angoisse encore plus.

Raiko quitta le manoir et alla dans le jardin où il se mit en colère contre lui même. Il n’avait pas dormi de la nuit et rien mangé ce matin. Sa tête lui tournait, mais il ne voulait rien avaler et commença à frapper dans un tronc d’arbre. Il recommença à plusieurs reprises, pour lui, il était clair que son hybride ne lui adresserait plus la parole, et qu’elle vivrait dans la peur de son maître et au fond de lui, il voulait tout le contraire.

Pourquoi avait-il fallu que la folie le gagne et qu’il fasse subir à la personne dont il se devait de prendre soin, tant de sévices ? Cette question n’avait bien sûr pas de réponse à ses yeux... Il revint ensuite dans le manoir, cachant ses mains dans ses poches.

— Mireille... Tu as terminé ton repas ?...

Elle gémit de douleur, n'en pouvant plus, terrorisée. Elle comprit à peine ce qu'il venait de dire, même si c'était en anglais. Tout ses sens étaient confus, elle n'arrivait plus à rien. Ses tempes perlèrent de sueur, qui se transformèrent en en filet qui collèrent ses cheveux blonds dessus. Ses pas se rapprochaient de plus en plus, c'était tout ce qu'elle comprenait, Il venait. Il s'approchait. Ses larmes coulèrent d'avantage, et quand elle le sentit la faire s'asseoir, la neko gémit, de douleur. Ses fesses étaient encore bien rouge de la nuit qui venait de passer, et le fait qu'elle s'assoit dessus, était atroce. Elle le vit partir, puis revenir, une table à la main... Il voulait changer de table cette fois ? Elle pleurait en silence, tête baissée tremblant de tout son être, ses blessures lui faisant affreusement mal. Quand enfin, il partit, ce fut pour revenir, une chaise à la main. Elle se laissa installer, à contre-coeur tant elle souffrait, mais ne dit rien, voulant juste qu'il parte. Et il partit, encore.

Elle bougea, difficilement, et se laissa tomber par terre dans un bruit sourd, préférant rester sur le ventre, où elle n'aurait pas mal, que sur le dos ou assise, où elle était sûre et certaine de souffrir. Ses yeux se fermèrent peu à peu, et elle se rendormit aussi sec, son corps se roulant en boule par automatisme sur le sol de la cave, pitoyablement, son corps recouvert de bandage, et de sang. Surtout au niveau de son intimité.

Quand Raiko fut de retour, elle ne l'entendit pas, dormant trop profondément pour ça, complètement épuisée. Si la veille elle avait été affamée, maintenant ce n'était qu'un lointain souvenir. Elle n'avait pas faim. Elle n'avait plus rien, à part mal, et peur. Son sommeil fut plein de tourments, le visage crispé à cause de ça. La blondinette s'était remise à gémir, commençant à bouger légèrement, ses oreilles couché, sa queue, entre ses jambes, et son corps mouillé de sueur.

[fin de ce rp ~~]