Raiko se balader alors dans les rues de la ville, cela devait faire bien trois mois, qu'il n'avait pas connu de foyer, d'endroit où vivre, mais il s'en moquer désormais. Il ne croyait même plus en lui même, il en était résolu à vivre sous les ponts qui passaient au dessus des canaux de la ville. Et c'est en se cherchant un nouvel abri qu'il se rappela du temps passer avec ses différente maîtresse, la joie qu'il avait éprouvé en restant avec elles... A ce moment précis Raiko se mit à hurler à la mort et pleura à chaudes larmes, voulant retrouver quelqu'un qui s’occuperait de lui, quelqu’un qui ne l’abandonnerait pas et qui l'aiderait... Il finit par s'endormir sous un pont, des larmes roulant encore sur ces joues...

Cette nuit, il fit très froid, c'est pourquoi Raiko ne se leva pas, il était dans un état lamentable, ses habit trempé d'eau glacé, il tremblait et n'était même plus conscient de ce qui se passer autour de lui, tout ce qu'il savait c'est qu'il était seul et que personne ne viendrait le sauver, lui, l'inu dont personne ne voulait... C'est alors qu'il entendit un bruit de moteur, puis des pas, et là, il se sentit malmener et mis de force dans une cage qu'il n'avait pas vu depuis bien trop longtemps... Il y resta 3 jours, avec les même habits humides, mais espérait qu'une personne gentille allait le prendre, après tout, il en avait assez de souffrir, assez de ces personnes qui l'avait fait souffrir, et le gérant de l'animalerie dans laquelle on l'avait emmener frappé nuit et jours sur ses barreaux afin de le maintenir réveillé...

Raiko n'arrêter pas de pleurer... Le gérant de l'animalerie, ne supportant plus ses pleurs, le bâillonna et l'attacha, dans le fond de la boutique, à l'aide d'une chaine. Le froid de celle-ci fit frémir l'hybride qui n'avait plus envie de rien dans ce monde, il voulait mourir... Après tout, ne serait-ce pas mieux ainsi? Après tout, ses maitresses avaient toutes disparues, quand aux personnes qui l'avait aimer elles avaient subi le même sort... On lui avait tout enlever, et voilà que maintenant on lui faisait subir ça. il commençait à s'écrouler de faim, de fatigue et d'épuisement...

FLEUR- N'ai plus peur, je vais te sortir de la...

Une louve, une prédatrice, un monstre a tuer... Ou simplement un être vivant qui chéri encore l'idée d'être heureux? Qui suis-je au fond, Fleur la louve ou Fleur la moitié humaine? Je ne le sais toujours pas, je ne cache rien de ma nature sauvage et dangereuse! Et j'ai suivit ce jeune hybride depuis presque deux mois, assistant a comment il faisait pour survivre, a sa capture et les mauvais traitements a l'animalerie. Il est temps pour moi d'agir et de le sortir de la.

J'entre alors dans l'animalerie furtivement, je suis une louve après tout, autant me comporter comme tel! Ma démarche ne produisant aucun son, le gérant ne se rend pas compte de ma présence et sens encore moins mes doigts se glisser dans sa poche et prendre la clé des chaines qui entrave celui que je suis venu chercher. Et il est la tout tremblant, il me fait peine a voir, un jeune mâle devrais être fort, protecteur et surtout, garder la tête haute! Pas chouiner comme une petite femelle nouveau-née...

Je défait les chaines qui l'entrave, fait ensuite un pas en arrière pour l'observer de mon regard bleuté et scintillant comme un reflet de lune incandescent. Il avais l'air si fragile... J'avais envie de prendre soin de lui, je m'était attachée a lui sans même qu'il sache que je l'observais en cachette. Je finit par lui tendre la main et lui indique d'un signe la porte de l'animalerie restée ouverte dans une invitation a goûter avec moi a la liberté, allais t-il accepter?

Raiko en avait marre de cet endroit, il ne désirait qu'une chose, partir d'ici, s'échapper très loin et surtout que cet homme arrête de le poursuivre. Et lorsqu'il vit cette jeune hybride entrer dans la boutique et prendre les clé du gérant sans se faire repérer, il pria pour qu'elle ne se fasse pas prendre elle aussi. Il l'examina lorsqu'elle s'approcha de lui.

Elle avait un regard d'un bleu profond et des cheveux couleurs noir de jais. Son visage inspirait la confiance à Raiko, qui la suivit alors, mais s'écroula après quelque pas, trop faible pour marcher. Il releva alors la tête vers elle avant de sentir ses yeux se fermer d'eux-même. Raiko luttait, il luttait contre cette fatigue, cette faiblesse qui l'envahissait au fur et à mesure que le temps passait. Il regardait la jeune hybride, se désolant de ne pas pouvoir la suivre...

-Kyuh...

Raiko pleurait, il aurait tant aimer quitter cette endroit...

Raiko resta à terre, sur l'hybride. Il était conscient, il entendait tout ce qui se passait autour de lui mais ne pouvait rien faire. Son état ne lui permettait plus rien... Il voyait les images défilé dans sa tête, de son abandon par ses parents, à la maltraitance du gérant de l'animalerie en passant par la perte des différents êtres chers qu'ils l'avait soutenu durant sa vie. il espérait que quelqu'un allait venir en aide à cette personne qui venait de l'aider, mais aussi ne pas lui causer de problème. car il avait désormais l'impression qu'il était la source de toute ces pertes. Il avait l'impression qu c'était à cause de lui que tout ces gens partaient de sa vie.

Il se sentit alors comme léger et se mit à se sentir bien tout à coup : il ne ressentit plus aucune douleur, il ne sentit plus son corps. Inconscient sur le dos de cette pauvre hybride, Raiko était entre la vie et la mort désormais.