Ce n'était pas un appartement immense. Pas non plus un petit studio de lycéen ni même un 9m2 où il n'y a de place que pour une armoire ou même un lit. Le duplex de Ludwig devait faire dans les 50m2 et la chambre bien sûr était à l'étage. Pour le rez de chaussée il y avait un meuble à chaussure à l'entrée où des chaussons attendaient patiemment les pieds de leur propriétaire. Ensuite on tombait rapidement sur une table assez grande pour trois personnes, avec ses chaises assorties. La demoiselle ne possédait pas de télévision, préférant de loin sortir si jamais elle n'avait rien à faire. Même si l'arrivée de Kizuto était venue comme un cheveux sur la soupe, elle avait eu le temps tout de même de lui prévoir des pantoufles, le nécessaire de toilette pour être un minimum propre et de quoi le nourrir. Elle ne pensait pas qu'il mangerait des choses différentes d'elle mais au cas où. On ne sait jamais, une quelconque allergie.

Ludwig ouvrit la porte et le fit rentrer avant elle comme une amie l'aurait fait, même si pour le moment ils n'étaient pas spécialement amis. Sans doute ne le deviendraient-ils jamais au vu de son travail et de ses obligations.

Surpris par le geste de la femme, je m’avançais doucement dans l’entrée du duplex après avoir frotter mes chaussures sur le paillasson précédemment.
N’ayant jamais eu de maison auparavant, je regardais les yeux grand ouvert, les meubles, les murs et la décoration qui pour elle devait être banals mais ce fut pour moi un découverte assez particulière.
Dès l’entrée, son domicile dégageait une douce et apaisante odeur bien qu’il me fallut retirer le foulard pour en profiter.

 - Waouh…

Je continuais de m’avancer lentement dans la pièce, sans trop avancer non plus, de peur  que la propriétaire derrière moi ne le voit mal venant d’un hybride.
En restant dans l’entrée je l’attendais histoire qu’elle puisse fermer la porte derrière elle.
Je ne me sentais toujours pas à l’aise avec elle, normal étant donné que je suis son hybride depuis peu, en plus de cela me retrouver dans le duplex de quelqu’un dont je ne connaissais que son nom et sa profession me gênais un peu.
Je fini par complimenter son domicile afin de ne pas paraitre déprimant envers la personne qui m'avait sortit de cet enfer qu’est l’animalerie.

- C’est…vraiment joli chez vous.

Qu'importe qu'il soit joli, accueillant ou même douillet son domicile était vivable et c'était vraiment là tout ce qu'elle demandé d'une maison. Il n'y avait pas de rose girly sur les murs, et aucun poster d'un quelconque groupe de rock du coin. C'était vraiment très épuré. Il faut dire qu'elle n'y passait pas vraiment sa vie non plus. Tout juste pour dormir. Ludwig se tourna et ferma le verrous de la porte, enfin, plus précisément, les 4 verrous de la porte d'entrée. A force de cotoyer des psychopathe on en devient un peu parano.

- ah, euh, merci. C'est grâce à mon père que je l'ai eu. Tu peux prendre des chaussons. Pas que j'ai peur que tu salisse le sol mais plutôt que ce sera plus agréable pour toi que de porter tes vieilles chaussures. La salle de bain est au bout du couloir à droite. Ma chambre est en haut et je pense que tu dormiras sur le canapé. Rassure toi il fait dépliable donc fait aussi lit.

Avait-elle vraiment pensé à tout ? Pour le moment rien ne lui venait d'autre à l'esprit. Il devait être environ midi et la faim commencerait surement à se faire entendre.

Je ramassais les chaussons qu’elle me désignât en l’écoutant attentivement. Quelle gentillesse…je ne m’attendais pas à autant d’attention de sa part.
Ce qui provoqua un sourire discret que je me suis empressé d’effacer de mon visage à l’instant même.
Tenant les chaussons à la main et baissant les yeux d'un air plutôt gêné je ne pu m’empêcher de lui demander si j'avais vraiment le droit à tant d'attention.

- Je…je peux vraiment les prendre ? Et ai-je vraiment le droit d’utiliser la salle de bain..?

J’en rêvais presque… A l’animalerie il n’y avait rien pour se laver vu comment le gérant s’en chargeait. Mais rien que d’entendre qu’il y a une salle de bain m’intéressait au plus haut point. C’est peut être anodin mais je rêvais vraiment d’une bonne douche et chaude surtout.
Puis mon attention se tourna sur le canapé, elle compte me laisser dormir ici ? Je ne savais pas que les maîtres laissaient leur hybride dormir chez eux.
Même sans qu’elle n’eut le temps de me répondre, je la regardai dans les yeux et m’inclinant devant elle je la remerciai vivement.

- M-Merci !

Il devait vraiment avoir une drôle de façon de faire tourner son commerce pour que ses propres "animaux" comme il l'appelait soit aussi mal traités. Mais c'était un domaine où elle n'avait pas le droit normalement d'intervenir alors elle ne faisait rien contre ça. Ce n'était pas pour autant qu'elle l'acceptait. Kizuto semblait aux anges et même si elle ne comprenait pas en quoi de simples gestes comme ceux là pouvaient lui faire autant de bien. Bah... Au moins elle ne passera pas pour une méchante. Le petit sourire qu'il tenta vainement de dissimuler n'était pas vraiment réussi. Elle l'avait vu, mais elle ne le lui rendit pas. Ludwig garda au fond de son crâne ses pensées au sujet de tout ça.

- Il y a du shampoing, du savon... Enfin bref tu vois le genre. Je te demande juste de pas mettre de l'eau partout en sortant. Les proprios ont installé de la moquette dans les pièces alors tu ne dois pas sortir les pieds mouillés de la salle de bain. D'une façon générale tu ne dois pas te promener nu. Si tu as besoin de vêtement j'irais en chercher.

Il était hors de question qu'après une journée de boulot elle soit obligé de supporter quelqu'un se trimballant à poil chez elle. Ludwig ne lui demanderait pas de faire le repas non plus, c'était une adepte des nouilles rapides du chinois du coin.

Écoutant attentivement les conseils de Ludwig je hochais la tête en signe de compréhension.

- D’accord, je ferais attention, promis.

Je me dirigeais ensuite vers la salle bain afin d’aller me doucher…
Et je revenais dans la minute qui suivait –habiller bien évidement- à cause d’un léger souci.

- Pardon…mais je suppose que la serviette qui est suspendue dans la salle de bain vous appartiens mais où puis-je en trouver une pour moi ?

J’avais vraiment peur de l’embêter mais si elle me laisse utiliser la douche, je suppose que je peux poser ce genre de question.
Hum mais elle parlait de partenaire à l’animalerie…je me demande quel genre de boulot elle fait pour avoir besoin d’un partenaire.

Les militaires sont nombreux ils devraient avoir assez de personnel pour faire des équipes.
A moins qu’ils n’aient besoin d’un hybride spécialement.
Il vaut mieux surement que je ne me pose pas trop de questions pour l’instant.

Elle se sentit pour le coup stupide. C'est vrai qu'elle ne lui avait jamais montré où seraient ses affaires à lui. Ludwig se frappa doucement le front avant de s'insulter elle même d'imbécile. Elle déposa son sac sur la table du salon et laissa les clé à côté de son sac. Ensuite elle prit la direction de la salle de bain et ouvrit un placard au dessus de l'évier. Ce n'était pas une grande pièce et on pouvait tout juste circuler à deux mais vu qu'elle vivait seule, avant, ça n'avait jamais posé de problème.

- Voilà. Tu as tout ce qu'il te faut, serviette, brosse à dents, à cheveux... Enfin bon voilà. Si tu as besoin de laver des affaires la laverie est en bas. Quand tu auras terminé ta douche je te dirais ce que j'attend de toi.

Elle n'avait pas mauvais coeur, c'était juste un chien de l'armée et elle l'avait forgée à peu près à l'image qu'elle voulait. Même si parfois ça cafouiller encore.

Un peu gêné de l’avoir déranger une nouvelle fois j’acquiesçais ses propos en me grattant l’arrière de la tête.

-  Merci. Je ne serais pas long si vous avez des choses à me dire.

Après qu’elle soit sorti de la pièce je fermais la porte et alla prendre ma douche. Je pris une serviette et je la mis de côté pour me sécher en sortant. Je fini de me déshabiller et plia mes affaires dans un coin de la pièce afin de ne pas tout mettre en désordre. Cela faisait longtemps que je n’avais pas pris soin de mon apparence, c’était vraiment agréable de pouvoir se sentir propre. Une fois fini je pris soin de ne pas mettre de l’eau partout et en m’essuyant correctement je vînt à me rendre compte que mes affaires n’étaient pas très propres.

- Mince…

Comment est-ce que je vais lui demander ça… Ca fait déjà plusieurs fois que je la dérange et en plus je suppose qu’elle n’a pas de vêtement pour moi étant donné qu’elle vit seule. Après avoir finalement expliqué mon problème depuis la salle de bain, j’appuyais fortement ma tête contre la porte en soupirant.

Pendant qu'il était sous la douche, elle avait jeté un coup d'oeil au dossier qu'on lui avait confié à la base militaire. Elle avait les fesses appuyées contre la table pendant sa lecture et de très loin elle se faisait bercer par le bruit de l'eau de la salle de bain. Plusieurs questions se bousculaient dans son crâne : Qu'allaient-ils manger ce soir ? Demanderait-il plus ou est-ce qu'elle avait fait tout comme il fallait ? L'heure de sa mission ? Sa cible ?

La voix de Kizuto s’éleva et l'eau ne coula plus depuis quelques minutes. Il demandait des vêtements ou quelque chose dans le genre, il lui était dur de très bien entendre avec les voix dans sa tête. Ludwig monta les marches, arriva enfin dans sa chambre, poussa une kalachnikov' qui bloquait son placard et fouilla dedans. Non elle ne lui donnerait pas de jupe... Fallait pas déconner quand même. La demoiselle aux cheveux bleus foncés trouvant finalement son compte. Un t-shirt rouge et un pantalon à motif militaire bien trop large pour elle. En fait, elle aimait et adorait les vêtements amples dans lesquels elle flottait, et elle les mettait avec une ceinture, évidemment.

- J'ai trouvé ça. Ah. S'il y a des trous c'est... Euh... Des impacts de balle.

Ce après quoi elle frappa à la porte de la salle de bain.

Entendant qu’elle frappait à la porte, je l’entrouvris doucement laissant juste apparaitre ma tête histoire de ne pas sortir avec la serviette autour de moi.

- Merci beaucoup et euh ce n’est pas grave pour les impacts.

Refermant la porte après avoir pris les vêtements, je retirais la serviette autour de ma taille et la suspendue pour qu’elle sèche. Puis je me revêtis des vêtements en question qu’elle me donna et sortis de la salle de bain puis la rejoignis.

Il me semble qu’elle voulait discuter de quelque chose à propos de ce qu’elle attend de moi enfin je crois.
Arrivant dans la pièce où elle se trouvait, elle semblait plongée dans un dossier et ne voulant pas la déranger je me mis sur le côté attendant qu’elle finisse.

Ce devait être un peu étrange de se retrouver chez quelqu'un que l'on ne connaissait pas, dans un lieux dont on ne soupçonnait même pas l'existance plus tôt dans la matinée. Elle le comprenait parfaitement, aussi elle l'invite d'un geste de la main à s'asseoir sur une chaise autour de la table. Le dossier de sa prochaine mission sur la table également, entre ouvert avec une ou deux photos de bâtiments dépassant.

- D'abord, il faut que tu sache que je fais un métier à risque mais ça... Au vu de mes vêtements tu dois bien le savoir.

Ce n'était pas une chose que tout le monde pouvait apprendre et accepter. Le fait de vivre non seulement avec une militaire mais en plus de partager son travail et ses missions c'était assez fou à croire pour quelqu'un ayant passé de long mois dans une cage.

- Je suis dans l'équipe qui traque les gens comme toi, je veux dire, de ton espèce. Et soit je les  tue parce qu'ils sont dangereux, soit je m'arrange pour les faire partir en douce. Mais je n'ai que peu de crédibilité quand je me présente à eux. Je suis "humaine".

Ca ne sous entendait pas qu'elle le concidérait comme une bête non. Simplement parler avec des gens semblables à nous nous fait sentir mieux.

Un métier à risques ? Oui effectivement dis-sais-je en regardant le bout des vêtements troués par les balles. Ça ne me rassure guère à vrai dire de devoir travailler dans ce milieu.

- Vous tuez…des gens de mon espèce…

A ses mots je me sentais au plus mal, je dû m’assoir sur la chaise un peu bouleversé et je ne comprenais pas le but de ces actions. Et elle parle d’avoir peu de crédibilité parce qu’elle est « humaine ».

- Ma mère était humaine…il suffit juste d’être le bon « humain »…pour ma part elle m’a sauvé la vie… Vous aussi vous m’avez sauvé en quelque sorte, mais j’avoue avoir du mal à saisir mon rôle dans tout ça. Devrais-je aussi faire ça aux personnes de mon espèce..? Je ne comprends pas…

- ... Ecoute. Ce que je vais te dire je ne veux pas que tu ailles le répéter n'importe où. C'est ma vie qui est en jeu là dedans. Tu dois me prendre pour un monstre de faire ce métier, de traquer les tiens mais rappelle toi que je suis avant tout militaire et mon devoir est de servir ma nation. Je ne juge pas quelqu'un sur le dossier que l'on m'a donné. Je le fais après l'avoir interrogé. S'il n'a effectivement rien à se reprocher il peut repartir tranquille. Sinon... Mais je ne t'ai pas fait venir pour ça !

Ludwig ravala sa salive en prenant une bouffée d'air. Elle venait de débiter toutes ses phrases d'un coup pensant surement que leur impact serait moins fort pour lui.

- En voyant un des leurs auprès de moi j'ai bon espoir de penser qu'ils seront plus calme. Par malchance bon nombre d'entre eux ont peur des humains et lorsqu'ils me voient ils paniquent et attaquent. Chose qu'ils n'auraient jamais fait si tout allait bien. Et dans ces cas là pour ma propre sécurité je dois parfois tirer.

- Je comprends que servir la nation est un bon prétexte –façon de parler évidement- mais jusqu’à tuer… Ah et euh ça m’étonnerait que j’aille répéter ça ailleurs, simplement parce que je ne connais que vous depuis que je suis sortis de l’animalerie.

Donc si je comprends ce qu’elle me dit, je vais servir de figurant pour « apaiser » mes congénères et tout ça dans le but de soit les renvoyer d’où ils viennent, soit les tuer s’ils attaquent.
Et je ne peux pas dire que cela me plaise vraiment, c’est même le contraire. Il faudrait peut-être mieux que j’écoute ce qu’elle veut me dire ça m’évitera surement de gros problèmes avec elle.

-D..D'accord, mais est-ce là tout ce qu’on mon rôle à avoir la dedans ou il y à encore autre chose ? J’aimerais savoir à quoi je dois m’attendre et sachant que c’est vous qui m’avez laissé le choix de vous suivre ou non. Donc si j’en ai le droit j’aimerais en savoir le plus possible…

En disant cela j’avais peur de la vexer et donc de la mettre en colère mais…j’avais besoin de savoir où elle m’embarquait.

Oui, elle lui avait laissé le choix mais était-ce réellement un choix ouvert ? Pour tout dire, Ludwig ne pensait pas vraiment lui laisser le choix, c'était plus une formule de politesse. Elle ne l'aurait pas forcé non, elle n'aurait simplement pas voulu de lui auprès d'elle s'il n'avait pas accepté délibérément ce poste à risque.

- On peut dire ça. Pour le moment tu ne connais pas assez de technique de "combat" pour être vraiment utile lors de missions dangereuses. C'est pourquoi au début et tout au long de ta formation je ne te donnerais et je ne ferais que des choses relativement simple.

Aurait-il le courage de le faire ou resterait-il en arrière ? De toute façon s'il n'en avait pas les épaules c'était retour à l'animalerie directement. La demoiselle n'avait pas de quoi entretenir un boulet, un traînard.

- Je sais que ce que je te demande peut paraître surhumain et impossible. Mais comme je te l'ai dit, nous irons pas à pas.

Ludwig se mit alors à sourire dans le but de le rassurer. Pour que peut-être la pilule passe mieux.

Finalement ai-je vraiment eu raison de la suivre jusqu’ici ? De plus elle m’apprend qu’on va devoir se battre à un moment ou un autre…comme si j’en avais la carrure ou ne serait-ce que les épaules pour gérer cela. Je ne crois pas enfin, j’en suis sûr.

- Et que vais-je devoir apprendre avec vous ? Dans quel but vraiment ?

Pourquoi je lui demande ça moi ? Comme si j’en avais envie…mais bon…c’est pas comme si j’en avais le choix de toute manière.
J’espère juste que l’on n’en arrivera pas à un meurtre…
Je remarquais juste après son sourire. Pourquoi me sourit-elle ? Dois-je lui rendre ?

Décidément je ne suis pas doué pour communiquer avec les gens qui m’entourent…
Je lui rendis son sourire par politesse et fini par rebaisser la tête. Je comprends toujours pas comment elle a pu choisir le pire hybride cette animalerie, je ne suis pas plus intelligent qu’un autre, plus utile et même plus fort…je ne comprends vraiment pas.

Ludwig comprit en voyant qu'il fuyait son regard qu'elle avait sans doute été trop loin ou en tout cas qu'il ne comprenait pas l'étendu du problème. Alors en faisant preuve de toute la retenue du monde et de toute la compréhension possible elle parla d'une voix calme et limpide.

- Si tu ne veux pas, je ne te forcerais pas. Tu n'auras qu'à rester le cul assis ici toute la journée en attendant que je te trouve une grand mère qui a besoin qu'on lui fasse la vaisselle et le repassage.

La demoiselle sentait qu'elle allait un peu trop loin. Sans doute, mais ce n'était pas le genre de personne a vraiment avoir en vertue la patience. Malgré tout, malgré le haussement de ton Ludwig s'éfforcait d'être le plus calme possible. Elle se connaissait que trop bien pour savoir qu'elle exploserait à tout moment. Elle était militaire et donc ce serait sans doute compliqué pour un "civil" de comprendre ses choix et ses directions.

- Je peux tout aussi bien te ramener là bas.

Autrement dit " tu n'as pas vraiment le choix".

C’est bien ce que je pensais, pensais-je en lâchant un léger soupir, ce n’est pas comme si j’ignorais la réponse non plus mais bon…je préfère y croire encore.

- Non, je préfère rester avec vous que là-bas…

Je commençais me poser moins de questions, ce n’est pas plus mal. Moins j’en saurais mieux ça sera.
Tout en regardant la jeune femme d’air sûr –je me surpris moi-même- pour lui faire comprendre que j’avais bel et bien compris. Me relevant de ma chaise afin d’être prit plus au sérieux je continuais de la fixer. Puis je me penchai en saluant pour la remercier de qu’elle fait, en quelque sorte, en m’hébergeant.

- Merci

Cette scène me semblait ridicule mais je me sentais obligé de le faire, ignorant toujours de quelle manière réagirais la femme. Sur ce je fini par m’assoir une nouvelle fois sur la chaise repensant à tous ces évènements ayant eu lieu en si peu de temps. En tout cas je sentais bon et je n’avais plus mes vieux habits, une chose plutôt positive qu’y m’arracha un sourire en y pensant.