Il pleuvait encore lorsqu'à trois heures de l'après midi, Ulrich avait été rendre une petite visite à l'animalerie. Il voulait adopter une hybride pour tromper l'ennui. Son employeur peinait à se manifester ces derniers jours. Il ne lui avait confié qu'un seul travail ce mois ci, et ce n'était rien d'autre que de falsifier des documents de banque. Mais il ne savait pas encore quel type il souhaitait adopter.
Il arriva donc dans la salle fortement éclairée malgré la lumière du jour encore assez présente, et il en souffrit à cause de ses yeux fragiles. Il fut également dégouté par l'attitude et le traitement qui était offert aux hybrides en cage. Ils dormaient sur des couvertures douillettes, avaient à manger et à boire à volonté. Et même les enfants les caressaient !
Il repoussa le vendeur qui souhaitait l'accompagner pour lui faire découvrir les locaux et choisit de progresser seul dans les rayonnages d'hybrides.

Son regard se tourna vers un hybride loup au pelage immaculé, malgré son envie d'avoir une fille, il fut attiré par cette beauté. Mais elle le révulsait par la même occasion : comment des rejets, des déchets de laboratoire pouvaient-ils être aussi... Aussi gracieux ? Il ne comprenait pas pourquoi Mère Nature avait jeté son dévolu sur ces être totalement inférieurs.
Puis, après quelques minutes de contemplations, il recula, se rendant compte que cet être n'était qu'un faible. Il ne faisait que couiner. Il lui fallait une hybride avec une certaine force de caractère pour endurer les souffrances, ou sinon, il ne pourrait pas s'amuser très longtemps...

Il continua donc à arpenter les rayons, et son choix se porta tour à tour sur deux sirènes et un ours. Mais tous semblaient être malades ou chétifs. Trop, du moins. Il ne souhaitait pas payer, en plus des frais de soin pour les coupures, traumatismes et os cassés, les médicaments pour les faire tenir debout ! Déjà que l'entretient de son manoir, sans hybride pour y faire le ménage, lui coûtait un bras, il ne voulait pas se ruiner en broutilles.

Mais alors qu'il allait craquer pour un magnifique Phoenix, son regard se porta sur une écureuil qui était dans le fond de la boutique, de telle sorte qu'elle n'était pas en premier choix. Il se dirigea vers elle et l'observa sous tous ses angles, mais sans dire un seul mot. Au bout de quelques minutes, il alla quémander le vendeur.

- Monsieur, c'est celle là que je veux.

Il désigna la jeune fille d'un geste de la main.

-Parfait ! Excellent choix ! Je vous assure qu'elle sera obéissante ! Vous en ferez ce que vous voulez !

L'enthousiasme du vendeur sembla finir de convaincre Ulrich.

Il la ramena directement chez lui, en la tenant avec une laisse, le temps qu'elle s'habitue à lui. Son manoir se trouvait dans un des quartiers les plus calme de la Ville basse, mais ça n'empêchait pas d'entendre des coups de feu résonner dans la nuit. Troublant le silence qui s'y installe pour quelques heures.
Et pendant qu'ils traversaient les quartiers mal famés, deux rafales de fusil automatique déchirèrent le silence qui s'était installé entre le maitre et l'hybride depuis qu'ils étaient partis de l'animalerie.

-Ne t'inquiète pas, si c'était nous qu'ils visaient, je ne te parlerais pas. Nous serions tous deux morts.

Il avait dit cela sur un ton on ne peut plus serein et comme si les morts de cette ville ne lui faisaient ni chaud ni froid. En même temps, il avait fait de la Mort son métier, mais cela,  son hybride l'ignorerait encore longtemps...

Il arrivèrent enfin devant son manoir. Il était constitué de trois étages, dont le grenier, sans parler de la cave. Il pénétrèrent par une porte beaucoup plus grand que nécessaire et s'arrêtèrent en plein milieu du hall d'entrée.
Un immense chandelier pendait du plafond, les canapés en cuir synthétiques prenaient place devant une énorme télévision à écran plat Derrière les canapés, la seule source de chaleur du manoir consistait en une grande cheminée à bois. Des flammes léchaient le bois encore humide de la pluie et une fumée blanche était aspirée par un conduit qui menait jusqu'au toit.

-Te voilà chez toi, rentre. Met toi à l'aise, je reviens...

Son ton n'était ni conciliant, ni froid, il était étrangement neutre. On ne pouvait lire ses sentiments dans ses paroles, on pouvait seulement espérer que la suite ne soit pas trop dure.
Il partit en direction de l'étage, et ne revint qu'une dizaine de minutes après.

Je regarder dehors, la pluie caresser docilement la fenêtre, venant la salir et lui ôter la poussière, on a déplacé ma cage aujourd’hui, je ne suis plus à l’avant de la boutique, mais tout au fond, mon état de santé étant trop bonne, je peux être vendue plus tard… je suis donc dans une cage, ni trop grande ni trop petite, avec pour seule compagnie une chaise en bois craquelé, et toute petite fenêtre pour observer le monde extérieur.  Je continue de sourire, je n’ai rien, mais je suis en vie, cela me suffit, je n’ai pas à avoir besoin de plus.

Dehors le temps et maussade, et je regarde la cage à côté de moi, ou une petite hybride semble avoir froid, j’ôte mon pull pour lui donner, avec mes poil cela ira et puis elle retrouvera le sourire, elle partira vite, une hybride Phoenix, beaucoup de monde adorais avoir un oiseau rare a la maison. Elle le prend timidement, en me souriant, ne prononçant pas un mot, de peur de se faire battre. Je lui souris en retour, non pas par pitié, mais par amitié. La journée passe sans visite, la pluie doit certainement dissuader les acheteurs, donc pas de famille, pas de chance de retrouver Jessy…

Même si je n’ai aucun souvenir de mon passé, se prénom me reste en tête. Je me couche a même le sol, m’enroulant sur moi-même me couvrant de ma grande queue, pour avoir chaud, fermant les yeux, entendant au loin les clefs du vendeur, fermant avec rage, les cages reste ouverte, fouettant la chair des rebelles, secouant les plus faibles, puis vient me voir, posant devant ma cage, un petit paquet de noisette. Des privilèges ? Non je n’ai pas de privilège, disons que je soigne les hybrides autour de moi, enseigne au plus novice à lire et écrire, et calme les rebelles pour qu’ils puissent sortir de l’animalerie avec une famille. Donc parfois j’ai un petit paquet de noisette pour me ‘’récompenser’’ Mais je n’ai pas bien faim. Je le remercie en lui souriant, ce sourire qui ne me quitte jamais, celui qui qu’elle que soit la situation, il restera là, tout comme ma maladresse.

Il repart, éteignant les lumières, laissant l’animalerie dans une pénombre presque glauque. On peut entendre certain hybride chuchoter, d’autre draguer, certains ronfle, d’autre râle de leur sorts. Ma collègue de cage sent mon paquet que je lui donne, cassant préalablement les noisettes pour pas qu’elle mange la coquille. Puis je me remets en boule, serrant ma queue dans mes pattes, cherchant un me faire un câlin a moi-même. Ridicule non ?  Je m’endormis aussi vite qu’il en fallut pour dire, bonne nuit aux étoiles.


Le jour se lève à peine, qu’un rayon m’illumine le visage, je m’étire, tirant ma queue jusqu’à son maximum, me mettant a quatre patte les fesses a l’air pour étirer au mieux mon dos, puis je m’assois, oubliant l’espace d’un instant que j’avais été changé de place. Donc pas la peine d’aller se lever pour nourrir les hybrides. Je m’assois enroulant la queue autour de moi, cherchant à me réveiller au mieux, afin de tout comprendre de ce qu’il va se passer aujourd’hui.  

Quelques heures plus tard, combien je ne sais exactement, mais le temps parut si long, un homme vêtue de noir entra, je le vis au travers d’autre barreau  car j’ai une vision plutôt bonne. Il déambule passant son regard sur divers hybride, regardant chaque faiblesse, presque indifférant, calculateur. Puis il s’approche, doucement, regardant ma collègue à côté, puis moi, je ne bouge pas, je ne le regarde pas non plus. J’avais oublié que je n’avais plus mon sweet, enfin si, il était plié là à côté de moi, je pose mon regard sur le Phoenix, qui me sourit, articulant sans parler un petit merci. Je l’enfile vite, puis je vois le client me pointer du doigt. Je penche la tête et secoue un peu mes oreilles, je vais sortir vraiment ?

Cela fait si longtemps que je n’espéré plus sortir de là… me le lève, étirant mes pate qui porte mon poids en tremblant un peu de mon réveil, puis le vendeur ouvre ma cage, passant a mon coup une laisse, de couleur verte, un peu comme mes yeux.  Il paye le tout et on sorts, je salue discrètement les plus petit hybrides triste de me voir partir, mais c’est ainsi, un jour il faut prendre son envol. Je le suis sans discuter, je suis a son contact, moi le suivant, lui tenant l’extrémité de ma laisse. Tout au long de notre marche silencieuse je souris, come mam on habitude, enroulant ma queue pour en faire presque une boule parfaite, regardant le monde extérieur, enfin pour ce qui avais a voir.

On passe dans une ruelle des plus macabre, des cris, des coups de feux, c’est donc ici qu’habite celui que je dois désormais appeler maître ? D’ailleurs il ne m’a rien dit encore, comment je dois l’appeler ? Maître ? Monsieur ?  Dois-je dire vous ? Tu ? Au vue de sa carrure, je doute que je dois le tutoyer, sauf s’il me le demande ?
Etait-il marié ? Avait-il des enfants ? Ou est-ce juste un homme en quête d’amusement ? Des coups de feu encore ?

-Ne t'inquiète pas, si c'était nous qu'ils visaient, je ne te parlerais pas. Nous serions tous deux morts.



Vraiment ? Je ne sais pas, le lieu n’est pas propice a mes ballade dans des arbres, enfin tant pis, il y a surement plein de travail à faire chez lui, d’ailleurs je me demande où il habite ? Un petit appart ? Une maison ? Je vais dormir ou, par terre ? Bon sa me gêne pas, j’ai pris l’habitude d’y dormir, le corps fatigué sur ce sol si froid. Plein de question, et ce silence qui semble si lourd…
Mes question trouva vite une réponse, surtout quand j’arriver face a ce manoir, château ? De mon maître qui me laisse pas le temps d’admirer l’architecture tirant doucement sur ma laisse, comme si il était pressé de rentrer, en même temps vue le climat extérieur, aucun doute qu’ils veuillent rentrer ici.

Je regarde autour de moi, c’est classe, un vrai palais, avec un salon plutôt, pas tellement a m’on goût mais je m’y ferrais avec le temps sans doute ?

-Te voilà chez toi, rentre. Met toi à l'aise, je reviens...

Il me laissa toute seule au milieu du hall d’entrée, je devais bouger ? Je ne savais trop quoi faire, je tenais ma laisse, enroulant la queue se balançant doucement sans rien toucher, je ne voudrais pas casser un objet. Je devais parler ? Je ne sais pas trop quoi faire ? Est – il gentil ? Méchant ? Ses yeux en totu cas donne des frissons, mais je les trouve très jolie, je les aime beaucoup ! Il revient vers moi au bout d’un moment, qui ma parut si long, je n’ai pas beaucoup bougé, juste fait un pas pour pouvoir fermer la porte, un autre pour regarder ou j'allez vivre, mais je ne suis pas encore ici chez moi, que devrais-je dire ?


Je ne sais trop quoi lui dire d’autre ? Je lui montre que je  suis polie c’est déjà sa non ? je lui fait une petite courbette, et je le regarde, pas trop non plus, pas qu’il s’imagine que je le reluque, ou que je suis en train de le juger… Je tiens toujours la laisse dans mes mains, enroulant ma queue en boule à nouveau, me sentant un peu perdue…

Ulrich l'avait laissé en plan au milieu du salon, avec pour seule compagnie sa solitude et le mobilier. Il était monté dans la chambre qui allait accueillir sa nouvelle hybride.
Il installa sur le lit draps et couverture, traversins et oreillers. Il fallait tout de même un peu de civilité, elle était chez lui, plus dans une animalerie. Il parfuma la literie avec une brume à la fleur d'oranger et alla dans la chambre adjacente. Il y pénétra et appuya sur le commutateur pour allumer la lumière. La luminosité découvrit une chambre luxueuse, avec une télévision éteinte en face du lit en bois massif. Une table de chevet en bois marron clair et une lampe recouverte d'un abat-jour rouge sang projetait un lumière tamisée et sanglante sur les murs de la chambre.
Il alla fouiller dans un des tiroirs qui contenaient divers objets tous plus monstrueux que les autres : pince ensanglantées, matraques électrifiées et un collier couleur verte, à peu de choses près de la même couleur que celui que le vendeur lui avait confié à l'animalerie. Ce collier paraissait aux premiers abords tout à fait normal, mais il n'en était rien. Il avait été modifié de telle façon qu'il lance à son propriétaire une décharge électrique. Mais pas seulement...
Au cas ou d'une éventuelle fuite, il suffisait juste de presser un bouton sur le boitier qui était dans la poche du maitre pour que des piquants empoisonnés par une substance débilitante perfore le cou de la victime et ne la paralyse. C'était très utile, surtout si votre hybride était relativement rebelle.

Il redescendit donc, une dizaine de minutes plus tard muni du collier faiseur de miracle et le tendit a sa nouvelle hybride, qui le remercia de l'avoir adopté. Elle employa le terme maitre, qui lui allait. Il ne faillait pas être trop sévère au début, il fallait qu'elle lui fasse confiance dans le premier temps, il n'aurait ensuite qu'à frapper la corde sensible...

-Enfile ça, ça t'ira sûrement mieux que ce vieux collier ! Celui est beaucoup plus sophistiqué... Mais dit moi, quel est ton nom ?

Il était revenu, je compris que j’étais plus petite que lui, oui c’est possible enfin ! Je ne suis pas une géante non plus ! Enfin quoi qu’il arrive je me suis retrouvée ici dans cette maison, et elle n’est habitée que par l’homme qui m’a acheté… C’est triste et sinistre, enfin, j’ai un toit, je souris bêtement, regardant le faux cuir des canapés du salon, de la télé éteinte qui prend la poussière.

En revenant, il ma parut plus détendu que sur le chemin, enfin je dis sa mais j’en sais rien ! Les humains sont les rois du camouflage !  Il me tendit quelque chose, je lâche la laisse que j’enroule inconsciemment sur le bout de mon doigt, puis je prends ce qui semble être un collier…

-Enfile ça, ça t'ira sûrement mieux que ce vieux collier ! Celui est beaucoup plus sophistiqué... Mais dit moi, quel est ton nom ?


J’ôter l’autre collier, prenant soin de ne pas faire tomber la laisse et le referme dans le vide, mettant l’autre, j’entendis un petit clic, en tirant dessus je compris bien vite que s’en était un qui permet de donner des coups de jus si jamais on n’est pas sage. Je tenais ma laisse et l’autre collier en mains et je le regarder, avec des petits yeux curieux.

J’avais envie de le prendre dans mes bras, de lui demander comment il s’appelle, quel âge a-t-il, quel est son métier, mais on m’a bien conseillé de ne jamais me mêler à la vie de ses maîtres, certains ne sont jamais revenus en animalerie, et encore moins vivant.

Je lâche le collier, regardant a nouveau mon maître ce mouvoir, n’arrivant pas a quitter ses yeux si étrange, peur ? Non pas vraiment, il m’intrigue, voilà tout.  Tenant toujours la laisse en plein milieux du salon, ne sachant vraiment quoi faire, je voulais lui faire à manger, ou alors nettoyé sa maison, mais parfois prendre des initiatives peut être interprété. J’attends là sagement ne pouvant que regarder la pièce, les meubles, et l’homme en face de moi.

- Oui monsieur, je vous remercie.

Elle enleva sa laisse sans la faire tomber au sol et clipsa le nouveau collier qu'il lui avait tendu. Elle sembla avoir un léger sursaut de surprise mais ceci n'effaça pas le sourire niais de son visage. Quelque part, il était répugné par l'horreur qu'était cette écureuil, mais il retrouvait une certaine beauté qu'il avait depuis longtemps perdu dans les yeux verts de son hybride, dans l'air malicieux qui figurait sur son visage, dans son sourire affiché en permanence.

- Je me nomme Angel Feather maître.
-Bien... Eh bien, je maintenant que les présentations sont faites, vaque à tes occupations. Fais ce que tu veux.

Il allait lui donner un faux espoir, certes. Mais c'était tellement amusant de lire la déception sur le visage de ces êtres pourtant inoffensifs. Il ne pouvait s'empêcher d'être mauvais, il ne pouvait réprimer son envie malsaine de violence.
Mais pourtant, il faudrait un peu plus...

-Fais ce que tu veux, après avoir récuré TOUTE la maison. Je ne veux plus une seule tache ! Et avec le sourire.

Il avait dit tout cela sur un ton loin d'inspirer la crainte ou la peur, il riait presque de son cynisme, mais il n'avait que le perpétuel sourire mauvais qui le caractérisait si bien. Seulement, il n’avait aucune envie de plaisanter, il souhaitait que sa maison soit nickel, et ceci dans les plus brefs délais.
Sinon les coups de fouets allaient tomber...

Il avait été "conditionné" par ses parents. Ils possédaient eux aussi des hybrides, chargés des différentes taches de la maison : ménage, cuisine, etc. Mais beaucoup d’entre eux étaient trop souvent battus à mort avec pour seule justification "Il restait de la poussière". Et bien souvent, Ulrich, étant jeune, assistait à des scènes de violence extrêmes...
Il rêve parfois la nuit de tous ces êtres sans défenses et morts pour la seule envie de leurs maitres. Il n’avait connu que violence et perfidie, il ne savait que faire d'autres en voyant les hybrides, sinon les mépriser.

Une fois son ordre donné, il repartit en direction du sofa, prit ses lunettes et alluma la télé. Il mordit machinalement la branche droite. Une habitude qu'il avait prit quand il observait les combats de chiens, pour passer inaperçu.

-Bien... Eh bien, je maintenant que les présentations sont faites, vaque à tes occupations. Fais ce que tu veux.

Faire ce que je veux ? C’est, une bien grande occupation… Il est vrai que j’aimerais aller dans la forêt, mais je pense sincèrement que je ne sortirais pas de sitôt. Je garder mon sourire, cherchant à quoi je pourrais m’occuper, peut être lui préparé un bon repas ? Ou bien…

-Fais ce que tu veux, après avoir récuré TOUTE la maison. Je ne veux plus une seule tache ! Et avec le sourire.

Je lui souris, heureuse qu’il me demande de faire quelque chose ! J’aime rendre service, je m’incline légèrement, le regardant partir vers le salon, puis je me dirige au hasard dans les pièces, c’est qu’il y en a tellement… je trouve la cuisine ou je regarde en dessous de levier, tous les produits sont là ! Parfait ! J’attrape un seau, plusieurs éponge, versant dans un des seaux, de l’eau chaude et du produit, faisant bien attention à ne rien renversé. Le temps que le seau se remplie, j’attrape le balai et commence à chasser les quelques toiles d’araignées,  ouvrant les fenêtres pour que la poussière et le bonne air rentre, puis j’attrape mon seau presque plein et commence à nettoyer tous les meubles avec soin, le sol, toute la vaisselle prenant note ou se trouve chaque chose.

Puis je verse le seau sale dans l’évier, prenant soin de laver après, puis je le re-remplie à nouveau, et visite les autres pièces, ne relâchant pas un instant mon attention, le manoir et beau, l’architecture est bien penser. Je mets le balai dans mes dents, et commence à monter à la grande poutre, et puis je passe le balai là où je peux, sinon c’est avec le bout de ma queue que je chasse la poussière, prenant soin de ne pas brusquer le lustre, et puis je redressant.


Je reprends une petite seconde mon souffle, en rigolant faiblement, et passe dans chaque pièce, lavant minutieusement, ne laissant aucun détail, déplaçant les meubles pour laver derrière et en dessous. Sa prend un temps fou, mais une fois que tout est propre, je n’aurais plus à repasser par ici demain ! Enfin sauf si on me le demande, je le referais alors ! Je passe environ trente minutes par pièce. Enfin pour les plus petites, je vais plus vite, passant balai, éponge, et le sol tout propre, à coup de chiffon humide.

J’entre dans une pièce qui semble être la salle de bain, je vide mon seau, lavant mes éponges et en profite pour laver le bout de ma queue toute poussiéreuse, et puis je me remets au travail. Tout l’étage du bas brille à faire mal aux yeux, je souris satisfaite de moi, me mettant à ronronner faiblement.
Avant de monter je pose le tout me dirigeant vers le salon.


Je préfère lui demander, pas que je ne découvre des choses suspect, ou des papiers top secret. Je le regarde, enfin pas trop, il mâchouille ses lunettes ? Enfin sa me regarde, mon sourire ne s’efface pas de mon visage, et ma queue et enrouler dans mon dos, puis d’un coup je tilt, je n’ai pas fait cette pièce !


Je ne voudrai spas m’impose dans ses activités, je le regarde curieuse, j’ai tant de chose à vouloir savoir de cet homme. Déjà pourquoi il mâchouille ses lunettes ? Que regarde-t-il ? Pourquoi cette émission et pas une autre ? Je retiens aussi mon envie de m’assoir à côté de lui, réclamant un câlin, à vingt-deux ans tout de même, cela ne se fait pas…  J’attends devant la pièce, le balai en main, sa réponse.

Elle lui sourit pour répondre à son ordre, s'inclina et partit dans les pièces, se déplaçant sans but, découvrant les lieux.
Mais après tout, tant qu'elle lui obéissait, il se fichait éperdument d'où elle allait... Dans le manoir, du moins.

Il descendit donc à la cave une fois qu'il fut sûr qu'elle ait trouvé de quoi nettoyer pour retrouver ses instruments. Il contempla les taches de sang qui jonchaient le sol et qu'il n'était pas parvenu à enlever lui même. Après tout, il avait d'autres chats à fouetter ! Il regroupa tous ses ustensiles de tortures et les disposa sur sa table de travail à côté du lit qui contenait un drap blanc et quatres sangles en cuir.

-On va te baptiser ma petite... Il va falloir fêter ton arrivée !

Il parlait tout seul, de temps en temps. Il était un peu dérangé, certes, mais totalement lucide... Et ça, Angel allait le regretter. Il partit d'un rire de cinglé qui se répercuta dans l'étroite pièce rien qu'à l'idée de voir des effusions de sang d'hybride.

Une demi-heure après, il remonta, fier de sa mise en place, Et alla se poser dans son fauteuil, là où il avait laissé Angel. Au bout de quelques minutes, elle vint le voir et désigna l'étage au dessus.

- Maître ? y a-t-il une pièce ou je ne dois pas allez ?
-Oui, une seule : la cave. Tu sauras très tôt ce qu'elle cache, mais pas maintenant !

Elle l'observa, sûrement intriguée par un élément de son anatomie... Ou, quoi que, peut être de ses lunettes. Il ne les avait pas quand il était venu les chercher.

Mais, se rendant compte de sa bêtise, elle lui demanda pour se rattraper :

- Puis je venir ici pour nettoyer ? ou préféré vous que je passe une fois que vous n’êtes plus dans la pièce ?
-Viens, et que ça saute !! Tu n'aurais même pas besoin de me demander, si je suis gêné, je bouge ! Dépêche toi !

Elle était vraiment, vraiment étrange cette hybride, il sentait qu'il allait bien s'amuser...

-Viens, et que ça saute !! Tu n'aurais même pas besoin de me demander, si je suis gêné, je bouge ! Dépêche-toi !

Bon si il le dit ! Je me mets à tout nettoyé dans cette pièce, prenant soin de pas faire de bruit, ni soulever trop de poussière, puis je nettoie le sol avec soin, finissant la pièce, je regarder mon maître, c’est donc l’homme avec qui je vais vivre ? Je sens qu’au fond de moi, je ne vais pas simplement servir de femme de ménage, mais qu’importe, je lui appartiens désormais non ?

Je m’incline indiquant ma sortit pour rejoindre les autres étages, pour nettoyer les autre pièces. Je monte alors les étages, avec mon seau, et bien sûr, il fallait que ça arrive maintenant ? Je glisse, sentant mon corps perdre l’équilibre, lâchant alors de ce que je tenais en main, tombant le long de l’escalier. Me retrouvant en bas, complétement mouillé, mon corps alors couvert de futurs bleus. Je me relève un peu déboussolé secouant mes oreilles, tenant ma tête, regardant ma fourrure alors couverte d’eau sale. Je reste au sol, espérant n’avoir pas déranger le maître de ce lieu, je ne voudrais pas être une cause d’ennuie. Je me remets vite de mes émotions, ramassant alors ce qui est tombé, remettant le seau droit, épongeant alors l’eau déversé, la remettant dans l’endroit prévu à cet effet, soupirant. Sa maladresse lui coûtera la mort un jour…

Elle ce releva, ce dirigeant vers une des salles d’eau qu’elle avait déjà nettoyé auparavant pour se laver au moins la frimousse, vidant l’eau sale dans les wc, puis retournant sur son lieu de chute lavant alors pour ne plus laisser de trace.