Combien de temps cela faisait-il que Meister ne s’était pas laissé aller comme ça ? Depuis son dernier contrat, très certainement… Mais même quand il partait « en chasse », il ne pouvait pas s’en donner à cœur joie. Après tout, il y avait des vies en jeu, d’abord celle de son contrat, mais aussi et surtout la sienne, parce qu’il n’avait pas pour habitude de recevoir des ordres de tuer à l’encontre de tendres fleuristes… Encore que cela était arrivé, une fois… ET QUE LE FLEURISTE AVAIT UNE PUTAIN DE GATLING PLANQUEE SOUS LE COMPTOIR !!

Bref, retour à nos moutons. Ou devrais-je dire, à notre vachette ? Parce que vu comme Irisa s’était mise à se démener sous Meister, ce dernier avait l’impression d’être à un rodéo. Mais il tint bon, éclatant de rire entre deux invectives. La poigne et le poids du géant téton était tels qu’en se débattant ainsi, elle ne pouvait que tirer encore plus, d’elle-même, sur ses cheveux… Mais cela ne devait pas lui déplaire tant que ça, à en juger par l’état du petit bout rose entre les doigts massif de l’homme… Irisa était-elle une perverse masochiste qui s’ignorait ? Ou ne cherchait-elle qu’à donner le change ?

Et elle se mit à discuter, balbutiant, se répandant en excuse dans l’oreille d’un Meister qui, de toute façon, ne lui en voulait même pas. Pour autant que cela le concernait, elle pouvait même aller coucher dans la baignoire, ça lui en touchait une sans lui remuer l’autre, mais il avait eu une envie, voilà. Et comme elle l’avait, à forte raison, précisé, elle devait se plier à sa volonté. Là, le maître sourit. Car normalement, dans ce genre de situation, esclave ou pas esclave, la dame de base se fendrait au moins d’un « pitié, faites ce que vous voulez mais ne me violez pas ! », non ? Ce n’est pas comme si elle n’y avait pensé… La façon qu’elle avait d’essayer de couvrir son entrejambe et de serrer les fesses indiquaient clairement que l’idée lui avait traversé l’esprit…

Se rappelant du « cadeau » du vendeur, Meister farfouilla dans sa poche et en sortit le collier et la laisse qui lui avaient été offert… Avec un ricanement, il l’attacha au cou d’Irisa et lâcha ses cheveux pour plutôt attraper le lien et tirer dessus, emportant avec la tête de son esclave. Cela marchait bien, pas de doutes là-dessus ! Très satisfait, il lâcha son téton pour lui attraper l’entièreté du sein, ricanant en constatant que malgré l’ampleur de sa main, il ne pouvait le saisir en entier… Avec un grognement de plaisir, il se mit à malaxer sa mamelle, à presser dessus avec entrain en se penchant à son oreille, tirant sur la laisse pour s’aider dans cette intention.

« - Ja, tu es à moi, Irisa, tu m’appartiens… Et je vais marquer mon empreinte tout au fond de toi… »

Faisant rouler une dernière fois son téton frissonnant entre le pouce et l’index, il le relâcha comme à regret pour qu’il puisse se cambrer en arrière, donnant au passage un peu de mou sur la laisse pour ne pas trop l’étrangler, pour pouvoir glisser sa main sur sa fesse, y donnant un claque sonore avant de se glisser entre les jambes, sa main puissante se frayant un chemin entre ses cuisses malgré son opposition pour mieux se plaquer contre son intimité, nue faute de sous-vêtements rescapés, et s’y frotter doucement, le bout de ses doigts couvrant sa zone clitoridienne…

Elle commençait déjà à le sentir… Meister savait bien que beaucoup de femmes avaient cette espèce de fantasme sur le viol, mais il n’était pas assez con pour penser qu’elles pouvaient être sérieuses par rapport à ça. Le viol c’est grave, c’est traumatisant, c’est mal, c’est caca, c’est beurk. Mais elle… ? A peine avait-il commencé à lui pelotter le sein qu’elle commençait déjà à gémir doucement, et la rougeur qu’il voyait sur son visage n’était certainement pas qu’une simple timidité…

Vierge… Je vous demande pardon, se dit Meister. Comment pouvait-il la croire ? Il n’avait qu’à peine commencé à la toucher, il l’avait MISE EN LAISSE et FESSEE, elle gémissait de plaisir et se réclamait vierge… ? Que ce soit un mensonge ou non, cela restait amusant. Si elle ne l’était pas et le lui faisait croire, elle voulait faire appel à son inner sadist et si elle ne l’était vraiment… Eh bien cela n’allait pas durer, car le teuton n’avait jamais dépucelé de nanas et il se demandait comment cela faisait. Il lâcha la laisse pour lui renfoncer la tête dans les coussins, attrapant ses cheveux simplement pour la secouer un peu.

« - Tu mérites ce que je décide que tu mérites, petite esclave… Et ne t’avises plus jamais de me dire « non »… »

Il la laissa s’étouffer encore un peu avant d’attraper la laisse au plus près du collier pour la sauver de sa noyade, constatant du même coup que la paume de sa main commençait à recueillir un fluide épais qui s’écoulait de l’intimité de l’hybride. Tu parles d’une pucelle. Sa main descendit, de telle sorte que ses doigts quittèrent sa fraise pour s’infiltrer entre ses lèvres, répandant sa cyprine le long de l’ouverture de son vagin, sans pour autant la pénétrer… Et elle se mit à demander plus. Le Maître exhala un petit ricanement. Il se pencha de nouveau à son oreille, sa langue venant recueillir les larmes qui coulaient doucement le long de sa joue.

« - Attends d’avoir une bonne raison de pleurer, petite sotte… »

Lentement, son majeur, large et long comme des doigts d’un homme normal, s’infiltra dans son sexe, avançant de plus en plus profondément avec des petits vas-et-vients sur le chemin pour faciliter la pénétration, et bientôt l’appendice imposant fut entièrement niché au plus profond de la jeune fille… Mais il n’allait pas lui accorder d’avantage.

« - Plus tu réclameras, mieux tu le réclameras, plus tu obtiendras… Ma générosité ne dépendra que de ta servilité… (Il déposa un petit bisou acide sur le coin de sa lèvre) Hast du verstanden, kleine Hure ? »

Comprendrait-elle ses derniers mots… ? Bah. Même sans les comprendre, cela sonnait suffisamment rabaissant dans la bouche charnue de son bourreau pour que la pauvre victime comprenne la situation jusqu’au plus profond d’elle-même… Si je puis dire. Pourquoi faisait-il cela ? Parce qu'en bon pervers narcissique, Meister n'aimait rien tant que de voir une si pure demoiselle se dévergonder par la simple force de Sa divine volonté...

Du sang… ? Sur le coup, Meister ne comprit pas. Certes, il avait trouvé étrange qu’elle se mette à crier comme ça à cause de son simple doigt, ce n’est pas comme s’il était rentré à sec ou quoi que ce soit, mais il n’avait pas imaginé pouvoir la faire saigner avec un simple index, cela semblait fou ! Certes, l’hymen est quelque chose de fragile, et on peut le briser simplement en faisant de l’équitation, mais tout de même… A peine cette barrière passée, Irisa s’affola sous Meister, se débattant comme un démon au point de briser la laisse.

La première pensée du teuton alla vers le marchand qui s’était bien foutu de sa gueule en lui vendant une telle camelote. Bon, techniquement, il la lui avait « offerte » et elle n’était pas sensé être utilisée pour ce genre de rodéo, m’enfin quand même, cela prouvait la médiocre qualité de l’objet, tu parles d’un cadeau de merde ! Sur le coup, il resta un peu distrait par ce double-choc et ne pensa pas à maintenir la position de son doigt.

Le maître se retrouvait gros Jean comme devant. Un mélange de cyprine et de sang sur une main, une laisse cassée dans l’autre, et sous lui une hybride en larme qui s’était faite déflorer sans avoir eu de relation sexuelle proprement dite, n’ayant donc connu que le mauvais côté de la première fois. Meister observa sa main coupable. Avoir du sang sur les mains, c’est bon, ça ne le choquait pas, il avait l’habitude, il était plutôt concentré sur son doigt. Certes, il avait des mains et doigts plutôt imposant, et s’en était d’ailleurs déjà fait complimenté plusieurs fois par ses conquêtes, mais de là à briser un hymen… ?

L’homme exhala un soupir. Que faire maintenant ? Continuer à souiller le bout de machin qui lui sanglotait entre les cuisses ? D’un côté, puisqu’il lui avait déjà rompu l’hymen, le premier rapport sexuel lui serait plus facile, mais de l’autre, la voir ainsi prostrée ne le remplissait pas forcément ni de joie ni de désir. En se mettant à la place d’Irisa, il pouvait comprendre sa réaction. Etant une jeune femme un peu nunuche bien qu’hybride vouée à une vie de servitude, elle avait dû se faire plein de films sur sa première fois, et celui qui se déroulait en ce moment ne devait pas être son préféré de la série.

Après un instant de réflexion (et après avoir essuyé sa main sur ses draps), Meister se pencha sur le corps tremblotant de l’hybride pour défaire son collier, puis il sembla se redresser, se déplaçant de façon à s’allonger sur Irisa, accommodant leur différence de taille pour lui poser un bisou sur la nuque, la main lui ayant saisi plus tôt les cheveux retournant dans sa tignasse sur un ton plus doux, pour lui caresser doucement la tête.

« - Je me suis un peu laissé emporter… S’excusa-t-il à voix basse entre deux baisers dans son cou, reprenons… »

De sa main coupable, il se mit à caresser son dos, appliquant une légère pression sur sa peau comme pour lui rappeler son côté « massif et protecteur » alors qu’il l’embrassait sur le haut du dos dans un changement plutôt soudain de registre… Il comprenait qu’il l’avait un peu choquée (bravo l’neurone) et cherchait à faire se faire amende, plus ou moins… Ne vous détrompez pas, il avait toujours les mêmes idées en tête, mais se laissait un peu de temps avant de les mettre en application…

Meister était bien décidé à coucher avec cette petite hybride. Certes, il avait violemment rabroué le vendeur quand il avait évoqué cette possibilité, mais comment dire… on ne renie pas une envie aussi pressante que celle de profiter de celle qui est en son pouvoir ! Et s’il devait se montrer un peu doux de prime abord, eh bien qu’il en soit ainsi. Il n’avait rien contre le fait de continuer ainsi, cela avait un côté reposant, au final… Et puis cela l’avait détendue.

Mais elle l’interrompit. Elle se retourna au milieu de ses caresses pour le regarder, observer son faciès mâle avec des yeux luisants qui firent naître un sourire au coin des lèvres de Meister. Il y avait dans ce regard tout ce qu’il demandait dans ceux des femmes. L’admiration pour sa personne, la soumission devant sa puissance et une sorte de repentance craintive… Il ne manquait qu’une once de peur pour que le tableau soit parfait.

A ses paroles, son sourire s’agrandit. D’abord parce que son trouble l’amusait, ensuite parce qu’avec ces mots, elle n’était plus « l’hybride achetée qui doit être gentille et soumise parce qu’elle n’a pas le choix », mais « l’hybride qui aurait pu se faire traiter délicatement mais qui choisissait de se soumettre », ce qui changeait tout de même beaucoup de choses. Et puis sa main se souleva, s’avança pour attraper à travers ses chausses le sexe du maître. Elle semblait abasourdie par l’ampleur de cette bosse, que Meister ne tarda pas à extraire de sa cachette, révélant au visage toujours plus rouge de la demoiselle le monstre qui lui tenait lieu de l’organe.

Miséricordieux, le géant lui laissa un petit temps pour s’habituer à cette découverte. Elle commença à le masturber doucement, serrant la main comme pour tenter de l’entourer totalement, et son échec fit doucement rire son maître. Ouais, il a la plus grosse. Et il en était fier. Quand elle leva les yeux vers lui, lui baissa les siens vers elle et sourit, sa bouche entrouverte laissant s’échapper de petits soupirs alors qu’il vint caresser sa joue du pouce.

Elle le tira ensuite à lui par son axe, et Meister se laissa faire, curieux de voir où elle voulait en venir, et sa destination lui plut ! Il se nicha avec plaisir entre les seins massifs de sa servante, son membre pulsant devenant chaque seconde plus dur encore sous sa langue aventureuse. Souriant encore, il pressa ses seins de chaque côté pour qu’ils le prennent dans un sandwich bien serré, ses pouces venant harceler les tétons dressés…

« - Absolument… Belle initiative… Salua-t-il avant de contracter ses muscles pelviens, faisant tressauter le sexe au bout de sa langue, j’ai l’impression qu’il te plaît aussi… Pas trop gros pour toi, j’espère… »

Avec un rire sarcastique, il commença à bouger du bassin et son sexe se mit à aller et venir entre ses seins bien compressés, lui faisant lever la tête au ciel pour pousser un long soupir d’aise avant de redescendre le regard vers elle. Après un petit instant, il changea de prise, préférant pincer ses tétons entre ses pouces et index pour étirer ses seins vers le haut et utiliser le reste de ses doigts pour enserrer son membre en reprenant ses va-et-vient.

« - Alors ? Il te plaît, mon sexe ? Dis-moi, comment te sens-tu en imaginant que cette chose va bientôt pénétrer ta petite chatte, hmm ? »

Gloussant à sa question, il pressa un peu plus ses pointes roses, les tordant un peu entre ses doigts, et soupira de nouveau sans la lâcher des yeux, un grand sourire aux lèvres… Son nouveau jouet commençait déjà à lui donner du plaisir, et il ne faisait que commencer à s’en servir. Pour l’instant, son investissement ne lui donnait aucune raison de se plaindre !